Uluru, Australie | AFP | vendredi 24/10/2019 - Uluru, célèbre formation rocheuse au coeur du désert australien, a été définitivement fermé vendredi soir aux grimpeurs, après un afflux de touristes durant toute la journée pour tenter une dernière fois l'ascension de ce rocher considéré comme sacré dans la culture aborigène.
Au coucher du soleil, après la descente des derniers touristes, les gardes ont définitivement refermé les portes d'accès au monolithe géant aux teintes rouges. Haut de 348 mètres et également connu sous le nom d'Ayers Rock, il avait été ouvert aux touristes dans les années 1950.
L'interdiction avait été décidée en 2017 par les propriétaires du site, les aborigènes Anangu, qui vénèrent le lieu depuis des dizaines de milliers d'années. Avant cette décision, des panneaux avaient déjà été installés pour inciter les visiteurs à ne pas entreprendre l'escalade d'Uluru, mais ceux-ci n'y prêtaient pas attention.
Ces derniers mois, une vague de touristes désireux de se retrouver en haut d'Uluru avant l'entrée en vigueur de l'interdiction a déferlé sur le site.
Vendredi matin, des centaines de personnes ont attendu pendant des heures l'autorisation d'entamer la montée, interdite jusqu'en milieu de matinée en raison de vents violents.
"Je suis juste venu pour voir mais quand j'ai appris que c'était la dernière fois qu'il était possible (de faire l'ascension), j'ai décidé d'essayer", a expliqué à l'AFP un touriste polonais, Matt Oswiecimiki, âgé de 29 ans.
Tout en estimant "normale" une telle interdiction par respect pour le peuple Anangu, il était déterminé à saisir l'occasion de pouvoir escalader une dernière fois le rocher.
Pour de nombreux touristes, l'escalade d'Uluru fait partie des choses à faire absolument quand on visite l'Australie.
Mais les aborigènes Anangu ont décidé d'interdire cette ascension, notamment pour protéger Uluru contre des dommages environnementaux et assurer la sécurité des visiteurs.
Certains regrettaient également que ce lieu célèbre soit devenu "un parc à thème".
Les touristes seront toujours autorisés à visiter le parc national d'Uluru-Kata Tjuta dans lequel ils peuvent se promener ou découvrir le patrimoine indigène.
"Me promener et voir le rocher me suffisent", a déclaré à l'AFP Masahira Suda, un touriste japonais resté au pied du rocher.
Sans pour autant juger ceux qui ont entrepris d'escalader Uluru, le jeune homme de 25 ans a préféré s'abstenir de faire de même pour se conformer à la demande de la population autochtone.
"J'ai vraiment du respect pour eux," dit-il.
Samedi, au 34e anniversaire de la restitution d'Uluru à ses propriétaires traditionnels, les aborigènes Anangu prévoient une cérémonie sur le site pour célébrer l'interdiction de grimper sur le rocher.
Dans les 12 mois jusqu'à juin dernier, plus de 395.000 personnes ont visité le Parc national Uluru-Kata Tjuta, soit 20% de plus que l'année précédente, selon Parks Australia. Environ 13% d'entre eux ont fait l'ascension d'Uluru.
Le ministre des Affaires indigènes Ken Wyatt a comparé cet afflux à "une ruée de gens qui voudraient escalader le Mémorial australien de la guerre".
"Nos objets sacrés, communauté par communauté, sont d'une importance absolue dans l'histoire de cette nation de peuples", a-t-il déclaré à la chaîne Australian Broadcasting Corporation (ABC).
S'attaquer aux pentes d'Uluru n'était pas chose aisée et au moins 35 personnes sont mortes lors de son ascension depuis son ouverture aux touristes. L'été, les températures peuvent y atteindre 45 degrés.
Au coucher du soleil, après la descente des derniers touristes, les gardes ont définitivement refermé les portes d'accès au monolithe géant aux teintes rouges. Haut de 348 mètres et également connu sous le nom d'Ayers Rock, il avait été ouvert aux touristes dans les années 1950.
L'interdiction avait été décidée en 2017 par les propriétaires du site, les aborigènes Anangu, qui vénèrent le lieu depuis des dizaines de milliers d'années. Avant cette décision, des panneaux avaient déjà été installés pour inciter les visiteurs à ne pas entreprendre l'escalade d'Uluru, mais ceux-ci n'y prêtaient pas attention.
Ces derniers mois, une vague de touristes désireux de se retrouver en haut d'Uluru avant l'entrée en vigueur de l'interdiction a déferlé sur le site.
Vendredi matin, des centaines de personnes ont attendu pendant des heures l'autorisation d'entamer la montée, interdite jusqu'en milieu de matinée en raison de vents violents.
"Je suis juste venu pour voir mais quand j'ai appris que c'était la dernière fois qu'il était possible (de faire l'ascension), j'ai décidé d'essayer", a expliqué à l'AFP un touriste polonais, Matt Oswiecimiki, âgé de 29 ans.
- Un "parc à thème" -
Tout en estimant "normale" une telle interdiction par respect pour le peuple Anangu, il était déterminé à saisir l'occasion de pouvoir escalader une dernière fois le rocher.
Pour de nombreux touristes, l'escalade d'Uluru fait partie des choses à faire absolument quand on visite l'Australie.
Mais les aborigènes Anangu ont décidé d'interdire cette ascension, notamment pour protéger Uluru contre des dommages environnementaux et assurer la sécurité des visiteurs.
Certains regrettaient également que ce lieu célèbre soit devenu "un parc à thème".
Les touristes seront toujours autorisés à visiter le parc national d'Uluru-Kata Tjuta dans lequel ils peuvent se promener ou découvrir le patrimoine indigène.
"Me promener et voir le rocher me suffisent", a déclaré à l'AFP Masahira Suda, un touriste japonais resté au pied du rocher.
Sans pour autant juger ceux qui ont entrepris d'escalader Uluru, le jeune homme de 25 ans a préféré s'abstenir de faire de même pour se conformer à la demande de la population autochtone.
"J'ai vraiment du respect pour eux," dit-il.
Samedi, au 34e anniversaire de la restitution d'Uluru à ses propriétaires traditionnels, les aborigènes Anangu prévoient une cérémonie sur le site pour célébrer l'interdiction de grimper sur le rocher.
Dans les 12 mois jusqu'à juin dernier, plus de 395.000 personnes ont visité le Parc national Uluru-Kata Tjuta, soit 20% de plus que l'année précédente, selon Parks Australia. Environ 13% d'entre eux ont fait l'ascension d'Uluru.
Le ministre des Affaires indigènes Ken Wyatt a comparé cet afflux à "une ruée de gens qui voudraient escalader le Mémorial australien de la guerre".
"Nos objets sacrés, communauté par communauté, sont d'une importance absolue dans l'histoire de cette nation de peuples", a-t-il déclaré à la chaîne Australian Broadcasting Corporation (ABC).
S'attaquer aux pentes d'Uluru n'était pas chose aisée et au moins 35 personnes sont mortes lors de son ascension depuis son ouverture aux touristes. L'été, les températures peuvent y atteindre 45 degrés.