Tahiti, le 31 octobre 2023 – Un ancien militaire de 48 ans a été condamné lundi en comparution immédiate à un an de prison ferme pour des violences commises sur sa femme et mère de leurs deux enfants.
Parmi les cinq hommes jugés en comparution immédiate lundi, le tribunal correctionnel s'est notamment penché sur le cas d'un ancien militaire de 48 ans poursuivi pour deux épisodes de violences commises sur sa compagne et mère de leurs deux enfants. Le 24 septembre, la victime avait déposé une première plainte à la gendarmerie après avoir reçu plusieurs coups de poing et de pied sur fond de dispute conjugale et en présence de leur fils de 7 ans. Informé le 27 octobre par un appel des gendarmes du fait qu'il allait être convoqué pour s'expliquer sur ces premières violences, le prévenu s'en était de nouveau pris à sa compagne qui s'était vu prescrire trois jours d'incapacité totale du travail. Les auditions de l'homme et la femme avaient par ailleurs permis d'établir que l'ancien militaire, qui vit désormais de la pêche, avait une maîtresse avec laquelle il passe une grande partie de ses week-ends.
Lors de son procès lundi, le quadragénaire – déjà condamné à dix reprises dont trois fois déjà pour avoir frappé sa concubine – a reconnu les faits en assurant qu'il allait “quitter” sa femme, la “laisser” et aller vivre avec sa maîtresse. Entendue, la victime a contesté ces affirmations en expliquant au tribunal qu'elle avait déjà “chassé” son conjoint à plusieurs reprises, mais que ce dernier revenait toujours au domicile familial car il n'avait pas de toit. Tel que cela est ressorti de l'enquête de personnalité, elle a cependant confirmé que son conjoint s'occupait de leurs enfants en allant les chercher à l'école et en préparant leurs repas.
Manque d'évolution
En l'absence apparente de remords du prévenu, le procureur de la République s'est dit très “inquiet” quant au manque d'évolution de ce dernier. Lors de ses réquisitions, il a assuré que la victime avait été “abaissée au rang d'objet” pour devenir le “déversoir” de la colère et de la frustration de son conjoint. “Malgré son passif, il a encore agi avec violence et empêche sa concubine de sortir de cet enfer et lieu d'oppression qu'est devenue leur vie conjugale.” Avant de requérir un an de prison ferme, le représentant du ministère public a requis le retrait de l'exercice de l'autorité parentale, une demande peu fréquente en comparution immédiate.
Constitué pour la défense du pêcheur, Me John Tefan a évoqué une “affaire un peu curieuse” où les motifs du conflit entre le couple demeurent “confus”. Rappelant que son client avait reconnu les faits et qu'il n'y avait aucune contestation de sa part sur les coups portés, l'avocat a cependant tenté de convaincre le tribunal que l'homme n'était pas ni “l'ennemi public n°1” ni un “délinquant endurci”. Après en avoir délibéré, les magistrats ont finalement condamné l'intéressé à un an de prison ferme.
Parmi les cinq hommes jugés en comparution immédiate lundi, le tribunal correctionnel s'est notamment penché sur le cas d'un ancien militaire de 48 ans poursuivi pour deux épisodes de violences commises sur sa compagne et mère de leurs deux enfants. Le 24 septembre, la victime avait déposé une première plainte à la gendarmerie après avoir reçu plusieurs coups de poing et de pied sur fond de dispute conjugale et en présence de leur fils de 7 ans. Informé le 27 octobre par un appel des gendarmes du fait qu'il allait être convoqué pour s'expliquer sur ces premières violences, le prévenu s'en était de nouveau pris à sa compagne qui s'était vu prescrire trois jours d'incapacité totale du travail. Les auditions de l'homme et la femme avaient par ailleurs permis d'établir que l'ancien militaire, qui vit désormais de la pêche, avait une maîtresse avec laquelle il passe une grande partie de ses week-ends.
Lors de son procès lundi, le quadragénaire – déjà condamné à dix reprises dont trois fois déjà pour avoir frappé sa concubine – a reconnu les faits en assurant qu'il allait “quitter” sa femme, la “laisser” et aller vivre avec sa maîtresse. Entendue, la victime a contesté ces affirmations en expliquant au tribunal qu'elle avait déjà “chassé” son conjoint à plusieurs reprises, mais que ce dernier revenait toujours au domicile familial car il n'avait pas de toit. Tel que cela est ressorti de l'enquête de personnalité, elle a cependant confirmé que son conjoint s'occupait de leurs enfants en allant les chercher à l'école et en préparant leurs repas.
Manque d'évolution
En l'absence apparente de remords du prévenu, le procureur de la République s'est dit très “inquiet” quant au manque d'évolution de ce dernier. Lors de ses réquisitions, il a assuré que la victime avait été “abaissée au rang d'objet” pour devenir le “déversoir” de la colère et de la frustration de son conjoint. “Malgré son passif, il a encore agi avec violence et empêche sa concubine de sortir de cet enfer et lieu d'oppression qu'est devenue leur vie conjugale.” Avant de requérir un an de prison ferme, le représentant du ministère public a requis le retrait de l'exercice de l'autorité parentale, une demande peu fréquente en comparution immédiate.
Constitué pour la défense du pêcheur, Me John Tefan a évoqué une “affaire un peu curieuse” où les motifs du conflit entre le couple demeurent “confus”. Rappelant que son client avait reconnu les faits et qu'il n'y avait aucune contestation de sa part sur les coups portés, l'avocat a cependant tenté de convaincre le tribunal que l'homme n'était pas ni “l'ennemi public n°1” ni un “délinquant endurci”. Après en avoir délibéré, les magistrats ont finalement condamné l'intéressé à un an de prison ferme.