LONDRES, 20 juin 2011 (AFP) - Un homme d'affaires écossais a jeté dans les toilettes des billets de vingt livres (22 euros), faux selon sa banque, avant de s'apercevoir quelques jours plus tard que celle-ci l'avait induit en erreur, a rapporté lundi le Daily Telegraph.
L'homme, résidant dans l'île de Lewis dans l'archipel des Hébrides, s'est ainsi délesté de quelque 200 livres de billets qui provenaient, selon lui, pour la plupart d'un distributeur et que sa banque venait de lui refuser pensant que c'était de la fausse monnaie.
D'autres établissements de la région avaient refusé des coupures, après avoir été mises en garde contre des faussaires soupçonnés d'opérer dans le secteur.
"J'ai déchiré les billets et je les ai jetés dans les toilettes car je ne voulais pas qu'ils restent en circulation", a expliqué l'homme d'affaires au journal, sous couvert d'anonymat.
Malheureusement, l'analyse menée ensuite par l'Agence britannique contre le crime organisé a prouvé - mais trop tard- que ces coupures étaient authentiques.
"Je pensais faire mon devoir. Mais comment vais-je arriver à prouver ma bonne foi et qui va me rembourser?", s'est lamenté l'homme d'affaires, déplorant le "manque de formation du personnel de la banque pour repérer les faux billets".
Interrogé par le journal, un porte-parole de l'établissement a assuré que celui-ci disposait "de procédures (de vérification) solides et conformes aux pratiques en vigueur dans le secteur".
na/dh/kat
L'homme, résidant dans l'île de Lewis dans l'archipel des Hébrides, s'est ainsi délesté de quelque 200 livres de billets qui provenaient, selon lui, pour la plupart d'un distributeur et que sa banque venait de lui refuser pensant que c'était de la fausse monnaie.
D'autres établissements de la région avaient refusé des coupures, après avoir été mises en garde contre des faussaires soupçonnés d'opérer dans le secteur.
"J'ai déchiré les billets et je les ai jetés dans les toilettes car je ne voulais pas qu'ils restent en circulation", a expliqué l'homme d'affaires au journal, sous couvert d'anonymat.
Malheureusement, l'analyse menée ensuite par l'Agence britannique contre le crime organisé a prouvé - mais trop tard- que ces coupures étaient authentiques.
"Je pensais faire mon devoir. Mais comment vais-je arriver à prouver ma bonne foi et qui va me rembourser?", s'est lamenté l'homme d'affaires, déplorant le "manque de formation du personnel de la banque pour repérer les faux billets".
Interrogé par le journal, un porte-parole de l'établissement a assuré que celui-ci disposait "de procédures (de vérification) solides et conformes aux pratiques en vigueur dans le secteur".
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