WASHINGTON, 6 mai 2013 (AFP) - Fabriquer son pistolet avec une imprimante 3D est désormais possible, comme l'a démontré son inventeur sur un site internet, au grand dam lundi des militants anti-armes aux Etats-Unis.
Le pistolet Liberator à un coup de calibre .380, en plastique, peut être fabriqué, par petites pièces qu'on assemble ensuite, avec une imprimante 3D, assure Defense Distributed, une association qui milite pour la fabrication de ce genre d'armes en utilisant la technologie 3D.
Il faut rajouter néanmoins un tout petit percuteur en métal et une autre pièce de métal de trois centimètres pour être en conformité avec la loi américaine en étant détectable dans les portillons de sécurité.
Sur le site internet, les instructions sont en anglais et en chinois.
Le magazine du monde des affaires Forbes a posté une vidéo sur son site dans laquelle on voit un essai être effectué près d'Austin, au Texas (sud), la semaine dernière, avec un engin de plastique blanc et bleu.
"Ca a marché", assure Forbes, ajoutant néanmoins que l'arme a explosé au second essai de son inventeur Cody Wilson, un étudiant de 25 ans de l'Université du Texas.
Les défenseurs d'une réglementation plus stricte sur les armes, dans un pays qui en compte presque autant (300 millions) que d'habitants (315 millions), sont inquiets. "Cela retourne l'estomac", a indiqué le sénateur démocrate de New York Charles Schumer. "Maintenant, n'importe qui, un terroriste, un malade mental, un conjoint violent peut ouvrir une fabrique d'armes dans son garage. Il faut que cela cesse", a-t-il dit.
Le représentant Steve Israel, également de New York, a proposé un projet de loi interdisant la fabrication maison des armes en plastique. "Les contrôles de sécurité, les réglementations ne serviront à rien si les criminels peuvent imprimer leurs armes en plastique à la maison", a-t-il souligné.
Une imprimante 3D comme la Replicator 2 fabriquée par la société MakerBot peut s'acheter par exemple pour 2.199 dollars, livrable en une semaine.
rom/ff/sam
Le pistolet Liberator à un coup de calibre .380, en plastique, peut être fabriqué, par petites pièces qu'on assemble ensuite, avec une imprimante 3D, assure Defense Distributed, une association qui milite pour la fabrication de ce genre d'armes en utilisant la technologie 3D.
Il faut rajouter néanmoins un tout petit percuteur en métal et une autre pièce de métal de trois centimètres pour être en conformité avec la loi américaine en étant détectable dans les portillons de sécurité.
Sur le site internet, les instructions sont en anglais et en chinois.
Le magazine du monde des affaires Forbes a posté une vidéo sur son site dans laquelle on voit un essai être effectué près d'Austin, au Texas (sud), la semaine dernière, avec un engin de plastique blanc et bleu.
"Ca a marché", assure Forbes, ajoutant néanmoins que l'arme a explosé au second essai de son inventeur Cody Wilson, un étudiant de 25 ans de l'Université du Texas.
Les défenseurs d'une réglementation plus stricte sur les armes, dans un pays qui en compte presque autant (300 millions) que d'habitants (315 millions), sont inquiets. "Cela retourne l'estomac", a indiqué le sénateur démocrate de New York Charles Schumer. "Maintenant, n'importe qui, un terroriste, un malade mental, un conjoint violent peut ouvrir une fabrique d'armes dans son garage. Il faut que cela cesse", a-t-il dit.
Le représentant Steve Israel, également de New York, a proposé un projet de loi interdisant la fabrication maison des armes en plastique. "Les contrôles de sécurité, les réglementations ne serviront à rien si les criminels peuvent imprimer leurs armes en plastique à la maison", a-t-il souligné.
Une imprimante 3D comme la Replicator 2 fabriquée par la société MakerBot peut s'acheter par exemple pour 2.199 dollars, livrable en une semaine.
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