Sydney, Australie | AFP | mercredi 23/03/2016 - Un prototype de bandeau intelligent, capable de repérer la gravité des commotions cérébrales subies par les sportifs, notamment dans le rugby ou le football, est en cours d’expérimentation en Australie, ont annoncé des chercheurs mercredi.
Ce bandeau, appelée "brainBAND", est muni de capteurs qui pourraient transmettre en temps réel aux médecins, aux entraîneurs et aux arbitres, l'importance d'un choc à la tête subi par un joueur sur le terrain.
Le spécialiste des neurosciences Alan Pearce souligne qu'actuellement la question de laisser ou non un joueur sur la pelouse après un gros choc est tranchée de manière complètement subjective.
"Cette technologie indiquera en temps réel ce que le joueur a à la tête, avec une mesure objective qui permet de prendre une décision", a expliqué à l'AFP ce chercheur de la Swinburne University, basée à Melbourne.
"Les joueurs peuvent aussi emmener directement les données quand ils se rendent à l’hôpital, et permettre aux urgentistes de faire un diagnostic beaucoup plus précis", a-t-il ajouté, précisant que d'autres tests sont nécessaires avant une éventuelle commercialisation.
Parmi les rares professionnels à avoir essayé ce bandeau noir, plutôt discret, l'international australien Israel Folau (38 sélections).
Si il s'est réjoui de ne pas avoir subi de commotions cérébrales dans sa carrière jusqu'ici, l'arrière de 26 ans a souligné auprès du Daily Telegraph combien il était important de "sensibiliser sur ces questions".
Le bandeau peut aussi signaler les effets d'un contact qui paraît inoffensif à l'oeil nu, avec un dispositif de lumières LED, qui signale la gravité de l'impact.
Le prototype a été testé en Australie sur des joueurs de rugby amateur, afin d'affiner sa conception et le rendre capable d’enregistrer également ces petits chocs qui peuvent avoir un effet cumulatif.
"Ce ne sont pas forcément un ou deux gros chocs, mais les coups répétés à la tête qui peuvent conduire aux problèmes à long-terme que connaissent les joueurs", conclut le chercheur Alan Pearce.
Ce bandeau, appelée "brainBAND", est muni de capteurs qui pourraient transmettre en temps réel aux médecins, aux entraîneurs et aux arbitres, l'importance d'un choc à la tête subi par un joueur sur le terrain.
Le spécialiste des neurosciences Alan Pearce souligne qu'actuellement la question de laisser ou non un joueur sur la pelouse après un gros choc est tranchée de manière complètement subjective.
"Cette technologie indiquera en temps réel ce que le joueur a à la tête, avec une mesure objective qui permet de prendre une décision", a expliqué à l'AFP ce chercheur de la Swinburne University, basée à Melbourne.
"Les joueurs peuvent aussi emmener directement les données quand ils se rendent à l’hôpital, et permettre aux urgentistes de faire un diagnostic beaucoup plus précis", a-t-il ajouté, précisant que d'autres tests sont nécessaires avant une éventuelle commercialisation.
Parmi les rares professionnels à avoir essayé ce bandeau noir, plutôt discret, l'international australien Israel Folau (38 sélections).
Si il s'est réjoui de ne pas avoir subi de commotions cérébrales dans sa carrière jusqu'ici, l'arrière de 26 ans a souligné auprès du Daily Telegraph combien il était important de "sensibiliser sur ces questions".
Le bandeau peut aussi signaler les effets d'un contact qui paraît inoffensif à l'oeil nu, avec un dispositif de lumières LED, qui signale la gravité de l'impact.
Le prototype a été testé en Australie sur des joueurs de rugby amateur, afin d'affiner sa conception et le rendre capable d’enregistrer également ces petits chocs qui peuvent avoir un effet cumulatif.
"Ce ne sont pas forcément un ou deux gros chocs, mais les coups répétés à la tête qui peuvent conduire aux problèmes à long-terme que connaissent les joueurs", conclut le chercheur Alan Pearce.