Paris, France | AFP | jeudi 14/12/2016 - Samedi soir en direct sur TF1, Miss France 2016 remettra sa couronne en jeu : trente prétendantes de 18 à 24 ans se disputeront le titre de reine de beauté 2017, un concours dénoncé par les féministes qui le jugent "ringard".
Organisée à Montpellier (Hérault), la cérémonie sera animée comme d'habitude par Jean-Pierre Foucault, dans un nouveau décor sous le signe de Noël.
"On va faire péter les paillettes!", a promis la productrice de la cérémonie, Caroline Gavignet. L'an dernier, l'élection a été suivie par 8,1 millions de téléspectateurs. L'une des meilleures audiences TV.
Pour l'association Osez le féminisme!, le concours Miss France représente "la ringardise la plus vive".
"Il est très curieux qu'en 2016, on éprouve encore le besoin de mettre en concurrence des femmes non pas sur des critères intellectuels ou de mérites, mais sur des critères purement physiques", a déclaré à l'AFP Claire Serre-Combe, porte-parole de l'association féministe.
"Le plus problématique est que le concours Miss France, ultra médiatisé, impose des stéréotypes physiques irréels, sans compter le culte de la pureté avec des concurrentes sans petits amis. Cette mise en concurrence à une heure de grande écoute, entraîne beaucoup de souffrance pour d'autres femmes qui ne font pas 1,75m pour 50 kilos", estime Mme Serre-Combe.
L'association féministe n'appelle pas ouvertement au boycott du concours, mais considère que "la vie est suffisamment courte pour ne pas regarder l'élection Miss France". Osez le féminisme! invite TF1 "à programmer un concours basé sur des femmes remarquables qui agissent contre la pauvreté et l'exclusion".
- Fin de la guerre des Miss -
"En visant Miss France, les féministes se trompent de combat. Depuis quelques années, les candidates s'engagent dans de belles causes. Elles agissent aussi pour améliorer la condition féminine", estime Sylvie Tellier, Miss France 2002 devenue directrice générale de la société organisatrice.
Pour la première fois, les téléspectateurs sont invités, depuis le site TF1.fr, à poser des questions aux prétendantes. Présidé par la comédienne et chanteuse Arielle Dombasle, le jury réunit les comédiennes Ingrid Chauvin et Michèle Bernier, l'ancienne Miss Malika Ménard, le chanteur Amir, le cinéaste Christophe Barratier ("Les Choristes") et le champion de boxe Tony Yoka.
A égalité, le jury et les téléspectateurs désigneront les cinq finalistes parmi douze candidates sélectionnées par les organisateurs. Les téléspectateurs auront toutefois le dernier mot pour désigner la lauréate et ses deux dauphines, en votant par téléphone et SMS. Le concours a été remporté en 2015 par Miss Nord-Pas-de-Calais Iris Mittenaere.
Pas de guerre de miss, cette année : après plus de 60 ans de règne, la "dame au chapeau" a annoncé qu'elle "tournait définitivement la page des miss".
Geneviève de Fontenay qui a soutenu la création du concours dissident Miss Prestige national, a décidé de ne plus assister à cette compétition dont la médiatisation ne reposait que sur son parrainage.
L'heure semble même aux plus folles réconciliations avec TF1: "Geneviève en invitée d'honneur, un jour, de l'élection Miss France, pourquoi pas à l'occasion d'un anniversaire ou d'une rétrospective?" a dit à l'AFP Sylvie Tellier.
Après plusieurs années de conflit sur l'éthique de la cérémonie, la société Miss France et Geneviève de Fontenay ont enterré la hache de guerre en 2013, signant un pacte de non agression, avec abandon des procédures judiciaires qui les opposaient.
Organisée à Montpellier (Hérault), la cérémonie sera animée comme d'habitude par Jean-Pierre Foucault, dans un nouveau décor sous le signe de Noël.
"On va faire péter les paillettes!", a promis la productrice de la cérémonie, Caroline Gavignet. L'an dernier, l'élection a été suivie par 8,1 millions de téléspectateurs. L'une des meilleures audiences TV.
Pour l'association Osez le féminisme!, le concours Miss France représente "la ringardise la plus vive".
"Il est très curieux qu'en 2016, on éprouve encore le besoin de mettre en concurrence des femmes non pas sur des critères intellectuels ou de mérites, mais sur des critères purement physiques", a déclaré à l'AFP Claire Serre-Combe, porte-parole de l'association féministe.
"Le plus problématique est que le concours Miss France, ultra médiatisé, impose des stéréotypes physiques irréels, sans compter le culte de la pureté avec des concurrentes sans petits amis. Cette mise en concurrence à une heure de grande écoute, entraîne beaucoup de souffrance pour d'autres femmes qui ne font pas 1,75m pour 50 kilos", estime Mme Serre-Combe.
L'association féministe n'appelle pas ouvertement au boycott du concours, mais considère que "la vie est suffisamment courte pour ne pas regarder l'élection Miss France". Osez le féminisme! invite TF1 "à programmer un concours basé sur des femmes remarquables qui agissent contre la pauvreté et l'exclusion".
- Fin de la guerre des Miss -
"En visant Miss France, les féministes se trompent de combat. Depuis quelques années, les candidates s'engagent dans de belles causes. Elles agissent aussi pour améliorer la condition féminine", estime Sylvie Tellier, Miss France 2002 devenue directrice générale de la société organisatrice.
Pour la première fois, les téléspectateurs sont invités, depuis le site TF1.fr, à poser des questions aux prétendantes. Présidé par la comédienne et chanteuse Arielle Dombasle, le jury réunit les comédiennes Ingrid Chauvin et Michèle Bernier, l'ancienne Miss Malika Ménard, le chanteur Amir, le cinéaste Christophe Barratier ("Les Choristes") et le champion de boxe Tony Yoka.
A égalité, le jury et les téléspectateurs désigneront les cinq finalistes parmi douze candidates sélectionnées par les organisateurs. Les téléspectateurs auront toutefois le dernier mot pour désigner la lauréate et ses deux dauphines, en votant par téléphone et SMS. Le concours a été remporté en 2015 par Miss Nord-Pas-de-Calais Iris Mittenaere.
Pas de guerre de miss, cette année : après plus de 60 ans de règne, la "dame au chapeau" a annoncé qu'elle "tournait définitivement la page des miss".
Geneviève de Fontenay qui a soutenu la création du concours dissident Miss Prestige national, a décidé de ne plus assister à cette compétition dont la médiatisation ne reposait que sur son parrainage.
L'heure semble même aux plus folles réconciliations avec TF1: "Geneviève en invitée d'honneur, un jour, de l'élection Miss France, pourquoi pas à l'occasion d'un anniversaire ou d'une rétrospective?" a dit à l'AFP Sylvie Tellier.
Après plusieurs années de conflit sur l'éthique de la cérémonie, la société Miss France et Geneviève de Fontenay ont enterré la hache de guerre en 2013, signant un pacte de non agression, avec abandon des procédures judiciaires qui les opposaient.