Steeve a fait vibrer le public à la fin du concours
PUNAAUIA, le 14 juillet 2014. Les 12, 13 et 14 juillet les jeux traditionnels ont été mis à l’honneur, comme chaque année. Samedi, une foule consistante s’était pressée dans les jardins de Paofai pour assister aux courses de porteurs de fruits. Le lendemain dimanche, le rendez vous était donné dans les jardins du musée de Tahiti et des îles pour la première des deux journées dédiées aux jeux puis lundi 14 juillet se sont déroulées les parties finales de ces concours de sports traditionnels.
La météo aidant, le public a pu assister à un festival de couleurs, de partage, d’efforts, de rires, de joies et de fierté. Malgré un public venu nombreux et des activités parfois simultanées, chaque concours s’est bien déroulé grâce à une organisation rôdée, des athlètes et un public coopérant.
Pour le lancer de javelot individuel, c’est Stéphane Pae qui gagne le concours chez les hommes, Noemie Mervin chez les femmes et Toofa Reorau chez les jeunes. Par équipe, les deux équipes de Kaukura s’imposent alors que pour le ‘ia ora Farani’ c’est Anaa qui l’emporte devant Kaukura.
Pour le lever de pierre en catégorie extra-lourd c’est le coup de théâtre, le gagnant de 2013 Tetuarii Teapehu et tenant du record de rapidité n’arrive pas à mettre la pierre de 160 kg sur son épaule au deuxième essai. C’est le ‘géant de Tubuai’ Eriatara Ratia qui l’emporte en positionnant la pierre sur son épaule en 5’22 devant Guillaume Teriitua.
Tehea Ratia gagne chez les ‘vahine’, Roonui Teauroa gagne en catégorie ‘léger’, Charlie Faatoa en catégorie ‘moyen’, Marurai Peau en catégorie ‘lourd’, Tini Pansi en catégorie ‘super lourd’ et Walter Teauroa en catégorie ‘master.
Pour le grimper de cocotier, Charlie Faatoa qui a régné sans partage pendant le championnat réussit à grimper au dessus du morceau de pareu en 4’73 mais Tainui Lenoir déploie une agilité phénoménale et grimpe en 4’53. Il l’emporte, comme en 2013.
Pour le coprah par équipe, c’est Taipiti Taha’a qui l’emporte devant Maupiti. Chez les ‘vahine c’est encore Taipiti Taha’a qui s’impose devant une autre équipe de Taha’a, Taha’a Nui.
Le coprah individuel était la dernière des épreuves. Sous les cris du public, Ernest Putaohe de Taha’a devance Steeve Maurae, le ‘rasta’. Alors qu’il vient de perdre son titre acquis en 2013, Steeve garde le sourire. Il va ensuite aller à côté du dernier concurrent et va entonner un chant, repris par le public, pour accompagner ce concurrent jusqu’à son dernier coco, offrant ainsi un vibrant moment d’émotion aux personnes ayant pris la peine d’attendre la fin du concours du coprah avant de s’en aller.
Les athlètes ont permis au public de faire le plein d’images et de souvenirs, leur faisant sentir de très près la richesse et la générosité de la culture Polynésienne.
La météo aidant, le public a pu assister à un festival de couleurs, de partage, d’efforts, de rires, de joies et de fierté. Malgré un public venu nombreux et des activités parfois simultanées, chaque concours s’est bien déroulé grâce à une organisation rôdée, des athlètes et un public coopérant.
Pour le lancer de javelot individuel, c’est Stéphane Pae qui gagne le concours chez les hommes, Noemie Mervin chez les femmes et Toofa Reorau chez les jeunes. Par équipe, les deux équipes de Kaukura s’imposent alors que pour le ‘ia ora Farani’ c’est Anaa qui l’emporte devant Kaukura.
Pour le lever de pierre en catégorie extra-lourd c’est le coup de théâtre, le gagnant de 2013 Tetuarii Teapehu et tenant du record de rapidité n’arrive pas à mettre la pierre de 160 kg sur son épaule au deuxième essai. C’est le ‘géant de Tubuai’ Eriatara Ratia qui l’emporte en positionnant la pierre sur son épaule en 5’22 devant Guillaume Teriitua.
Tehea Ratia gagne chez les ‘vahine’, Roonui Teauroa gagne en catégorie ‘léger’, Charlie Faatoa en catégorie ‘moyen’, Marurai Peau en catégorie ‘lourd’, Tini Pansi en catégorie ‘super lourd’ et Walter Teauroa en catégorie ‘master.
Pour le grimper de cocotier, Charlie Faatoa qui a régné sans partage pendant le championnat réussit à grimper au dessus du morceau de pareu en 4’73 mais Tainui Lenoir déploie une agilité phénoménale et grimpe en 4’53. Il l’emporte, comme en 2013.
Pour le coprah par équipe, c’est Taipiti Taha’a qui l’emporte devant Maupiti. Chez les ‘vahine c’est encore Taipiti Taha’a qui s’impose devant une autre équipe de Taha’a, Taha’a Nui.
Le coprah individuel était la dernière des épreuves. Sous les cris du public, Ernest Putaohe de Taha’a devance Steeve Maurae, le ‘rasta’. Alors qu’il vient de perdre son titre acquis en 2013, Steeve garde le sourire. Il va ensuite aller à côté du dernier concurrent et va entonner un chant, repris par le public, pour accompagner ce concurrent jusqu’à son dernier coco, offrant ainsi un vibrant moment d’émotion aux personnes ayant pris la peine d’attendre la fin du concours du coprah avant de s’en aller.
Les athlètes ont permis au public de faire le plein d’images et de souvenirs, leur faisant sentir de très près la richesse et la générosité de la culture Polynésienne.
Enoch Laughlin, président de la fédération des jeux traditionnels :
Il reste la voile le 26 mais peut-on faire un bilan de ces trois derniers jours ?
« Je suis satisfait, en terme de performances sportives, en terme de sérieux des athlètes aussi. Ils sont vraiment à notre écoute pour nous faciliter la tâche. Satisfait également au niveau de la participation des athlètes. Les 18 associations ont répondu ‘présent’. Au niveau public, plus que satisfait vu qu’il y a eu beaucoup de monde. Les gens sont venus nous soutenir, ils ont coopéré pour que cela se passe bien. On ne peut qu’être satisfait de tout ça. »
Tout le monde a ‘joué le jeu’ ?
« On est satisfait également de l’aide du Pays grâce à qui nous pouvons organiser tout cela car cela nécessite quand même un budget. Les cocos ont les achète, le musée on le loue, les chapiteaux aussi. On a une équipe logistique qui travaille tôt le matin jusque tard le soir. On a la décoration, le végétal on ne le trouve plus en bord de route…Il faut un budget pour tout cela… »
Vous tenez à ce que cela reste gratuit ?
« Les ‘tuaro maohi’ c’est ça, sinon ce ne serait plus les ‘tuaro maohi’ cela deviendrait un spectacle. Il n’y aurait plus cette proximité avec le public. Il y a un coût mais il faut savoir ce que l’on veut. C’est notre culture, ce sont nos traditions, c’est comme ça. C’est comme si on demandait au public de payer pour venir voir une course de pirogues. Les danses c’est complètement différent. C’est un spectacle. C’est devenu un show, il n’y a plus la proximité avec le public. Pour les danses, on a fait venir les Marquisiens, comme ça ils participent également. L’année prochaine on souhaite faire venir un groupe des Gambiers. On souhaite que notre culture et que l’ensemble de notre beauté coutumière et traditionnelle soit présente. »
Des objectifs justement pour l’année prochaine ?
« Ce sera spécial, ce sera le festival des sports ancestraux. On a eu un athlète des Vanuatu présent aujourd’hui, un autre de Nouméa. Ils sont venus en repérage, en prospection et l’année prochaine on devrait avoir des athlètes du Vanuatu, de Wallis, de Rarotonga, de Rapa Nui, de Nouvelle Zélande, de Fidji et bien sûr nos athlètes de Tahiti. On aura deux jours de compétition lors desquels ces athlètes vont concourir avec nous. On aura une journée spécialement dédiée à l’initiation et à la présentation des activités sportives de chaque île du Pacifique. »
Les athlètes viennent te remercier, c’est un rapport personnel que tu entretiens avec eux ?
« C’est plutôt à moi de les remercier, ce sont eux qui font vivre le sport traditionnel. Nous sommes là pour tirer un peu tout ça, on est la locomotive. Si nous n’étions pas soutenus par eux, les choses n’avanceraient pas. On ne peut pas dire que c’est moi, que c’est le comité…La fédération représente un ensemble. C’est cette unité, c’est cette motivation de tous qui fait qu’aujourd’hui on est arrivé à un niveau satisfaisant. »
Il reste la voile le 26 mais peut-on faire un bilan de ces trois derniers jours ?
« Je suis satisfait, en terme de performances sportives, en terme de sérieux des athlètes aussi. Ils sont vraiment à notre écoute pour nous faciliter la tâche. Satisfait également au niveau de la participation des athlètes. Les 18 associations ont répondu ‘présent’. Au niveau public, plus que satisfait vu qu’il y a eu beaucoup de monde. Les gens sont venus nous soutenir, ils ont coopéré pour que cela se passe bien. On ne peut qu’être satisfait de tout ça. »
Tout le monde a ‘joué le jeu’ ?
« On est satisfait également de l’aide du Pays grâce à qui nous pouvons organiser tout cela car cela nécessite quand même un budget. Les cocos ont les achète, le musée on le loue, les chapiteaux aussi. On a une équipe logistique qui travaille tôt le matin jusque tard le soir. On a la décoration, le végétal on ne le trouve plus en bord de route…Il faut un budget pour tout cela… »
Vous tenez à ce que cela reste gratuit ?
« Les ‘tuaro maohi’ c’est ça, sinon ce ne serait plus les ‘tuaro maohi’ cela deviendrait un spectacle. Il n’y aurait plus cette proximité avec le public. Il y a un coût mais il faut savoir ce que l’on veut. C’est notre culture, ce sont nos traditions, c’est comme ça. C’est comme si on demandait au public de payer pour venir voir une course de pirogues. Les danses c’est complètement différent. C’est un spectacle. C’est devenu un show, il n’y a plus la proximité avec le public. Pour les danses, on a fait venir les Marquisiens, comme ça ils participent également. L’année prochaine on souhaite faire venir un groupe des Gambiers. On souhaite que notre culture et que l’ensemble de notre beauté coutumière et traditionnelle soit présente. »
Des objectifs justement pour l’année prochaine ?
« Ce sera spécial, ce sera le festival des sports ancestraux. On a eu un athlète des Vanuatu présent aujourd’hui, un autre de Nouméa. Ils sont venus en repérage, en prospection et l’année prochaine on devrait avoir des athlètes du Vanuatu, de Wallis, de Rarotonga, de Rapa Nui, de Nouvelle Zélande, de Fidji et bien sûr nos athlètes de Tahiti. On aura deux jours de compétition lors desquels ces athlètes vont concourir avec nous. On aura une journée spécialement dédiée à l’initiation et à la présentation des activités sportives de chaque île du Pacifique. »
Les athlètes viennent te remercier, c’est un rapport personnel que tu entretiens avec eux ?
« C’est plutôt à moi de les remercier, ce sont eux qui font vivre le sport traditionnel. Nous sommes là pour tirer un peu tout ça, on est la locomotive. Si nous n’étions pas soutenus par eux, les choses n’avanceraient pas. On ne peut pas dire que c’est moi, que c’est le comité…La fédération représente un ensemble. C’est cette unité, c’est cette motivation de tous qui fait qu’aujourd’hui on est arrivé à un niveau satisfaisant. »
Eriatara Ratia gagne en lever de pierre extra-lourd :
« J’ai eu de la chance aujourd’hui car le champion de l’année dernière était un peu affaibli au niveau de sa santé. Je lui souhaite un bon rétablissement. Au niveau du chrono, je n’ai pas battu son record. J’ai fait 5’22 au premier essai, 5’75 au deuxième essai donc je passe logiquement devant Guillaume qui a fait 7’. Le record de Teapehu Tetuarii est de 4’96, je n’ai pas pu le battre. »
Tu restes humble malgré ta victoire apparemment
« Bon, on peut dire que je l’ai battu puisqu’il s’est présenté aujourd’hui mais pour moi c’est le temps qui est important, le record de l’année dernière c’est ce 4’96, il va falloir s’entraîner encore pour essayer de le battre…Sacré record ! »
Tu penses quoi des remarques sur la technique des anciens de Rurutu ?
« Le point de règlement c’est de ne pas se pencher trop vers l’avant, pas plus de 15%, apparemment ce sont des règles qui viennent de Rurutu. Ici à Tahiti nous avons plusieurs façons de lever. Les anciens de Rurutu disent que l’on est en train d’aller un peu ‘dehors’ alors on revient vers la coutume cette année. »
Et tu en penses quoi ?
« D’un côté je ne suis pas trop d’accord car on s’est tellement entraînés depuis avril à plusieurs types de levée. S’ils avaient prévenus deux-trois mois avant on ne se serait entraînés que sur la portée traditionnelle. »
On peut dire que Tubuai a gagné ?
« Oui, on peut le dire, même si mon grand père est originaire de Rurutu et ma grand mère de Tupuai. Je représente cette fusion. Ma famille est là qui me soutient, je voudrais la remercier. »
« J’ai eu de la chance aujourd’hui car le champion de l’année dernière était un peu affaibli au niveau de sa santé. Je lui souhaite un bon rétablissement. Au niveau du chrono, je n’ai pas battu son record. J’ai fait 5’22 au premier essai, 5’75 au deuxième essai donc je passe logiquement devant Guillaume qui a fait 7’. Le record de Teapehu Tetuarii est de 4’96, je n’ai pas pu le battre. »
Tu restes humble malgré ta victoire apparemment
« Bon, on peut dire que je l’ai battu puisqu’il s’est présenté aujourd’hui mais pour moi c’est le temps qui est important, le record de l’année dernière c’est ce 4’96, il va falloir s’entraîner encore pour essayer de le battre…Sacré record ! »
Tu penses quoi des remarques sur la technique des anciens de Rurutu ?
« Le point de règlement c’est de ne pas se pencher trop vers l’avant, pas plus de 15%, apparemment ce sont des règles qui viennent de Rurutu. Ici à Tahiti nous avons plusieurs façons de lever. Les anciens de Rurutu disent que l’on est en train d’aller un peu ‘dehors’ alors on revient vers la coutume cette année. »
Et tu en penses quoi ?
« D’un côté je ne suis pas trop d’accord car on s’est tellement entraînés depuis avril à plusieurs types de levée. S’ils avaient prévenus deux-trois mois avant on ne se serait entraînés que sur la portée traditionnelle. »
On peut dire que Tubuai a gagné ?
« Oui, on peut le dire, même si mon grand père est originaire de Rurutu et ma grand mère de Tupuai. Je représente cette fusion. Ma famille est là qui me soutient, je voudrais la remercier. »
Tainui Lenoir récidive et gagne le grimper de cocotier :
Tu es originaire d’où ?
« Je viens de Rurutu. C’est la 4ème fois que je gagne. Je ne participe pas au championnat, je ne viens qu’à l’épreuve annuelle. »
Tu pratiques d’autres sports traditionnels ?
« Avant je portais le caillou, mais je me suis dit que j’allais faire attention à ma santé, à mon dos ! »
Tu t’entraines ?
« Non pas spécialement. Mon métier consiste à nettoyer les cocotiers mais ce n’est pas avec la corde, c’est avec les ‘grimpettes’. J’habite Tahiti et je travaille à l’Intercontinental. »
Tu aimes participer à ce genre de concours ?
« J’aime bien la compétition, car c’est là que je retrouve mes amis, mes anciens amis de Rurutu. Des fois, ils viennent ici pour participer, cela fait chaud au cœur de les voir. Cela fait longtemps que je ne suis plus retourné à Rurutu. Cela fait du bien de les voir. »
Quelles sont les qualités requises à ton avis ?
« La souplesse, la concentration…Les reflexes…Avoir une bonne détente aussi. Je dédicace cette victoire à ma femme. Je t’aime et cette victoire c’est pour toi. »
Tu es originaire d’où ?
« Je viens de Rurutu. C’est la 4ème fois que je gagne. Je ne participe pas au championnat, je ne viens qu’à l’épreuve annuelle. »
Tu pratiques d’autres sports traditionnels ?
« Avant je portais le caillou, mais je me suis dit que j’allais faire attention à ma santé, à mon dos ! »
Tu t’entraines ?
« Non pas spécialement. Mon métier consiste à nettoyer les cocotiers mais ce n’est pas avec la corde, c’est avec les ‘grimpettes’. J’habite Tahiti et je travaille à l’Intercontinental. »
Tu aimes participer à ce genre de concours ?
« J’aime bien la compétition, car c’est là que je retrouve mes amis, mes anciens amis de Rurutu. Des fois, ils viennent ici pour participer, cela fait chaud au cœur de les voir. Cela fait longtemps que je ne suis plus retourné à Rurutu. Cela fait du bien de les voir. »
Quelles sont les qualités requises à ton avis ?
« La souplesse, la concentration…Les reflexes…Avoir une bonne détente aussi. Je dédicace cette victoire à ma femme. Je t’aime et cette victoire c’est pour toi. »
Grégory Raveino gagne le ‘ia ora Farani’, par équipe :
« Nous venons de Anaa. Cela s’est bien passé. On n’est venu pour attraper le premier prix. C’est ce qu’on a fait , on est heureux, très contents même. On va ramener la ceinture chez nous. On habite pas à Tahiti, on est arrivés le 3 juillet et le 17 on va rentrer sur notre atoll avec la ceinture. »
C’est important pour vous de participer ?
« Oui c’est important pour nous parce que dans les temps anciens, c’est le jeu de nos Tupuna, c’est pour cela que c’est dans notre sang. Cela demande beaucoup d’entraînement. C’est aussi un passe temps. Je peux dire qu’on joue tous les jours, chez nous. »
Il y a des lignes sur la noix de coco ?
« Oui, il y a des lignes pour les points. Dans le jeu d’aujourd’hui, il fallait viser la partie supérieure de la noix de coco. Même s’il y a plusieurs javelots sur la noix de coco, on ne compte que celui qui est au dessus. »
« Nous venons de Anaa. Cela s’est bien passé. On n’est venu pour attraper le premier prix. C’est ce qu’on a fait , on est heureux, très contents même. On va ramener la ceinture chez nous. On habite pas à Tahiti, on est arrivés le 3 juillet et le 17 on va rentrer sur notre atoll avec la ceinture. »
C’est important pour vous de participer ?
« Oui c’est important pour nous parce que dans les temps anciens, c’est le jeu de nos Tupuna, c’est pour cela que c’est dans notre sang. Cela demande beaucoup d’entraînement. C’est aussi un passe temps. Je peux dire qu’on joue tous les jours, chez nous. »
Il y a des lignes sur la noix de coco ?
« Oui, il y a des lignes pour les points. Dans le jeu d’aujourd’hui, il fallait viser la partie supérieure de la noix de coco. Même s’il y a plusieurs javelots sur la noix de coco, on ne compte que celui qui est au dessus. »
Ernest Putaohe de Taha’a gagne le coprah individuel :
Comment expliques-tu ta victoire ?
« Je viens de Patio, de Taha’a. Tout est dans la tête. L’année dernière j’ai eu la deuxième place derrière Steeve. Là, j’ai réussi à être premier. Tous les jours, chez nous, on fait le coprah, de lundi à samedi. J’aime faire ce travail. J’ai commencé à 18 ans jusqu’à ce jour et j’ai 47 ans. » SB
Comment expliques-tu ta victoire ?
« Je viens de Patio, de Taha’a. Tout est dans la tête. L’année dernière j’ai eu la deuxième place derrière Steeve. Là, j’ai réussi à être premier. Tous les jours, chez nous, on fait le coprah, de lundi à samedi. J’aime faire ce travail. J’ai commencé à 18 ans jusqu’à ce jour et j’ai 47 ans. » SB