Tahiti, le 16 janvier 2024 – Un homme de 30 ans a été condamné mardi par le tribunal correctionnel pour des attouchements sexuels commis sur sa nièce mineure.
L'affaire d'abus sexuels sur mineure de moins de 15 ans jugée mardi devant le tribunal correctionnel avait émergé à la faveur d'une mission de prévention menée par la gendarmerie dans un collège de Tahiti. Alors que les militaires abordaient la question des violences sexuelles, une adolescente de 14 ans leur avait expliqué qu'elle avait été victime d'abus de la part de son oncle paternelle à plusieurs reprises. La mineure avait jusque-là gardé le silence car elle pensait ne pas être crue au sein de sa famille.
Placé en garde à vue suite à ces déclarations, l'oncle de la victime, un ouvrier né en 1994, avait reconnu les faits en sous-entendant cependant que sa nièce, “provocatrice”, l'avait “chauffé”. Lors de son audition, l'homme avait même relaté des abus qui n'avaient pas été dénoncés par la victime elle-même. Une victime atteinte, selon un psychologue, d'un stress post-traumatique, d'angoisses et de crises de paranoïa à mettre en lien avec les abus qu'elle avait subis.
“Amour sans désir”
Placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de cette affaire, le trentenaire a donc comparu libre mardi devant le tribunal correctionnel. Ne semblant pas mesurer l'ampleur de ses propos, le prévenu a réaffirmé à la barre qu'il avait pu trouver sa nièce – âgée de 11 ans lors de la première agression – “provocatrice”. Il a ensuite expliqué qu'il l'avait aimée d'un “amour sans désir”, c’est-à-dire un amour où l'on ne “franchit pas les limites”. Ce à quoi le président du tribunal lui a justement fait remarquer qu'il se trouvait devant la justice car il avait largement franchi lesdites limites.
“Encore un dossier d'agression sexuelle”, a déploré le procureur de la République lors de ses réquisitions en dénonçant le fait que le prévenu, s'il reconnaît “la matérialité des faits”, tente d'en attribuer la cause à une enfant. Alors que le représentant du ministère public avait requis deux ans de prison avec sursis à l'encontre de l'ouvrier, l'homme a finalement été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis. Il devra notamment se faire soigner et est désormais inscrit au Fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais).
L'affaire d'abus sexuels sur mineure de moins de 15 ans jugée mardi devant le tribunal correctionnel avait émergé à la faveur d'une mission de prévention menée par la gendarmerie dans un collège de Tahiti. Alors que les militaires abordaient la question des violences sexuelles, une adolescente de 14 ans leur avait expliqué qu'elle avait été victime d'abus de la part de son oncle paternelle à plusieurs reprises. La mineure avait jusque-là gardé le silence car elle pensait ne pas être crue au sein de sa famille.
Placé en garde à vue suite à ces déclarations, l'oncle de la victime, un ouvrier né en 1994, avait reconnu les faits en sous-entendant cependant que sa nièce, “provocatrice”, l'avait “chauffé”. Lors de son audition, l'homme avait même relaté des abus qui n'avaient pas été dénoncés par la victime elle-même. Une victime atteinte, selon un psychologue, d'un stress post-traumatique, d'angoisses et de crises de paranoïa à mettre en lien avec les abus qu'elle avait subis.
“Amour sans désir”
Placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de cette affaire, le trentenaire a donc comparu libre mardi devant le tribunal correctionnel. Ne semblant pas mesurer l'ampleur de ses propos, le prévenu a réaffirmé à la barre qu'il avait pu trouver sa nièce – âgée de 11 ans lors de la première agression – “provocatrice”. Il a ensuite expliqué qu'il l'avait aimée d'un “amour sans désir”, c’est-à-dire un amour où l'on ne “franchit pas les limites”. Ce à quoi le président du tribunal lui a justement fait remarquer qu'il se trouvait devant la justice car il avait largement franchi lesdites limites.
“Encore un dossier d'agression sexuelle”, a déploré le procureur de la République lors de ses réquisitions en dénonçant le fait que le prévenu, s'il reconnaît “la matérialité des faits”, tente d'en attribuer la cause à une enfant. Alors que le représentant du ministère public avait requis deux ans de prison avec sursis à l'encontre de l'ouvrier, l'homme a finalement été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis. Il devra notamment se faire soigner et est désormais inscrit au Fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais).