Tahiti, le 15 juillet 2024 – Un détenu de 39 ans a été condamné, lundi en comparution immédiate, à un an de prison ferme pour des violences commises sur un surveillant pénitentiaire de Nuutania, le 11 juillet, dans la cour de promenade de la prison.
Le tribunal correctionnel a jugé, lundi, un homme de 39 actuellement incarcéré à Nuutania dans le cadre d’une affaire de vols avec effraction à l’issue de laquelle le tribunal correctionnel avait délivré un mandat d’arrêt à son encontre. Le trentenaire, sans emploi ni domicile lorsqu’il n’est pas détenu, était cette fois jugé pour avoir commis des violences sur un surveillant pénitentiaire de la prison.
Le 11 juillet dernier, le prévenu s’était blessé au bras en tentant d’escalader un bâtiment de la prison pour récupérer un objet projeté de l’extérieur. Alors que les gardiens se trouvant dans la cour de promenade lui demandaient de se rendre à l’infirmerie, l’individu avait porté un violent coup de pied au visage de l’un d’entre eux, lui occasionnant ainsi deux jours d’incapacité totale de travail.
Dossier étayé par la vidéosurveillance
Jugé en état de récidive légale, le trentenaire, déjà condamné à dix reprises pour des vols, un outrage et des violences, a expliqué à la barre du tribunal lundi qu’il avait été victime d’une crise d’épilepsie lors de l’intervention des gardiens en reprochant à ces derniers de l’avoir mis au sol pour le menotter. L’homme, qui avait été déscolarisé sans avoir terminé le collège, a ensuite expliqué qu’il était père d’une fille qu’il avait, à sa naissance, confiée à sa famille.
Face à un “dossier simple” et objectivement étayé par les images extraites des caméras de vidéosurveillance de Nuutania, le procureur de la République a dénoncé, lors des réquisitions, le comportement du prévenu, un homme qui “devient violent lorsqu’il n’a pas ce qu’il veut”. Dénonçant des “faits inadmissibles”, il a requis un an de prison ferme à l’encontre du prévenu. L’avocate de ce dernier, Me Betty Hayoun, a pour sa part assuré que son client, pris de “peur” en voyant arriver les gardiens, avait bien été victime d’une crise d’épilepsie. “Il aurait fallu creuser un peu plus afin de déterminer si ce coup de pied n’aurait pas pu être donné de manière involontaire”, a-t-elle conclu.
Après en avoir délibéré, le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public en le condamnant à un an de prison ferme. Il devra verser 100 000 francs à la victime au titre du préjudice moral.
Le tribunal correctionnel a jugé, lundi, un homme de 39 actuellement incarcéré à Nuutania dans le cadre d’une affaire de vols avec effraction à l’issue de laquelle le tribunal correctionnel avait délivré un mandat d’arrêt à son encontre. Le trentenaire, sans emploi ni domicile lorsqu’il n’est pas détenu, était cette fois jugé pour avoir commis des violences sur un surveillant pénitentiaire de la prison.
Le 11 juillet dernier, le prévenu s’était blessé au bras en tentant d’escalader un bâtiment de la prison pour récupérer un objet projeté de l’extérieur. Alors que les gardiens se trouvant dans la cour de promenade lui demandaient de se rendre à l’infirmerie, l’individu avait porté un violent coup de pied au visage de l’un d’entre eux, lui occasionnant ainsi deux jours d’incapacité totale de travail.
Dossier étayé par la vidéosurveillance
Jugé en état de récidive légale, le trentenaire, déjà condamné à dix reprises pour des vols, un outrage et des violences, a expliqué à la barre du tribunal lundi qu’il avait été victime d’une crise d’épilepsie lors de l’intervention des gardiens en reprochant à ces derniers de l’avoir mis au sol pour le menotter. L’homme, qui avait été déscolarisé sans avoir terminé le collège, a ensuite expliqué qu’il était père d’une fille qu’il avait, à sa naissance, confiée à sa famille.
Face à un “dossier simple” et objectivement étayé par les images extraites des caméras de vidéosurveillance de Nuutania, le procureur de la République a dénoncé, lors des réquisitions, le comportement du prévenu, un homme qui “devient violent lorsqu’il n’a pas ce qu’il veut”. Dénonçant des “faits inadmissibles”, il a requis un an de prison ferme à l’encontre du prévenu. L’avocate de ce dernier, Me Betty Hayoun, a pour sa part assuré que son client, pris de “peur” en voyant arriver les gardiens, avait bien été victime d’une crise d’épilepsie. “Il aurait fallu creuser un peu plus afin de déterminer si ce coup de pied n’aurait pas pu être donné de manière involontaire”, a-t-elle conclu.
Après en avoir délibéré, le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public en le condamnant à un an de prison ferme. Il devra verser 100 000 francs à la victime au titre du préjudice moral.