New York, Etats-Unis | AFP | mardi 07/11/2017 - Le rappeur américain Meek Mill a été condamné à quatre ans de prison ferme par une juge de Philadelphie, dans l'est des Etats-Unis, pour n'avoir pas respecté les termes de sa liberté conditionnelle.
La juge Genece E. Brinkley a asséné cette sentence, qui a surpris certains par sa sévérité, lors d'une audience lundi et a ordonné son incarcération immédiate.
Le rappeur de 30 ans pourra demander sa remise en liberté anticipée après deux ans derrière les barreaux, a-t-elle précisé.
Le procureur n'avait pas demandé de prison ferme.
Celui dont le dernier album "Wins and Losses" a atteint la troisième marche des meilleures ventes cette année aux Etats-Unis a été rattrapé par une affaire remontant à son adolescence.
Elevé par sa mère à Philadelphie après que son père ait été tué, Robert Williams de son vrai nom avait bénéficié d'une mise à l'épreuve à la suite de son arrestation en 2008 pour détention de stupéfiants et d'arme à feu. Il avait alors passé neuf mois en prison.
D'après des comptes-rendus d'audience dans les médias, la juge a estimé que le rappeur n'avait pas respecté les conditions de son maintien en liberté, notamment en programmant des concerts enfreignant ses directives.
Selon la presse, il a été arrêté à deux reprises cette année notamment pour une rixe en mars à l'aéroport de St. Louis (Missouri, centre).
Le magazine Variety indique également qu'il avait été assigné à résidence 90 jours en 2016 pour avoir enfreint ses restrictions de déplacement et, citant les agents surveillant sa liberté conditionnelle, que des stupéfiants ont été détectés plusieurs fois dans son organisme.
"Je vous ai accordé chance après chance et vous, en gros, vous êtes tout simplement moqué de ce tribunal", lui a dit Mme Brinkley, selon le site d'informations philly.com.
Le rappeur avait, selon la presse, demandé la clémence de la juge en disant notamment: "Je suis humain. Je ne suis pas parfait".
Plusieurs célébrités noires ont vivement réagi à cette sentence, estimant que la peine était disproportionnée.
Le rappeur américain Jay-Z a écrit sur Facebook qu'elle était "injuste et brutale", tandis que Kevin Hart, également originaire de Philadelphie, a encouragé sur Instagram le rappeur à "rester fort".
Meek Mill, qui a entretenu une relation de deux ans avec la rappeuse Nicki Minaj, avait fait parler de lui en déclenchant une controverse en 2015 avec le rappeur canadien Drake. Il l'avait accusé d'avoir recours à un nègre pour écrire ses chansons, ce à quoi Drake avait répondu dans sa chanson "Charged up".
La juge Genece E. Brinkley a asséné cette sentence, qui a surpris certains par sa sévérité, lors d'une audience lundi et a ordonné son incarcération immédiate.
Le rappeur de 30 ans pourra demander sa remise en liberté anticipée après deux ans derrière les barreaux, a-t-elle précisé.
Le procureur n'avait pas demandé de prison ferme.
Celui dont le dernier album "Wins and Losses" a atteint la troisième marche des meilleures ventes cette année aux Etats-Unis a été rattrapé par une affaire remontant à son adolescence.
Elevé par sa mère à Philadelphie après que son père ait été tué, Robert Williams de son vrai nom avait bénéficié d'une mise à l'épreuve à la suite de son arrestation en 2008 pour détention de stupéfiants et d'arme à feu. Il avait alors passé neuf mois en prison.
D'après des comptes-rendus d'audience dans les médias, la juge a estimé que le rappeur n'avait pas respecté les conditions de son maintien en liberté, notamment en programmant des concerts enfreignant ses directives.
Selon la presse, il a été arrêté à deux reprises cette année notamment pour une rixe en mars à l'aéroport de St. Louis (Missouri, centre).
Le magazine Variety indique également qu'il avait été assigné à résidence 90 jours en 2016 pour avoir enfreint ses restrictions de déplacement et, citant les agents surveillant sa liberté conditionnelle, que des stupéfiants ont été détectés plusieurs fois dans son organisme.
"Je vous ai accordé chance après chance et vous, en gros, vous êtes tout simplement moqué de ce tribunal", lui a dit Mme Brinkley, selon le site d'informations philly.com.
Le rappeur avait, selon la presse, demandé la clémence de la juge en disant notamment: "Je suis humain. Je ne suis pas parfait".
Plusieurs célébrités noires ont vivement réagi à cette sentence, estimant que la peine était disproportionnée.
Le rappeur américain Jay-Z a écrit sur Facebook qu'elle était "injuste et brutale", tandis que Kevin Hart, également originaire de Philadelphie, a encouragé sur Instagram le rappeur à "rester fort".
Meek Mill, qui a entretenu une relation de deux ans avec la rappeuse Nicki Minaj, avait fait parler de lui en déclenchant une controverse en 2015 avec le rappeur canadien Drake. Il l'avait accusé d'avoir recours à un nègre pour écrire ses chansons, ce à quoi Drake avait répondu dans sa chanson "Charged up".