GUERET, 31 décembre 2010 (AFP) - Un agriculteur de la petite localité de Gouzougnat, en plein coeur de la Creuse, a eu la surprise de recevoir peu avant Noël un PV pour avoir garé son tracteur rue du Faubourg Saint-Denis à Paris, à près de 400 km de son exploitation, a-t-il expliqué vendredi à l'AFP.
"Le 22 décembre, j'ai reçu une enveloppe. En l'ouvrant, j'ai constaté que c'était un PV (...). J'ai vu ensuite que la plaque d'immatriculation qui figurait sur l'amende était celle de mon tracteur (...). Et en regardant d'un peu plus près la date, l'heure et le lieu, j'ai vu que c'était le 1er décembre, à 10H28, rue du Faubourg Saint-Denis à Paris", a raconté Patrick Pilak, 49 ans.
Pour cet agriculteur installé en bio depuis 1998, il s'agit d'une erreur manifeste puisque ce jour-là, s'il était bel et bien au volant de son tracteur, c'était pour travailler sur son exploitation et certainement pas pour circuler dans les rues de la capitale.
Autre incohérence: la contravention, qui épingle un "non acquittement de redevance" et réclame 11 euros, indique que le véhicule incriminé est de marque Ford. Or, "mon tracteur, c'est un Renault", fait valoir l'agriculteur qui conteste catégoriquement l'infraction: il a rempli le bordereau de réclamation figurant au dos du PV, qu'il a accompagné d'une lettre teintée d'ironie.
"J'ai expliqué que le véhicule qui avait commis l'infraction était un tracteur agricole. Et j'ai écrit que si je voulais me rendre à Paris, je ne le ferais certainement pas en tracteur!", s'amuse-t-il, soulignant qu'à la vitesse de 15 km/h, il lui faudrait plus de 24 heures pour aller de Gouzougnat à Paris.
Et si le fait que l'infraction supposée ait été commise non loin de la rue Saint-Denis, réputée pour être un lieu de prostitution, rajoute du sel à sa mésaventure, M. Pilak assure qu'il n'a eu droit à aucune scène de ménage de la part de son épouse...
dsa/bfa
"Le 22 décembre, j'ai reçu une enveloppe. En l'ouvrant, j'ai constaté que c'était un PV (...). J'ai vu ensuite que la plaque d'immatriculation qui figurait sur l'amende était celle de mon tracteur (...). Et en regardant d'un peu plus près la date, l'heure et le lieu, j'ai vu que c'était le 1er décembre, à 10H28, rue du Faubourg Saint-Denis à Paris", a raconté Patrick Pilak, 49 ans.
Pour cet agriculteur installé en bio depuis 1998, il s'agit d'une erreur manifeste puisque ce jour-là, s'il était bel et bien au volant de son tracteur, c'était pour travailler sur son exploitation et certainement pas pour circuler dans les rues de la capitale.
Autre incohérence: la contravention, qui épingle un "non acquittement de redevance" et réclame 11 euros, indique que le véhicule incriminé est de marque Ford. Or, "mon tracteur, c'est un Renault", fait valoir l'agriculteur qui conteste catégoriquement l'infraction: il a rempli le bordereau de réclamation figurant au dos du PV, qu'il a accompagné d'une lettre teintée d'ironie.
"J'ai expliqué que le véhicule qui avait commis l'infraction était un tracteur agricole. Et j'ai écrit que si je voulais me rendre à Paris, je ne le ferais certainement pas en tracteur!", s'amuse-t-il, soulignant qu'à la vitesse de 15 km/h, il lui faudrait plus de 24 heures pour aller de Gouzougnat à Paris.
Et si le fait que l'infraction supposée ait été commise non loin de la rue Saint-Denis, réputée pour être un lieu de prostitution, rajoute du sel à sa mésaventure, M. Pilak assure qu'il n'a eu droit à aucune scène de ménage de la part de son épouse...
dsa/bfa