Tahiti, le 29 octobre 2024 - Ce mardi, le tribunal correctionnel de Papeete a jugé une affaire de violence conjugale au sein d’un couple séparé depuis les faits. Au cours d'une dispute, la jeune femme a blessé son compagnon à la cuisse avec un couteau, le laissant avec une plaie profonde de "5 centimètres de bord nette". Enceinte de leur enfant, elle a été condamnée à un an de prison avec deux années de sursis probatoire.
Elle lui plante un couteau dans la cuisse lors d'une querelle conjugale. Ce mardi, le tribunal correctionnel de Papeete s'est penché sur le cas d’une dispute de couple, terminée dans le sang. À la barre, ce couple d’une vingtaine d’années, désormais séparé depuis les faits, se présente sans s'adresser un regard. La jeune femme, enceinte de leur enfant, reconnaît les faits qui lui sont reprochés et admet avoir été violente envers son compagnon.
Selon ses dires la prévenue prend plaisir à "l’embêter", et à le gifler régulièrement allant jusqu'à affirmer à la barre : "Il est soumis à moi. Lui ne lève jamais la main sur moi." Son compagnon, explique de son côté avoir "souvent demandé d’arrêter" ce cycle de violence.
Mais cette fois-ci, lors de leur dernière dispute, les choses prennent un tournant plus dramatique. Une dispute éclate et, au paroxysme de la colère, la jeune femme se saisit d'un couteau de cuisine, causant à son compagnon une profonde entaille de cinq centimètres de bord nette dans la cuisse, qualifiée "d’impressionnante" par le tribunal. La blessure, nécessitant quinze jours d’interruption temporaire de travail (ITT), continue de le faire souffrir, au point de compromettre son entrée à l’armée.
"C’est du à colère"
Les événements s’enchaînent rapidement : tout débute par une altercation lors de laquelle la jeune femme déchire la pièce d’identité de son compagnon, qui refuse de répondre à l'une de ses questions. Elle en vient ensuite aux coups de poing, puis aux insultes réciproques. La tension monte, et elle attrape un balai pour le frapper. Son compagnon réussit à s’en saisir, ce qui entraîne deux hématomes légers chez la jeune femme. Ce geste, qui semble être un dernier acte de défense, déclenche alors chez elle une rage plus intense, l’incitant à saisir un couteau de cuisine. Après plusieurs tentatives pour l'atteindre, elle finit par le blesser. "C’est du à colère… Elle a pris le couteau dans le placard, j’ai essayé de l’en empêcher, de l’éviter, mais elle a fini par m’avoir", explique le compagnon à la barre. "On s'est disputé, c'est parti tout seul, je n'ai pas fait exprès" s'est-elle de son côté timidement justifiée à la barre. Les gendarmes, dépêchaient sur les lieux, ont découvert la femme en pleur dans le jardin.
Un an de sursis
Lors de sa plaidoirie, le procureur évoque le "comportement problématique" de la concubine et réclame huit mois de prison avec sursis, assortis d’un suivi psychologique, pour la jeune femme, et trois mois avec sursis pour son compagnon. L’avocate du jeune homme, décrit une relation "perverse", affirmant que son client a subi un "véritable calvaire". "La peine requise est excessive dans le sens où il a juste récupéré un balais et l'a à peine touché"
Quant à l’avocate de la prévenue, elle tente de nuancer en rappelant les violences intrafamiliales que sa cliente a subies dans son enfance, la décrivant comme "une jeune femme perdue" qui pourrait être influencée par sa grossesse, insistant que "les femmes enceintes peuvent avoir un comportement différent".
Après délibération, le tribunal condamne la jeune femme à un an de prison avec sursis probatoire de deux ans, assorti d’une obligation de soins et d’indemnisation de la victime. Quant à l'homme, il écope d’une amende de 30 000 francs.
Elle lui plante un couteau dans la cuisse lors d'une querelle conjugale. Ce mardi, le tribunal correctionnel de Papeete s'est penché sur le cas d’une dispute de couple, terminée dans le sang. À la barre, ce couple d’une vingtaine d’années, désormais séparé depuis les faits, se présente sans s'adresser un regard. La jeune femme, enceinte de leur enfant, reconnaît les faits qui lui sont reprochés et admet avoir été violente envers son compagnon.
Selon ses dires la prévenue prend plaisir à "l’embêter", et à le gifler régulièrement allant jusqu'à affirmer à la barre : "Il est soumis à moi. Lui ne lève jamais la main sur moi." Son compagnon, explique de son côté avoir "souvent demandé d’arrêter" ce cycle de violence.
Mais cette fois-ci, lors de leur dernière dispute, les choses prennent un tournant plus dramatique. Une dispute éclate et, au paroxysme de la colère, la jeune femme se saisit d'un couteau de cuisine, causant à son compagnon une profonde entaille de cinq centimètres de bord nette dans la cuisse, qualifiée "d’impressionnante" par le tribunal. La blessure, nécessitant quinze jours d’interruption temporaire de travail (ITT), continue de le faire souffrir, au point de compromettre son entrée à l’armée.
"C’est du à colère"
Les événements s’enchaînent rapidement : tout débute par une altercation lors de laquelle la jeune femme déchire la pièce d’identité de son compagnon, qui refuse de répondre à l'une de ses questions. Elle en vient ensuite aux coups de poing, puis aux insultes réciproques. La tension monte, et elle attrape un balai pour le frapper. Son compagnon réussit à s’en saisir, ce qui entraîne deux hématomes légers chez la jeune femme. Ce geste, qui semble être un dernier acte de défense, déclenche alors chez elle une rage plus intense, l’incitant à saisir un couteau de cuisine. Après plusieurs tentatives pour l'atteindre, elle finit par le blesser. "C’est du à colère… Elle a pris le couteau dans le placard, j’ai essayé de l’en empêcher, de l’éviter, mais elle a fini par m’avoir", explique le compagnon à la barre. "On s'est disputé, c'est parti tout seul, je n'ai pas fait exprès" s'est-elle de son côté timidement justifiée à la barre. Les gendarmes, dépêchaient sur les lieux, ont découvert la femme en pleur dans le jardin.
Un an de sursis
Lors de sa plaidoirie, le procureur évoque le "comportement problématique" de la concubine et réclame huit mois de prison avec sursis, assortis d’un suivi psychologique, pour la jeune femme, et trois mois avec sursis pour son compagnon. L’avocate du jeune homme, décrit une relation "perverse", affirmant que son client a subi un "véritable calvaire". "La peine requise est excessive dans le sens où il a juste récupéré un balais et l'a à peine touché"
Quant à l’avocate de la prévenue, elle tente de nuancer en rappelant les violences intrafamiliales que sa cliente a subies dans son enfance, la décrivant comme "une jeune femme perdue" qui pourrait être influencée par sa grossesse, insistant que "les femmes enceintes peuvent avoir un comportement différent".
Après délibération, le tribunal condamne la jeune femme à un an de prison avec sursis probatoire de deux ans, assorti d’une obligation de soins et d’indemnisation de la victime. Quant à l'homme, il écope d’une amende de 30 000 francs.