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UPF : focus sur le handicap visible et invisible


L’opération Mouv’e ta santé, 6e du genre, sera organisée le 3 avril à l’université. Elle aura pour thème le handicap visible et non visible.
L’opération Mouv’e ta santé, 6e du genre, sera organisée le 3 avril à l’université. Elle aura pour thème le handicap visible et non visible.
Tahiti, le 1er avril 2025 - La Mission handicap de l'Université de la Polynésie française, le service des relations internationales et la Maison des œuvres universitaires et de la vie étudiante (Mouv'e) organisent une 6e journée “Mouv’e ta santé”. Elle est placée sous le signe du handicap visible et invisible, avec pour objectif de sensibiliser la communauté universitaire tout en favorisant l’activité physique et le bien-être.
 
Des observations de terrain ont révélé les difficultés de certains étudiants souffrant de handicap non visible. C’est pourquoi la prochaine journée Mouv’e ta santé de l’Université de la Polynésie française (UPF), qui aura lieu le 3 avril, sera consacrée au handicap visible et invisible. “Nous souhaitons faire le lien avec les étudiants concernés, les inviter à se faire connaître”, indique Karine Frogier-Leocadie, enseignante des langues polynésiennes et membre de la cellule Mission handicap de l’UPF.
 
Des objectifs pour un établissement plus inclusif
 
Cette cellule a plusieurs objectifs : accueillir les étudiants à besoins particuliers, les conseiller dans leur parcours à l’université et vers leur insertion professionnelle, proposer des aménagements spécifiques et adaptés, préconiser différentes aides humaines et techniques, coordonner la mise en œuvre des aménagements des conditions d’examen ou encore impulser des actions autour de la question du handicap à l’université (communication, partenariat, événements, groupes de travail…).
En France, sur près de 12 millions de personnes concernées par le handicap, 80 %, soit près de 10 millions, vivent avec un handicap invisible. Le handicap n’est, souvent, pas détectable, il peut avoir pour origine un trouble cognitif, sensoriel, psychique ou encore une maladie invalidante (fibromyalgie, sclérose en plaques…). Ceux-ci peuvent avoir de lourdes conséquences au quotidien.
Karine Frogier-Leocadie cite en particulier les troubles autistiques qui concerneraient, selon elle, “de plus en plus d’étudiants”. Elle reconnaît ne pas avoir de chiffres pour confirmer la tendance mais se fie aux observations.
 
“Des murs à casser”
 
 
La journée organisée par la Mission handicap de l'UPF, le service des relations internationales et la Maison des œuvres universitaires et de la vie étudiante (Mouv'e) se déroulera sur le campus toute la matinée. Des associations ont été invitées (Heimanava, Te mata tiama et Te niu o te huma). Des ateliers seront proposés comme des parcours d’obstacles et des stands d’information seront installés.
Avec cette journée, “nous cherchons à dédramatiser, nous avons des murs à casser, des obstacles à passer pour venir en aide à celles et ceux qui ont besoin, qui souffrent d’un handicap invisible”. Des élèves d’autres établissements viendront témoigner qu’il est possible de vivre avec un handicap ce qui permettra de toucher toute la communauté universitaire. Ensuite, la mission aimerait pouvoir monter en compétences et faire venir des professionnels plus souvent au sein de l’UPF.
 

 Pratique

Le 3 avril, de 8 h 30 à midi, sur le campus de l’université.
 

Rédigé par Delphine Barrais le Mardi 1 Avril 2025 à 21:17 | Lu 446 fois