LONDRES, 12 mai 2012 (AFP) - L'internet n'est pas une zone de non-droit, a averti vendredi le gouvernement britannique, affirmant qu'il n'hésiterait pas à sévir contre les utilisateurs de Twitter qui postent des messages illégaux.
"L'idée qu'on bénéficie de l'immunité parce qu'on est un tweeter anonyme est une grande erreur", a déclaré sur la radio BBC l'Attorney general Dominic Grieve, conseiller juridique en chef du gouvernement en Angleterre et au Pays de Galles.
"Il n'y a aucune différence entre quelqu'un qui distribue des feuillets imprimés dans un pub et quelqu'un qui poste un message sur Twitter", a assuré M. Grieve.
"Si je juge nécessaire d'empêcher des délits tels que le harcèlement racial aggravé, je n'hésiterais pas à le faire", a-t-il menacé.
Un étudiant qui s'était moqué du footballeur Fabrice Muamba sur Twitter après qu'il se fut écroulé sur la pelouse, victime d'une crise cardiaque en mars, a été emprisonné pendant 56 jours pour injure raciale aggravée publique.
Environ 17 personnes ont été arrêtées pour avoir donné sur Twitter l'identité présumée de la femme qui a été violée le mois dernier par le footballeur gallois Ched Evans.
M. Grieve a aussi assuré que le gouvernement n'avait pas besoin de créer de nouvelles lois pour agir contre ces délits, la législation existante étant suffisante.
rjm/tj
"L'idée qu'on bénéficie de l'immunité parce qu'on est un tweeter anonyme est une grande erreur", a déclaré sur la radio BBC l'Attorney general Dominic Grieve, conseiller juridique en chef du gouvernement en Angleterre et au Pays de Galles.
"Il n'y a aucune différence entre quelqu'un qui distribue des feuillets imprimés dans un pub et quelqu'un qui poste un message sur Twitter", a assuré M. Grieve.
"Si je juge nécessaire d'empêcher des délits tels que le harcèlement racial aggravé, je n'hésiterais pas à le faire", a-t-il menacé.
Un étudiant qui s'était moqué du footballeur Fabrice Muamba sur Twitter après qu'il se fut écroulé sur la pelouse, victime d'une crise cardiaque en mars, a été emprisonné pendant 56 jours pour injure raciale aggravée publique.
Environ 17 personnes ont été arrêtées pour avoir donné sur Twitter l'identité présumée de la femme qui a été violée le mois dernier par le footballeur gallois Ched Evans.
M. Grieve a aussi assuré que le gouvernement n'avait pas besoin de créer de nouvelles lois pour agir contre ces délits, la législation existante étant suffisante.
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