SYDNEY (Australie), 04 sept 2012 (AFP) - Un chalutier hollandais géant, un des plus gros au monde, va pouvoir pêcher dans les eaux australiennes, mais sous de strictes conditions pour limiter ses prises de dauphins, phoques et lions de mer, ont indiqué mardi les autorités du pays.
Le FV Margiris, un navire-usine de 9.500 tonnes long de 143 mètres, avait été empêché d'accoster jeudi dernier à Port Lincoln (sud) par des militants de Greenpeace, qui l'accusent de surpêche au large de la côte ouest de l'Afrique.
Le ministre australien de l'Environnement, Tony Burke, a indiqué mardi s'être renseigné pour savoir s'il pouvait intervenir, au nom de la loi. Mais "selon la loi nationale sur l'environnement, je n'ai pas le pouvoir de bloquer" le navire, a-t-il déclaré.
Les opérateurs du méga-chalutier devront en revanche prouver qu'ils font tout leur possible pour limiter les prises accidentelles, dans les immenses filets déployés par le bateau.
"Ce dont je dispose, c'est le pouvoir légal d'imposer un certain nombre de restrictions sur les effets que cela peut produire, non pas sur les poissons qu'il pêche, mais sur les prises annexes --les phoques, les dauphins, les poissons qui sont protégés--", a précisé le ministre à la télévision australienne ABC.
"Ce gros navire devra pêcher selon des règles qui font que son impact sur l'environnement ne sera pas supérieur à celui d'un navire plus petit", a-t-il ajouté.
Selon les conditions imposées par le gouvernement, la pêche devra être suspendue si un dauphin ou plus de deux phoques meurent dans les filets du navire. Il lui est également interdit de se rendre sur les territoires de chasse des lions de mer.
Le chalutier doit par ailleurs avoir un observateur à son bord et enregistrer ses activités sous l'eau avec une caméra sous-marine.
L'Autorité australienne de gestion de la pêche (AFMA) estime que le Margiris, qui veut pêcher au large de l'île australienne de la Tasmanie, n'aurait quasiment pas d'impact, voire aucun, sur l'éco-système.
Il sera soumis à de strictes limites de quotas de pêche: 10% des poissons disponibles, un pourcentage inférieur aux normes internationales, selon l'AFMA.
L'homme d'affaires tasmanien qui a commandité cette campagne de pêche a estimé que ces restrictions paraissaient "raisonnables".
"A première vue, ce sont des mesures qui nous aideront à réduire les prises annexes à un très faible niveau, et nous les acceptons avec plaisir", a déclaré à ABC Gerry Geen, directeur de Seafish Tasmania.
mp/jw/fmp/jr
Le FV Margiris, un navire-usine de 9.500 tonnes long de 143 mètres, avait été empêché d'accoster jeudi dernier à Port Lincoln (sud) par des militants de Greenpeace, qui l'accusent de surpêche au large de la côte ouest de l'Afrique.
Le ministre australien de l'Environnement, Tony Burke, a indiqué mardi s'être renseigné pour savoir s'il pouvait intervenir, au nom de la loi. Mais "selon la loi nationale sur l'environnement, je n'ai pas le pouvoir de bloquer" le navire, a-t-il déclaré.
Les opérateurs du méga-chalutier devront en revanche prouver qu'ils font tout leur possible pour limiter les prises accidentelles, dans les immenses filets déployés par le bateau.
"Ce dont je dispose, c'est le pouvoir légal d'imposer un certain nombre de restrictions sur les effets que cela peut produire, non pas sur les poissons qu'il pêche, mais sur les prises annexes --les phoques, les dauphins, les poissons qui sont protégés--", a précisé le ministre à la télévision australienne ABC.
"Ce gros navire devra pêcher selon des règles qui font que son impact sur l'environnement ne sera pas supérieur à celui d'un navire plus petit", a-t-il ajouté.
Selon les conditions imposées par le gouvernement, la pêche devra être suspendue si un dauphin ou plus de deux phoques meurent dans les filets du navire. Il lui est également interdit de se rendre sur les territoires de chasse des lions de mer.
Le chalutier doit par ailleurs avoir un observateur à son bord et enregistrer ses activités sous l'eau avec une caméra sous-marine.
L'Autorité australienne de gestion de la pêche (AFMA) estime que le Margiris, qui veut pêcher au large de l'île australienne de la Tasmanie, n'aurait quasiment pas d'impact, voire aucun, sur l'éco-système.
Il sera soumis à de strictes limites de quotas de pêche: 10% des poissons disponibles, un pourcentage inférieur aux normes internationales, selon l'AFMA.
L'homme d'affaires tasmanien qui a commandité cette campagne de pêche a estimé que ces restrictions paraissaient "raisonnables".
"A première vue, ce sont des mesures qui nous aideront à réduire les prises annexes à un très faible niveau, et nous les acceptons avec plaisir", a déclaré à ABC Gerry Geen, directeur de Seafish Tasmania.
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