TOKYO, 05 sept 2012 (AFP) - Le Japon va prendre des mesures pour aider les Etats-Unis et le Canada à gérer l'afflux de débris du tsunami de l'an passé sur leur côte Pacifique, a-t-on appris mercredi auprès d'un officiel nippon.
Les autorités japonaises veulent apporter un soutien, peut-être financier, à ces pays afin de leur exprimer leur gratitude pour l'aide qu'ils avaient eux-mêmes envoyés au Japon au lendemain du séisme et du tsunami du 11 mars 2011.
"Le Japon n'est pas tenu de s'occuper des débris échoués à l'étranger, mais nous ne pouvons rester inactifs au vu de l'énorme soutien que nous avons reçu des Etats-Unis et d'autres pays après la catastrophe", a expliqué un responsable des services du Premier ministre à l'AFP.
"Outre la coopération que nous apportons via les ONG et la fourniture d'information sur les débris, nous étudions d'autres mesures possibles, dont le paiement des coûts de nettoyage", a-t-il ajouté.
Cet officiel a rappelé que le Premier ministre Yoshihiko Noda avait promis aux Américains que Tokyo agirait à ce sujet lors d'une visite à Washington en avril dernier.
Le tsunami géant qui a ravagé le littoral nord-est du Japon le 11 mars 2011, faisant près de 19.000 morts et disparus, a drainé vers l'Océan Pacifique des millions de tonnes de débris divers (planches de bois, réfrigérateurs, morceaux de maisons, etc.).
Une partie de ces résidus a commencé à s'échouer sur les côtes occidentales des Etats-Unis et du Canada après plus d'un an de dérive sur l'océan.
Un ballon de football appartenant à un adolescent dont la maison avait été emportée dans la ville côtière nippone de Rikuzentakata a ainsi été retrouvé en Alaska, puis renvoyé au jeune homme au Japon.
Les gardes-côtes américains ont par ailleurs dû couler un bateau de pêche que la vague géante avait emporté et que les flots avaient charrié, abandonné et rouillé, jusqu'aux Amériques.
Début juin, un ponton de 20 mètres de long fait de métal et de ciment a même été retrouvé sur une plage de l'Oregon (nord-ouest des Etats-Unis).
kh/pn/jlh/ros
Les autorités japonaises veulent apporter un soutien, peut-être financier, à ces pays afin de leur exprimer leur gratitude pour l'aide qu'ils avaient eux-mêmes envoyés au Japon au lendemain du séisme et du tsunami du 11 mars 2011.
"Le Japon n'est pas tenu de s'occuper des débris échoués à l'étranger, mais nous ne pouvons rester inactifs au vu de l'énorme soutien que nous avons reçu des Etats-Unis et d'autres pays après la catastrophe", a expliqué un responsable des services du Premier ministre à l'AFP.
"Outre la coopération que nous apportons via les ONG et la fourniture d'information sur les débris, nous étudions d'autres mesures possibles, dont le paiement des coûts de nettoyage", a-t-il ajouté.
Cet officiel a rappelé que le Premier ministre Yoshihiko Noda avait promis aux Américains que Tokyo agirait à ce sujet lors d'une visite à Washington en avril dernier.
Le tsunami géant qui a ravagé le littoral nord-est du Japon le 11 mars 2011, faisant près de 19.000 morts et disparus, a drainé vers l'Océan Pacifique des millions de tonnes de débris divers (planches de bois, réfrigérateurs, morceaux de maisons, etc.).
Une partie de ces résidus a commencé à s'échouer sur les côtes occidentales des Etats-Unis et du Canada après plus d'un an de dérive sur l'océan.
Un ballon de football appartenant à un adolescent dont la maison avait été emportée dans la ville côtière nippone de Rikuzentakata a ainsi été retrouvé en Alaska, puis renvoyé au jeune homme au Japon.
Les gardes-côtes américains ont par ailleurs dû couler un bateau de pêche que la vague géante avait emporté et que les flots avaient charrié, abandonné et rouillé, jusqu'aux Amériques.
Début juin, un ponton de 20 mètres de long fait de métal et de ciment a même été retrouvé sur une plage de l'Oregon (nord-ouest des Etats-Unis).
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