San Francisco, Etats-Unis | AFP | jeudi 22/12/2016 - Uber a annoncé mercredi qu'il mettait un coup d'arrêt à son expérience de voitures sans chauffeur en Californie parce que les autorités de cet Etat ont refusé d'accorder des permis aux véhicules concernés.
La mise en service de ces voitures autonomes dans les rues de San Francisco a provoqué une dispute entre le Département des véhicules à moteur (DMV) et le service de VTC.
"Nous avons arrêté notre expérience de voitures sans chauffeur en Californie parce que le DMV a refusé d'accorder des permis à nos véhicules", a déclaré la société basée à San Francisco dans un communiqué transmis à l'AFP.
"Nous regardons maintenant où nous pouvons déployer cette flotte mais nous restons à 100% engagés en Californie et redoublerons d'efforts pour développer des règles acceptables au niveau national".
Uber testait ses voitures sans chauffeur en Californie depuis le 14 décembre malgré une requête des autorités californiennes qui ont prévenu que leur présence dans les rues était illégale.
Le géant du service de réservations de voitures avec chauffeur contestait l'interprétation du DMV selon laquelle ses véhicules ont besoin d'un permis spécifique, mettant en avant qu'ils ont les mêmes caractéristiques que les voitures du constructeur américain Tesla équipées d'un système d'assistance à la conduite Autopilot.
Anthony Levandowski, vice-président du groupe, avait déclaré la semaine dernière que, comme pour les Tesla, la personne se trouvant à bord des voitures autonomes d'Uber a la possibilité d'en reprendre les commandes à tout moment.
Il dénonçait une "application inégale de la réglementation dans l'Etat".
Le DMV demandait davantage de garanties en matière de sécurité.
Selon certaines informations, une des voitures en cause ne se serait ainsi pas arrêtée à un feu rouge, et les véhicules autonomes ne respectent pas les voies cyclables lorsqu'ils tournent.
Les partisans des voitures sans chauffeur avancent que la technologie peut réduire de plus de 90% les accidents, qui font majoritairement suite à une erreur humaine.
Depuis ses débuts en 2010, Uber est devenu un phénomène mondial malgré des obstacles réglementaires et une résistance des taxis traditionnels.
Uber a été récemment valorisé à plus de 60 milliards de dollars (57,42 milliards d'euros) mais a accumulé les pertes au gré de son expansion et de l'arrivée de concurrents comme Lyft.
La mise en service de ces voitures autonomes dans les rues de San Francisco a provoqué une dispute entre le Département des véhicules à moteur (DMV) et le service de VTC.
"Nous avons arrêté notre expérience de voitures sans chauffeur en Californie parce que le DMV a refusé d'accorder des permis à nos véhicules", a déclaré la société basée à San Francisco dans un communiqué transmis à l'AFP.
"Nous regardons maintenant où nous pouvons déployer cette flotte mais nous restons à 100% engagés en Californie et redoublerons d'efforts pour développer des règles acceptables au niveau national".
Uber testait ses voitures sans chauffeur en Californie depuis le 14 décembre malgré une requête des autorités californiennes qui ont prévenu que leur présence dans les rues était illégale.
Le géant du service de réservations de voitures avec chauffeur contestait l'interprétation du DMV selon laquelle ses véhicules ont besoin d'un permis spécifique, mettant en avant qu'ils ont les mêmes caractéristiques que les voitures du constructeur américain Tesla équipées d'un système d'assistance à la conduite Autopilot.
Anthony Levandowski, vice-président du groupe, avait déclaré la semaine dernière que, comme pour les Tesla, la personne se trouvant à bord des voitures autonomes d'Uber a la possibilité d'en reprendre les commandes à tout moment.
Il dénonçait une "application inégale de la réglementation dans l'Etat".
Le DMV demandait davantage de garanties en matière de sécurité.
Selon certaines informations, une des voitures en cause ne se serait ainsi pas arrêtée à un feu rouge, et les véhicules autonomes ne respectent pas les voies cyclables lorsqu'ils tournent.
Les partisans des voitures sans chauffeur avancent que la technologie peut réduire de plus de 90% les accidents, qui font majoritairement suite à une erreur humaine.
Depuis ses débuts en 2010, Uber est devenu un phénomène mondial malgré des obstacles réglementaires et une résistance des taxis traditionnels.
Uber a été récemment valorisé à plus de 60 milliards de dollars (57,42 milliards d'euros) mais a accumulé les pertes au gré de son expansion et de l'arrivée de concurrents comme Lyft.