Tahiti, le 28 septembre 2022 – Un bébé de 2 ans s'est noyé, dimanche après-midi, à Rikitea après avoir échappé à la surveillance de ses parents. Après deux heures de réanimation respiratoire, le bébé a pu être sauvé. Il est aujourd'hui totalement sorti d'affaire mais risque de présenter des séquelles au niveau de son développement intellectuel.
Un enfant de 2 ans a été sauvé, dimanche dernier, à Rikitea, après s'être noyé. L'enfant se trouvait au bord de l'eau avec ses parents quand il aurait échappé à leur surveillance. Il était 15h15 lorsque la famille a appelé le médecin généraliste de l'île qui se trouvait à 1,5 km du lieu du drame. Lorsqu'il est arrivé, le bébé était inanimé et en complète détresse respiratoire. En l'absence de l'infirmière de l'île, qui se trouvait à ce moment-là à l'aéroport pour effectuer une évasan, c'est la femme du médecin, –qui travaillait à ses côtés lorsqu'il exerçait en métropole –, qui a effectué la réanimation respiratoire pour expulser l'eau des poumons du bébé, pendant que le taote assurait la partie purement médicale, pour s'assurer notamment qu'il ne fasse pas d'arrêt cardiaque, son cœur ayant un rythme très ralenti. Le bébé se trouvait en effet en hypothermie, avec une température corporelle de 33,4°C. La femme du médecin a alors procédé au peau à peau pour le réchauffer. Ce n'est qu'au bout de deux heures d'intervention que le bébé a repris une respiration spontanée.
L'enfant a ensuite été placé en observation pendant deux jours au centre médical de l'île avant de pouvoir rentrer chez lui. Le service de pédiatrie de l'hôpital de Taaone n'aurait pas jugé nécessaire de le faire évasaner à Tahiti. Le bébé est aujourd'hui totalement sorti d'affaire et ne présente aucune séquelle au niveau de la motricité. En revanche, il devra faire l'objet d'une surveillance au plan cérébral. En effet, on ne sait pas combien de temps il est resté dans l'eau et il y a un risque important de retard intellectuel.
Un enfant de 2 ans a été sauvé, dimanche dernier, à Rikitea, après s'être noyé. L'enfant se trouvait au bord de l'eau avec ses parents quand il aurait échappé à leur surveillance. Il était 15h15 lorsque la famille a appelé le médecin généraliste de l'île qui se trouvait à 1,5 km du lieu du drame. Lorsqu'il est arrivé, le bébé était inanimé et en complète détresse respiratoire. En l'absence de l'infirmière de l'île, qui se trouvait à ce moment-là à l'aéroport pour effectuer une évasan, c'est la femme du médecin, –qui travaillait à ses côtés lorsqu'il exerçait en métropole –, qui a effectué la réanimation respiratoire pour expulser l'eau des poumons du bébé, pendant que le taote assurait la partie purement médicale, pour s'assurer notamment qu'il ne fasse pas d'arrêt cardiaque, son cœur ayant un rythme très ralenti. Le bébé se trouvait en effet en hypothermie, avec une température corporelle de 33,4°C. La femme du médecin a alors procédé au peau à peau pour le réchauffer. Ce n'est qu'au bout de deux heures d'intervention que le bébé a repris une respiration spontanée.
L'enfant a ensuite été placé en observation pendant deux jours au centre médical de l'île avant de pouvoir rentrer chez lui. Le service de pédiatrie de l'hôpital de Taaone n'aurait pas jugé nécessaire de le faire évasaner à Tahiti. Le bébé est aujourd'hui totalement sorti d'affaire et ne présente aucune séquelle au niveau de la motricité. En revanche, il devra faire l'objet d'une surveillance au plan cérébral. En effet, on ne sait pas combien de temps il est resté dans l'eau et il y a un risque important de retard intellectuel.