Tahiti, le 19 juillet 2022 – Les autorités locales se sont fendues mardi d'une piqure de rappel sur la réglementation en matière de biosécurité pour l'envoi de colis postaux en Polynésie française. "Le nombre de colis postaux ou de bagages non conformes reste élevé", déplore le Pays qui rappelle les règles et les sanctions allant jusqu'à six mois de prison et 3,6 millions de Fcfp d'amende.
Petite piqure de rappel sur la réglementation en matière de biosécurité pour l'envoi des colis ou bagages vers le fenua. Le ministère de l’Agriculture s'est fendu d'un communiqué mardi pour "rappeler aux usagers que les colis postaux arrivant en Polynésie française sont soumis à l’inspection des contrôleurs sanitaires de la direction de la biosécurité en vue de la protection de notre fenua contre l’introduction de virus, bactéries ou parasites responsables de maladies chez les animaux." Et pour les autorités locales : "le nombre de colis postaux ou de bagages non conformes reste élevé". Les personnes concernées sont appelées à la vigilance et à la sensibilisation de leurs proches résidant hors de la Polynésie française.
Quelle réglementation ?
Comme le rappellent les services du Pays, les denrées alimentaires doivent toutes être présentées dans leur emballage commercial d’origine et dûment étiquetées, dans la limite de 10 kg par personne ou par colis postal. Les denrées alimentaires artisanales ou "faites maison" comportant des ingrédients d’origine animale telles que viande, lait ou œufs sont systématiquement refoulées et incinérées. L’importation de miel est totalement interdite quel que soit le pays d’origine.
L’Europe subit actuellement la progression de la peste porcine africaine depuis l’Est vers l’Ouest et le Sud jusqu’en Allemagne et en Italie. Les charcuteries de porc telles que saucissons et jambons secs doivent donc non seulement comporter l’étiquette "CE" mais l’origine du porc doit y être précisée sous peine de refoulement et incinération. Pour l’instant, seules les charcuteries de France et d’Espagne peuvent passer sans certificat vétérinaire. La présentation sous vide n’a aucune action sur la présence éventuelle d’un virus transmissible aux porcs et le virus peut rester présent sur un emballage vide jeté à la poubelle plusieurs jours d’affilée. La protection des élevages de porc vis-à-vis de ce virus est primordiale pour sauvegarder les emplois de la filière porcine locale et conserver une part d’autonomie alimentaire.
Une vague de grippe aviaire touche encore également de nombreux pays européens et états américains. Il est donc recommandé d'envoyer uniquement des conserves commerciales dûment étiquetées de produits de volailles telles que les foies gras ou terrines. Les magrets fumés, saucisses, cuisses de volailles ou bocaux maison sont systématiquement refoulés et incinérés car le lieu d’élevage des animaux ne figure pas sur les étiquettes. En cas d’introduction du virus par des denrées alimentaires, les oiseaux présents dans vos jardins ou sur les sites d’enfouissement des ordures ménagères pourraient se contaminer puis répandre le virus dans les élevages de poules pondeuses et dans la nature, menaçant ainsi la disponibilité des œufs frais pour votre cuisine et la survie des oiseaux menacés d’extinction de nos îles.
Enfin, les abeilles de la Polynésie française continuent à être épargnées par des parasites qui ont infesté la plupart des pays dans le monde comme le varroa. Ces parasites peuvent être présents dans le miel et contaminer les abeilles qui sont attirées par vos pots vides jetés à la poubelle. La survie des abeilles est une nécessité non seulement pour notre filière apicole locale mais également pour la pollinisation de nos arbres fruitiers.
Prison et amende
Rappelons que l’importation de produits interdits est punie de six mois d’emprisonnement et de 3 570 000 Fcfp d’amende. Les informations concernant les statuts sanitaires des pays au regard des pestes porcines et aviaires sont régulièrement mises à jour par la direction de la biosécurité et disponibles sur son site internet. Pour tout renseignement, la direction de la biosécurité est également joignable au 40 54 01 10.
Petite piqure de rappel sur la réglementation en matière de biosécurité pour l'envoi des colis ou bagages vers le fenua. Le ministère de l’Agriculture s'est fendu d'un communiqué mardi pour "rappeler aux usagers que les colis postaux arrivant en Polynésie française sont soumis à l’inspection des contrôleurs sanitaires de la direction de la biosécurité en vue de la protection de notre fenua contre l’introduction de virus, bactéries ou parasites responsables de maladies chez les animaux." Et pour les autorités locales : "le nombre de colis postaux ou de bagages non conformes reste élevé". Les personnes concernées sont appelées à la vigilance et à la sensibilisation de leurs proches résidant hors de la Polynésie française.
Quelle réglementation ?
Comme le rappellent les services du Pays, les denrées alimentaires doivent toutes être présentées dans leur emballage commercial d’origine et dûment étiquetées, dans la limite de 10 kg par personne ou par colis postal. Les denrées alimentaires artisanales ou "faites maison" comportant des ingrédients d’origine animale telles que viande, lait ou œufs sont systématiquement refoulées et incinérées. L’importation de miel est totalement interdite quel que soit le pays d’origine.
L’Europe subit actuellement la progression de la peste porcine africaine depuis l’Est vers l’Ouest et le Sud jusqu’en Allemagne et en Italie. Les charcuteries de porc telles que saucissons et jambons secs doivent donc non seulement comporter l’étiquette "CE" mais l’origine du porc doit y être précisée sous peine de refoulement et incinération. Pour l’instant, seules les charcuteries de France et d’Espagne peuvent passer sans certificat vétérinaire. La présentation sous vide n’a aucune action sur la présence éventuelle d’un virus transmissible aux porcs et le virus peut rester présent sur un emballage vide jeté à la poubelle plusieurs jours d’affilée. La protection des élevages de porc vis-à-vis de ce virus est primordiale pour sauvegarder les emplois de la filière porcine locale et conserver une part d’autonomie alimentaire.
Une vague de grippe aviaire touche encore également de nombreux pays européens et états américains. Il est donc recommandé d'envoyer uniquement des conserves commerciales dûment étiquetées de produits de volailles telles que les foies gras ou terrines. Les magrets fumés, saucisses, cuisses de volailles ou bocaux maison sont systématiquement refoulés et incinérés car le lieu d’élevage des animaux ne figure pas sur les étiquettes. En cas d’introduction du virus par des denrées alimentaires, les oiseaux présents dans vos jardins ou sur les sites d’enfouissement des ordures ménagères pourraient se contaminer puis répandre le virus dans les élevages de poules pondeuses et dans la nature, menaçant ainsi la disponibilité des œufs frais pour votre cuisine et la survie des oiseaux menacés d’extinction de nos îles.
Enfin, les abeilles de la Polynésie française continuent à être épargnées par des parasites qui ont infesté la plupart des pays dans le monde comme le varroa. Ces parasites peuvent être présents dans le miel et contaminer les abeilles qui sont attirées par vos pots vides jetés à la poubelle. La survie des abeilles est une nécessité non seulement pour notre filière apicole locale mais également pour la pollinisation de nos arbres fruitiers.
Prison et amende
Rappelons que l’importation de produits interdits est punie de six mois d’emprisonnement et de 3 570 000 Fcfp d’amende. Les informations concernant les statuts sanitaires des pays au regard des pestes porcines et aviaires sont régulièrement mises à jour par la direction de la biosécurité et disponibles sur son site internet. Pour tout renseignement, la direction de la biosécurité est également joignable au 40 54 01 10.