Tahiti, le 29 juillet 2024 - L’Union polynésienne pour la jeunesse a annoncé lundi matin l’organisation conjointe avec le ministère des Sports et la ville de Papeete, le Hiva Vaevae ‘Ārearea. Ce carnaval a lieu symboliquement ce dimanche, afin de “conclure cette aventure olympique de la plus belle des manières”.
C’est dans la salle de presse de la présidence que Patricia Teriiteraahaumea (Union polynésienne pour la jeunesse), Rémy Brillant (ville de Papeete) et Nahema Temarii, ministre des Sports et de la Jeunesse, l’ont annoncée ce lundi : l’organisation du Hiva Vaevae ‘Ārearea. Un défilé carnavalesque qui devrait réunir ce dimanche, selon les chiffres de l’UPJ, entre 2 200 et 2 400 participants au défilé et entre 5 000 et 8 000 spectateurs sur le front de mer de Papeete, entre le giratoire Tahiti Nui et le supermarché Carrefour de Auae.
Au total, onze communes défileront sur leurs chars (Mahina, Paea, Pirae, Tairapu-Est, Taiarapu-Ouest, Teva i Uta, Hitia’a o te Ra, Papeete, Punaauia, Moorea et Arue) aux côtés d’un dernier char, “une surprise” selon les organisateurs. L’enveloppe totale allouée à l’organisation de cet événement s’élève à 60 millions de francs.
En plus d’être une célébration de fin de l’épreuve de surf des Jeux olympiques, ce carnaval sera une ode à la culture et à toutes les légendes qui l’accompagnent, avec comme thème “Les mythes et légendes de nos communes et les sports traditionnels”. L’intention est aussi d’y promouvoir les Tū’aro Mā’ohi, récemment reconnus par le label olympique Terre de Jeux 2024.
Focus populaire et jeunesse
C’était une volonté de ces Jeux : réussire à y inclure la population et surtout les jeunes. Que ce soit avec l’engagement de bénévoles de quartiers prioritaires dans les “clubs 2024”, la fanzone de Papara et la future fanzone de Paofai. Mais aussi les nombreuses excursions de groupes organisés pour les jeunes des communes de Tahiti et Moorea, transportés jusqu’à ces fanzones pour leur permettre de profiter de l’ambiance des Jeux.
Mais malgré tous ces efforts – et même si la ferveur des Polynésiens commence petit à petit à se déclarer pour les athlètes en lice –, les visites des jeunes et des Polynésiens restent relativement timides au PK0 (plutôt compliqué d’accès) et à la fanzone de Atimaono à Papara. Nahema Temarii nuance : “On a eu 2 200 personnes en cumulé sur la première journée, 2 400 sur la deuxième journée et 2 200 sur la troisième journée à Atimaono” ; mais c’est un fait : malgré un regain de ferveur, la fréquentation des jeunes et des locaux les plus éloignés des sites olympiques reste en-deçà de ce qui était attendu. L’ouverture prochaine de la fanzone de Paofai et la progression fulgurante des athlètes tahitiens dans la compétition devraient néanmoins changer la donne.
Pour toutes ces raisons, et d’autres sans doute, le trio gouvernement/ville de Papeete/UPJ organise ce défilé de clôture, afin de faire “la part belle à la jeunesse sur les Jeux olympiques”, souligne Nahema Temarii. Il s’agit aussi de favoriser l’engouement populaire pour ces Jeux olympiques. Sur la jeunesse, Patricia Teriiteraahaumea explique que l’événement “a permis à 1 300 carnavaliers, des jeunes de 15 à 25 ans, de se fédérer dans leur commune depuis près d’un mois. Et cette jeunesse, elle va avoir la chance de briller en clôture des JO”. Sur l’attrait populaire en général, Nahema Temarii en rappelle l’importance : “Pour moi, un événement réussi, c’est un événement populaire. Ça va permettre au grand public de venir passer un dimanche soir [4 août] en famille, en pleine période de vacances. On le sait : le contexte économique et social est compliqué ; mais il ne faut pas qu’on oublie ces moments de cohésion, de célébrations.” Olympiques qui plus est. Rappelons que ces Jeux ne sont pas près de repasser en terre polynésienne.
La symbolique de Papeete
“Les Jeux ici, c’est un événement exceptionnel. Il faut donc que ça se termine en beauté”, glisse l’UPF à la conférence de presse. Pour le rendre grandiose, la volonté est de frapper un grand coup, en ressuscitant le carnaval de Papeete. Un souhait découlant d’une nostalgie imbibée des souvenirs des années 2000. Pour rappel, le carnaval i Tahiti sur le front de mer de Papeete avait vu le jour en 1997 à l’initiative du tāvana Michel Buillard. Après sept années d’existence, et la fameuse édition du passage du millénaire, le carnaval de la capitale s’est éteint. Alors évidemment, “si on devait faire renaître le carnaval de ses cendres, ça serait bien sûr à Papeete”, affirme haut et fort Rémy Brillant, directeur général des services de la commune de Papeete. Il aura fallu attendre une année olympique, mais c’est chose faite.
C’est dans la salle de presse de la présidence que Patricia Teriiteraahaumea (Union polynésienne pour la jeunesse), Rémy Brillant (ville de Papeete) et Nahema Temarii, ministre des Sports et de la Jeunesse, l’ont annoncée ce lundi : l’organisation du Hiva Vaevae ‘Ārearea. Un défilé carnavalesque qui devrait réunir ce dimanche, selon les chiffres de l’UPJ, entre 2 200 et 2 400 participants au défilé et entre 5 000 et 8 000 spectateurs sur le front de mer de Papeete, entre le giratoire Tahiti Nui et le supermarché Carrefour de Auae.
Au total, onze communes défileront sur leurs chars (Mahina, Paea, Pirae, Tairapu-Est, Taiarapu-Ouest, Teva i Uta, Hitia’a o te Ra, Papeete, Punaauia, Moorea et Arue) aux côtés d’un dernier char, “une surprise” selon les organisateurs. L’enveloppe totale allouée à l’organisation de cet événement s’élève à 60 millions de francs.
En plus d’être une célébration de fin de l’épreuve de surf des Jeux olympiques, ce carnaval sera une ode à la culture et à toutes les légendes qui l’accompagnent, avec comme thème “Les mythes et légendes de nos communes et les sports traditionnels”. L’intention est aussi d’y promouvoir les Tū’aro Mā’ohi, récemment reconnus par le label olympique Terre de Jeux 2024.
Focus populaire et jeunesse
C’était une volonté de ces Jeux : réussire à y inclure la population et surtout les jeunes. Que ce soit avec l’engagement de bénévoles de quartiers prioritaires dans les “clubs 2024”, la fanzone de Papara et la future fanzone de Paofai. Mais aussi les nombreuses excursions de groupes organisés pour les jeunes des communes de Tahiti et Moorea, transportés jusqu’à ces fanzones pour leur permettre de profiter de l’ambiance des Jeux.
Mais malgré tous ces efforts – et même si la ferveur des Polynésiens commence petit à petit à se déclarer pour les athlètes en lice –, les visites des jeunes et des Polynésiens restent relativement timides au PK0 (plutôt compliqué d’accès) et à la fanzone de Atimaono à Papara. Nahema Temarii nuance : “On a eu 2 200 personnes en cumulé sur la première journée, 2 400 sur la deuxième journée et 2 200 sur la troisième journée à Atimaono” ; mais c’est un fait : malgré un regain de ferveur, la fréquentation des jeunes et des locaux les plus éloignés des sites olympiques reste en-deçà de ce qui était attendu. L’ouverture prochaine de la fanzone de Paofai et la progression fulgurante des athlètes tahitiens dans la compétition devraient néanmoins changer la donne.
Pour toutes ces raisons, et d’autres sans doute, le trio gouvernement/ville de Papeete/UPJ organise ce défilé de clôture, afin de faire “la part belle à la jeunesse sur les Jeux olympiques”, souligne Nahema Temarii. Il s’agit aussi de favoriser l’engouement populaire pour ces Jeux olympiques. Sur la jeunesse, Patricia Teriiteraahaumea explique que l’événement “a permis à 1 300 carnavaliers, des jeunes de 15 à 25 ans, de se fédérer dans leur commune depuis près d’un mois. Et cette jeunesse, elle va avoir la chance de briller en clôture des JO”. Sur l’attrait populaire en général, Nahema Temarii en rappelle l’importance : “Pour moi, un événement réussi, c’est un événement populaire. Ça va permettre au grand public de venir passer un dimanche soir [4 août] en famille, en pleine période de vacances. On le sait : le contexte économique et social est compliqué ; mais il ne faut pas qu’on oublie ces moments de cohésion, de célébrations.” Olympiques qui plus est. Rappelons que ces Jeux ne sont pas près de repasser en terre polynésienne.
La symbolique de Papeete
“Les Jeux ici, c’est un événement exceptionnel. Il faut donc que ça se termine en beauté”, glisse l’UPF à la conférence de presse. Pour le rendre grandiose, la volonté est de frapper un grand coup, en ressuscitant le carnaval de Papeete. Un souhait découlant d’une nostalgie imbibée des souvenirs des années 2000. Pour rappel, le carnaval i Tahiti sur le front de mer de Papeete avait vu le jour en 1997 à l’initiative du tāvana Michel Buillard. Après sept années d’existence, et la fameuse édition du passage du millénaire, le carnaval de la capitale s’est éteint. Alors évidemment, “si on devait faire renaître le carnaval de ses cendres, ça serait bien sûr à Papeete”, affirme haut et fort Rémy Brillant, directeur général des services de la commune de Papeete. Il aura fallu attendre une année olympique, mais c’est chose faite.