Tahiti, le 24 août 2023 - La Caisse de Prévoyance Sociale (CPS), en partenariat avec la Direction du travail et les services de santé du travail, organise la 6e édition des Journées Santé et Sécurité au Travail (JSST) la semaine prochaine. L'occasion de promouvoir la sécurité au travail mais aussi de créer des synergies entre les acteurs pour améliorer la politique de prévention au sein des entreprises.
La sécurité au travail a un seul objectif : que le salarié “arrive en bonne santé au travail et reparte dans le même état le soir”, explique Guillaume Reynaud, président de la commission préventive de la Caisse de prévoyance sociale (CPS). Un Code du travail et des réglementations protègent les salariés, du public comme du privé. Mais, de “mauvaises pratiques” et une “méconnaissance” peuvent être à l’origine d’accidents du travail.
Si la CPS, en partenariat avec la Direction du travail et les services de santé du travail, œuvrent toute l'année pour remédier à ces mauvaises pratiques, les Journées Santé et Sécurité au Travail (JSST) viennent en complément pour informer les entreprises et partager des outils afin de mieux protéger le salarié. “Il ne faut pas attendre qu'un accident se produise pour réagir, insiste le président de la commission préventive de la CPS. L'idée derrière ces trois journées, c'est de sensibiliser et d'apporter des solutions.” “Nous avons un rôle d'information et de conseil aussi”, complète Alexandre Agusti de la Direction du travail.
Des chiffres encourageants
Salariés et employeurs sont donc conviés les 29, 30 et 31 août au Hilton pour une série de conférences avec des experts, des témoignages et des retours d'expérience mais aussi pour des discussions où chacun pourra partager ses méthodes et bons gestes à adopter en entreprise. “Souvent, les entreprises font quelque chose sans savoir qu'on peut le faire mieux”, observe Guillaume Reynaud.
Cyrille Dubois, le directeur de la médecine du travail de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) constate être “de plus en plus sollicité” par les employeurs comme les employés : “Il y a une dynamique depuis quelques années pour améliorer la sécurité et la santé au travail.” En 2018, la CPS recensait 2 103 accidents du travail et 30 maladies du travail pour 64 851 salariés. En 2021, elle a relevé 1 795 accidents du travail et seulement 5 maladies du travail alors que l’effectif de salariés n'a presque pas augmenté.
Pour cette 6e édition des JSST, le thème retenu est celui des troubles musculosquelettiques, c'est-à-dire toutes les douleurs aux articulations causés par des postures contraignantes ou des gestes répétitifs. Quasiment toutes les professions sont concernées par ces maladies du travail, l’utilisation répétée du clavier d’ordinateur pour le secteur tertiaire ou encore des gestes répétitifs dans les industries sont pointés du doigt. Mais, c'est le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) qui est le plus touché par les accidents du travail au fenua.
La sécurité au travail a un seul objectif : que le salarié “arrive en bonne santé au travail et reparte dans le même état le soir”, explique Guillaume Reynaud, président de la commission préventive de la Caisse de prévoyance sociale (CPS). Un Code du travail et des réglementations protègent les salariés, du public comme du privé. Mais, de “mauvaises pratiques” et une “méconnaissance” peuvent être à l’origine d’accidents du travail.
Si la CPS, en partenariat avec la Direction du travail et les services de santé du travail, œuvrent toute l'année pour remédier à ces mauvaises pratiques, les Journées Santé et Sécurité au Travail (JSST) viennent en complément pour informer les entreprises et partager des outils afin de mieux protéger le salarié. “Il ne faut pas attendre qu'un accident se produise pour réagir, insiste le président de la commission préventive de la CPS. L'idée derrière ces trois journées, c'est de sensibiliser et d'apporter des solutions.” “Nous avons un rôle d'information et de conseil aussi”, complète Alexandre Agusti de la Direction du travail.
Des chiffres encourageants
Salariés et employeurs sont donc conviés les 29, 30 et 31 août au Hilton pour une série de conférences avec des experts, des témoignages et des retours d'expérience mais aussi pour des discussions où chacun pourra partager ses méthodes et bons gestes à adopter en entreprise. “Souvent, les entreprises font quelque chose sans savoir qu'on peut le faire mieux”, observe Guillaume Reynaud.
Cyrille Dubois, le directeur de la médecine du travail de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) constate être “de plus en plus sollicité” par les employeurs comme les employés : “Il y a une dynamique depuis quelques années pour améliorer la sécurité et la santé au travail.” En 2018, la CPS recensait 2 103 accidents du travail et 30 maladies du travail pour 64 851 salariés. En 2021, elle a relevé 1 795 accidents du travail et seulement 5 maladies du travail alors que l’effectif de salariés n'a presque pas augmenté.
Pour cette 6e édition des JSST, le thème retenu est celui des troubles musculosquelettiques, c'est-à-dire toutes les douleurs aux articulations causés par des postures contraignantes ou des gestes répétitifs. Quasiment toutes les professions sont concernées par ces maladies du travail, l’utilisation répétée du clavier d’ordinateur pour le secteur tertiaire ou encore des gestes répétitifs dans les industries sont pointés du doigt. Mais, c'est le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) qui est le plus touché par les accidents du travail au fenua.
Les chiffres en 2021
• 1 795 accidents du travail pour 65 560 salariés (8 012 entreprises).
• 5 décès et 5 maladies professionnelles recensés.
• 20% des accidents du travail sont dus à des accidents de trajets (en voiture pour la plupart).
• Le secteur le plus touché est le BTP avec 354 accidents du travail recensés
• La plupart du temps, les accidents du travail engendre des arrêts de 4 à 14 jours
• 5 décès et 5 maladies professionnelles recensés.
• 20% des accidents du travail sont dus à des accidents de trajets (en voiture pour la plupart).
• Le secteur le plus touché est le BTP avec 354 accidents du travail recensés
• La plupart du temps, les accidents du travail engendre des arrêts de 4 à 14 jours
Le programme
Mardi 29 août :
Mercredi 30 août :
Jeudi 31 août :
- 8 heures à 9h45 : État des lieux des accidents du travail ; présentation des obligations réglementaires ; conférence sur les troubles musculosquelettiques.
- 10h15 à midi : Évaluation des manutentions manuelles et des mouvements répétitifs ; présentation des aides financières de la CPS.
Mercredi 30 août :
- 8 heures à 9h45 : Conférence sur les moyens d'action face aux troubles musculosquelettiques et retours d'expérience dans les secteurs de l'hôtellerie et de l'industrie ;
- 10h15 à midi : Présentation des outils de diagnostics des troubles musculosquelettiques et retours d'expérience dans les secteurs du commerce et du BTP.
Jeudi 31 août :
- 8 heures à 9h45 : Conférence sur l'ergonomie et l'aménagement des postes de travail ; retour d'expérience de la fonction publique et territoriale ; présentation des formations de prévention des risques liés à l'activité physique (PRAP) ;
- 10h15 à 11h30 : Conférence sur les exosquelettes ; présentation et remise des trophées “Quart d'heure sécurité” ;
- 11h30 : Clôture.