Moscou, Russie | AFP | mardi 05/07/2021 - Un avion de ligne russe transportant une vingtaine de passagers et six membres d'équipage a disparu des radars mardi dans la péninsule du Kamtchatka, en Extrême-Orient russe, ont annoncé des responsables locaux.
L'appareil, un Antonov An-26 de conception soviétique, effectuait la liaison entre la capitale régionale Petropavlovsk-Kamchatski et la petite ville côtière de Palana quand il a cessé d'émettre, a expliqué à l'AFP une porte-parole du bureau du procureur régional chargée des transports, Valentina Glazova.
Selon elle, l'avion transportait 23 passagers et six membres d'équipage, les agences de presse russes citant des responsables locaux affirmant de leur côté que 28 personnes dont six membres d'équipage étaient à bord.
"Les efforts de recherche et de sauvetage sont en cours", a ajouté Mme Glazova. "Tout ce qu'on sait pour l'instant, c'est que le contact avec l'avion a été perdu et qu'il n'a pas atterri".
L'avion était opéré par une petite compagnie locale du Kamtchatka, immense péninsule très peu peuplée de l'extrême est de la Russie.
Selon le vice-président du territoire du Kamtchatka Alexandre Zabolitchenko, cité par les agences, l'appareil a cessé d'émettre à neuf kilomètres de son lieu de destination.
La plupart des passagers étaient originaires de Palana, ville d'un peu moins de 3.000 habitants. La cheffe de cette municipalité, Olga Mokhiriova, et un enfant né en 2014 étaient à bord, selon une liste publiée sur le site de l'administration régionale.
Une source a affirmé à l'agence de presse publique TASS que l'avion pourrait s'être abîmé en mer, tandis qu'une autre a déclaré à l'agence Interfax qu'il s'est probablement écrasé près d'une mine de charbon proche de Palana.
Les services de secours ont affirmé à l'agence Ria Novosti que des bateaux avaient été envoyés près de la zone du crash.
Deux hélicoptères ont été mobilisés pour rechercher l'appareil et des équipes de secouristes se tiennent en réserve prêtes à intervenir, ont affirmé les agences russes.
Problèmes de sécurité
Avion de transport des forces militaires soviétiques et de leurs alliés à partir des années 1960, l'Antonov An-26 a été produit de 1969 à 1986 et aussi développé pour un usage civil. Il a connu de nombreux accidents mortels, le dernier au Kazakhstan, en mars dernier, quand un crash a tué quatre militaires.
En septembre 2020, 26 personnes, en majorité des étudiants d'une école militaire avaient été tués lors du crash à Kharkiv. En mars 2018, un An-26 de l'armée russe s'était aussi écrasé à son atterrissage sur la base russe de Hmeimin en Syrie, tuant les 39 militaires à bord.
La Russie, longtemps connue pour ses accidents d'avion, a nettement amélioré sa sécurité aérienne depuis les années 2000, à mesure que les principales compagnies du pays abandonnaient leurs vieillissants appareils soviétiques pour des avions plus modernes.
Mais îes problèmes de maintenance et le respect parfois laxiste des règles de sécurité posent toujours un problème.
En mai 2019, un Soukhoï Superjet de la compagnie nationale Aeroflot a pris feu après un atterrissage d'urgence à l'aéroport Cheremetievo de Moscou, tuant 41 des 78 personnes à bord.
En février 2018, un Antonov An-148 de la compagnie Saratov Airlines s'était écrasé peu après son décollage près de Moscou, tuant les 71 personnes à bord. Une enquête avait déterminé qu'une erreur humaine était à l'origine de l'accident.
La Russie connaît aussi fréquemment des incidents non mortels, forçant les vols à être déroutés ou à des atterrissages d'urgence généralement dus à des problèmes techniques.
L'appareil, un Antonov An-26 de conception soviétique, effectuait la liaison entre la capitale régionale Petropavlovsk-Kamchatski et la petite ville côtière de Palana quand il a cessé d'émettre, a expliqué à l'AFP une porte-parole du bureau du procureur régional chargée des transports, Valentina Glazova.
Selon elle, l'avion transportait 23 passagers et six membres d'équipage, les agences de presse russes citant des responsables locaux affirmant de leur côté que 28 personnes dont six membres d'équipage étaient à bord.
"Les efforts de recherche et de sauvetage sont en cours", a ajouté Mme Glazova. "Tout ce qu'on sait pour l'instant, c'est que le contact avec l'avion a été perdu et qu'il n'a pas atterri".
L'avion était opéré par une petite compagnie locale du Kamtchatka, immense péninsule très peu peuplée de l'extrême est de la Russie.
Selon le vice-président du territoire du Kamtchatka Alexandre Zabolitchenko, cité par les agences, l'appareil a cessé d'émettre à neuf kilomètres de son lieu de destination.
La plupart des passagers étaient originaires de Palana, ville d'un peu moins de 3.000 habitants. La cheffe de cette municipalité, Olga Mokhiriova, et un enfant né en 2014 étaient à bord, selon une liste publiée sur le site de l'administration régionale.
Une source a affirmé à l'agence de presse publique TASS que l'avion pourrait s'être abîmé en mer, tandis qu'une autre a déclaré à l'agence Interfax qu'il s'est probablement écrasé près d'une mine de charbon proche de Palana.
Les services de secours ont affirmé à l'agence Ria Novosti que des bateaux avaient été envoyés près de la zone du crash.
Deux hélicoptères ont été mobilisés pour rechercher l'appareil et des équipes de secouristes se tiennent en réserve prêtes à intervenir, ont affirmé les agences russes.
Problèmes de sécurité
Avion de transport des forces militaires soviétiques et de leurs alliés à partir des années 1960, l'Antonov An-26 a été produit de 1969 à 1986 et aussi développé pour un usage civil. Il a connu de nombreux accidents mortels, le dernier au Kazakhstan, en mars dernier, quand un crash a tué quatre militaires.
En septembre 2020, 26 personnes, en majorité des étudiants d'une école militaire avaient été tués lors du crash à Kharkiv. En mars 2018, un An-26 de l'armée russe s'était aussi écrasé à son atterrissage sur la base russe de Hmeimin en Syrie, tuant les 39 militaires à bord.
La Russie, longtemps connue pour ses accidents d'avion, a nettement amélioré sa sécurité aérienne depuis les années 2000, à mesure que les principales compagnies du pays abandonnaient leurs vieillissants appareils soviétiques pour des avions plus modernes.
Mais îes problèmes de maintenance et le respect parfois laxiste des règles de sécurité posent toujours un problème.
En mai 2019, un Soukhoï Superjet de la compagnie nationale Aeroflot a pris feu après un atterrissage d'urgence à l'aéroport Cheremetievo de Moscou, tuant 41 des 78 personnes à bord.
En février 2018, un Antonov An-148 de la compagnie Saratov Airlines s'était écrasé peu après son décollage près de Moscou, tuant les 71 personnes à bord. Une enquête avait déterminé qu'une erreur humaine était à l'origine de l'accident.
La Russie connaît aussi fréquemment des incidents non mortels, forçant les vols à être déroutés ou à des atterrissages d'urgence généralement dus à des problèmes techniques.