La Caisse de prévoyance sociale (CPS) organise son événement Santé, Tu’aro no te ora, samedi 15 juin de 9 heures à 18 heures sur le site de la Pointe Vénus, à Mahina.
Cette année, une vingtaine d’activités sportives sont proposées au millier de personnes attendu pour l'occasion.
A l’exception des courses de va’a (renseignements et inscription ICI), ces activités sont toutes gratuites et se dérouleront selon les disciplines, sur le plan d’eau, la plage ou dans le parc de la Pointe Vénus.
Trois nouveautés sont proposées cette année : l’aquazumba, le BMX et le rugby touch.
Pour le reste, les visiteurs ont l’opportunité de pratiquer l’aquagym, le basketball, le beach volley, le Taï Chi, les sport traditionnels ma’ohi, l’Aïkido, le Taekwondo, la Zumba, etc.
Une loterie est prévue à 15 heures, sur la base d’un tirage au sort parmi les fiches d’inscription aux activités. Le premier prix est un voyage offert par Air Tahiti Nui.
Pour la 3e année consécutive, la CPS reçoit le soutien de nombreux partenaires associatifs et institutionnels pour mettre sur pied cette manifestation dont l’intention est de promouvoir la pratique sportive et une alimentation saine, comme bases d’une bonne santé.
La santé en question
Un message de prévention que la Caisse de prévoyance adresse à une population polynésienne toujours plus impactée par l’accroissement des maladies liées à la sédentarité et à la malbouffe et alors que les actions de prévention sanitaires, dont le Pays à la charge, se sont beaucoup raréfiées au cours des 10 dernières années.
En Polynésie, la prévalence de la population à la surcharge pondérale est de 40%, chez les 18-64 ans et on estime qu’un enfant sur quatre est en situation de surpoids. Ce problème sanitaire a son pendant économique pour la collectivité alors que le déficit cumulé de la Protection sociale généralisée (PSG) a franchi les 17 milliards Fcfp en 2012.
Les maladies liées aux complications de problèmes cardiovasculaires et au diabète sont à l’origine de 3 000 nouveaux allocataires en longue maladie chaque année. Et cet effectif est en augmentation moyenne de 6% par an depuis 2003. Le pays compte à peu près 34 000 malades atteints de pathologies lourdes et pris en charge à 100% par la Caisse. Cela représente une personne sur 8.
En 2012, près de la moitié des 52 milliards Fcfp de dépenses de maladies de la CPS l’ont été dans le cadre de la prise en charge de pathologies liées au diabète ou d’origine cardiovasculaire.
Pourtant, une évaluation métropolitaine a estimé qu’un euro investi dans la prévention permet d’éviter 1.47 euro de dépenses de santé.
Alors dans un tel contexte, en attendant la mise en oeuvre d'une nécessaire politique de prévention par le Pays, dans le cadre de la réforme de la PSG, cet événement tente d'apporter sa pierre à l'édifice "en frappant un coup fort, au moins une fois dans l'année", comme l'indique Aline Sue, directrice adjointe de la CPS.
Cette année, une vingtaine d’activités sportives sont proposées au millier de personnes attendu pour l'occasion.
A l’exception des courses de va’a (renseignements et inscription ICI), ces activités sont toutes gratuites et se dérouleront selon les disciplines, sur le plan d’eau, la plage ou dans le parc de la Pointe Vénus.
Trois nouveautés sont proposées cette année : l’aquazumba, le BMX et le rugby touch.
Pour le reste, les visiteurs ont l’opportunité de pratiquer l’aquagym, le basketball, le beach volley, le Taï Chi, les sport traditionnels ma’ohi, l’Aïkido, le Taekwondo, la Zumba, etc.
Une loterie est prévue à 15 heures, sur la base d’un tirage au sort parmi les fiches d’inscription aux activités. Le premier prix est un voyage offert par Air Tahiti Nui.
Pour la 3e année consécutive, la CPS reçoit le soutien de nombreux partenaires associatifs et institutionnels pour mettre sur pied cette manifestation dont l’intention est de promouvoir la pratique sportive et une alimentation saine, comme bases d’une bonne santé.
La santé en question
Un message de prévention que la Caisse de prévoyance adresse à une population polynésienne toujours plus impactée par l’accroissement des maladies liées à la sédentarité et à la malbouffe et alors que les actions de prévention sanitaires, dont le Pays à la charge, se sont beaucoup raréfiées au cours des 10 dernières années.
En Polynésie, la prévalence de la population à la surcharge pondérale est de 40%, chez les 18-64 ans et on estime qu’un enfant sur quatre est en situation de surpoids. Ce problème sanitaire a son pendant économique pour la collectivité alors que le déficit cumulé de la Protection sociale généralisée (PSG) a franchi les 17 milliards Fcfp en 2012.
Les maladies liées aux complications de problèmes cardiovasculaires et au diabète sont à l’origine de 3 000 nouveaux allocataires en longue maladie chaque année. Et cet effectif est en augmentation moyenne de 6% par an depuis 2003. Le pays compte à peu près 34 000 malades atteints de pathologies lourdes et pris en charge à 100% par la Caisse. Cela représente une personne sur 8.
En 2012, près de la moitié des 52 milliards Fcfp de dépenses de maladies de la CPS l’ont été dans le cadre de la prise en charge de pathologies liées au diabète ou d’origine cardiovasculaire.
Pourtant, une évaluation métropolitaine a estimé qu’un euro investi dans la prévention permet d’éviter 1.47 euro de dépenses de santé.
Alors dans un tel contexte, en attendant la mise en oeuvre d'une nécessaire politique de prévention par le Pays, dans le cadre de la réforme de la PSG, cet événement tente d'apporter sa pierre à l'édifice "en frappant un coup fort, au moins une fois dans l'année", comme l'indique Aline Sue, directrice adjointe de la CPS.
