l'UPLD répond à un communiqué de mme Teaki Dupont:
La candidate Mme Teaki Dupont-Teikivaeoho affirme que la « pseudo instabilité a au contraire été d’une grande stabilité pour les éléphants politiques au détriment du développement de la Polynésie française ». Rappelons-lui les faits.
En 2004, le leader autonomiste et la ministre de l’outre mer concoctent un mode de scrutin qui écartera définitivement la menace indépendantiste. Mieux, en récompense à ceux qui ont vaillamment défendu l’innocuité des essais nucléaires, une prime majoritaire très confortable garantira aux autonomistes le maintien au pouvoir sur le long terme. Les électeurs en ont décidé autrement et le Taui l’a emporté. L’État UMP, dont vous vous réclamez Madame, a décrété que les élections n’étaient pas terminées et que si un indépendantiste gagnait, « les robinets seront fermés ». On apprécie l’élégance !
Ainsi, selon vous, cette instabilité a été un bienfait pour M. Oscar Temaru qui a loyalement défait la majorité autonomiste après un long et difficile combat politique. Il avait un rêve pour la Polynésie qui est devenu programme de gouvernement marqué par ce Taui, changer les priorités économiques et sociales, changer les hommes et les pratiques. Mais le message de la ministre a été bien entendu et l’indépendantiste a été renversé.
En 2007, un autre ministre de l’outre mer a décidé qu’une majorité de 44 élus sur 57 conduite par un indépendantiste n’était pas bon pour la démocratie, il a changé le mode de scrutin ! Dites-nous Madame, est-ce qu’en France les ministres changent aussi facilement les modes de scrutins ? Nouvelle déconvenue pour les Polynésiens. L’instabilité s’est renforcée et s’est institutionnalisée. Bravo l’État UMP !
Croyez-vous que les Polynésiens et leurs leaders politiques ont vraiment apprécié de voir notre pays s’enfoncer dans la misère, d’entendre un président de la République leur refuser la solidarité nationale qu’ils étaient en droit d’attendre après tout ce qu’ils ont enduré ? Uniquement parce que M. Temaru est un indépendantiste et qu’il n’est pas de leur bord. L’UMP, Madame, ce n’est plus un parti, c’est un clan et il a bien du chemin à faire pour retrouver ses électeurs. Ce ne sont pas ceux de la Polynésie française qui le sauveront.
Heureusement que M. François Hollande a gagné l’élection présidentielle, il écoutera tout le monde, autonomistes et indépendantistes. A nous de faire tomber ces barrières, la Polynésie française a besoin de toutes nos forces pour sortir de l’impasse et relever les défis de la sortie de crise, du développement et du partage.
La candidate Mme Teaki Dupont-Teikivaeoho affirme que la « pseudo instabilité a au contraire été d’une grande stabilité pour les éléphants politiques au détriment du développement de la Polynésie française ». Rappelons-lui les faits.
En 2004, le leader autonomiste et la ministre de l’outre mer concoctent un mode de scrutin qui écartera définitivement la menace indépendantiste. Mieux, en récompense à ceux qui ont vaillamment défendu l’innocuité des essais nucléaires, une prime majoritaire très confortable garantira aux autonomistes le maintien au pouvoir sur le long terme. Les électeurs en ont décidé autrement et le Taui l’a emporté. L’État UMP, dont vous vous réclamez Madame, a décrété que les élections n’étaient pas terminées et que si un indépendantiste gagnait, « les robinets seront fermés ». On apprécie l’élégance !
Ainsi, selon vous, cette instabilité a été un bienfait pour M. Oscar Temaru qui a loyalement défait la majorité autonomiste après un long et difficile combat politique. Il avait un rêve pour la Polynésie qui est devenu programme de gouvernement marqué par ce Taui, changer les priorités économiques et sociales, changer les hommes et les pratiques. Mais le message de la ministre a été bien entendu et l’indépendantiste a été renversé.
En 2007, un autre ministre de l’outre mer a décidé qu’une majorité de 44 élus sur 57 conduite par un indépendantiste n’était pas bon pour la démocratie, il a changé le mode de scrutin ! Dites-nous Madame, est-ce qu’en France les ministres changent aussi facilement les modes de scrutins ? Nouvelle déconvenue pour les Polynésiens. L’instabilité s’est renforcée et s’est institutionnalisée. Bravo l’État UMP !
Croyez-vous que les Polynésiens et leurs leaders politiques ont vraiment apprécié de voir notre pays s’enfoncer dans la misère, d’entendre un président de la République leur refuser la solidarité nationale qu’ils étaient en droit d’attendre après tout ce qu’ils ont enduré ? Uniquement parce que M. Temaru est un indépendantiste et qu’il n’est pas de leur bord. L’UMP, Madame, ce n’est plus un parti, c’est un clan et il a bien du chemin à faire pour retrouver ses électeurs. Ce ne sont pas ceux de la Polynésie française qui le sauveront.
Heureusement que M. François Hollande a gagné l’élection présidentielle, il écoutera tout le monde, autonomistes et indépendantistes. A nous de faire tomber ces barrières, la Polynésie française a besoin de toutes nos forces pour sortir de l’impasse et relever les défis de la sortie de crise, du développement et du partage.