Basse-Terre, France | AFP | dimanche 26/07/2020 - Un buste de Victor Schoelcher installé sur la place du Cours Nolivos, au centre-ville de Basse-Terre, le chef-lieu de Guadeloupe, a été découpé puis enlevé dans la nuit de jeudi à vendredi, ont annoncé les médias locaux.
La sculpture rendait hommage à cet homme politique qui a décrété l'abolition de l'esclavage aux Antilles, le 27 avril 1848. Elle se trouvait sur un promontoire en béton, au milieu d'un espace clos. Les portes d'accès ont été forcées et la statue vandalisée.
Le buste a finalement été retrouvé dans la matinée de vendredi au sommet du col des Mamelles, en contrebas de la chaussée, à plus de 40 kilomètres du lieu où il a été découpé. C'est une télévision locale, Canal 10 qui a diffusé sa découverte sur les réseaux sociaux.
Selon la radio locale RCI, l'enquête en cours privilégie la thèse d'un acte collectif dans un contexte de contestation de certaines figures abolitionnistes.
Le mouvement a démarré en Martinique, le 22 mai dernier, lorsque deux statues de Victor Schoelcher avaient été déboulonnées à l'occasion de la journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage sur l'île. Des activistes opposés à l'héritage colonial avaient revendiqué ce geste en réclamant que les figures noires de l'émancipation soient davantage mises en avant.
"Je condamne le plus fermement du monde ces comportements qui ne sont pas de l'ignorance, mais qui sont une volonté délibérée de minimiser le rôle d'un homme qui nous a largement aidés dans la conquête de la liberté", a déclaré cette semaine l'historien guadeloupéen Raymond Boutin, sur la radio RCI.
Il s'agit du premier acte de ce type en Guadeloupe alors que la préfecture et les élus de la Ville de Basse-Terre ont honoré la mémoire de Victor Schoelcher, mardi 21 juillet, devant ce même buste, à l'occasion de la journée en hommage à ce dernier, qui est célébrée en Guadeloupe, en Martinique et à Saint-Martin.
La mort de George Floyd, un Afro-Américain asphyxié par un policier blanc le 25 mai à Minneapolis, a ouvert un débat dans tous les Etats-Unis, puis dans le monde, sur le racisme et ses fondements historiques. Cet examen de conscience a entraîné le déboulonnage de plusieurs statues de personnages liés à l'esclavage ou à l'oppression des minorités.
La sculpture rendait hommage à cet homme politique qui a décrété l'abolition de l'esclavage aux Antilles, le 27 avril 1848. Elle se trouvait sur un promontoire en béton, au milieu d'un espace clos. Les portes d'accès ont été forcées et la statue vandalisée.
Le buste a finalement été retrouvé dans la matinée de vendredi au sommet du col des Mamelles, en contrebas de la chaussée, à plus de 40 kilomètres du lieu où il a été découpé. C'est une télévision locale, Canal 10 qui a diffusé sa découverte sur les réseaux sociaux.
Selon la radio locale RCI, l'enquête en cours privilégie la thèse d'un acte collectif dans un contexte de contestation de certaines figures abolitionnistes.
Le mouvement a démarré en Martinique, le 22 mai dernier, lorsque deux statues de Victor Schoelcher avaient été déboulonnées à l'occasion de la journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage sur l'île. Des activistes opposés à l'héritage colonial avaient revendiqué ce geste en réclamant que les figures noires de l'émancipation soient davantage mises en avant.
"Je condamne le plus fermement du monde ces comportements qui ne sont pas de l'ignorance, mais qui sont une volonté délibérée de minimiser le rôle d'un homme qui nous a largement aidés dans la conquête de la liberté", a déclaré cette semaine l'historien guadeloupéen Raymond Boutin, sur la radio RCI.
Il s'agit du premier acte de ce type en Guadeloupe alors que la préfecture et les élus de la Ville de Basse-Terre ont honoré la mémoire de Victor Schoelcher, mardi 21 juillet, devant ce même buste, à l'occasion de la journée en hommage à ce dernier, qui est célébrée en Guadeloupe, en Martinique et à Saint-Martin.
La mort de George Floyd, un Afro-Américain asphyxié par un policier blanc le 25 mai à Minneapolis, a ouvert un débat dans tous les Etats-Unis, puis dans le monde, sur le racisme et ses fondements historiques. Cet examen de conscience a entraîné le déboulonnage de plusieurs statues de personnages liés à l'esclavage ou à l'oppression des minorités.