WASHINGTON, 21 août 2013 (AFP) - Un nouveau traitement s'est avéré très prometteur contre la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, des inflammations intestinales chroniques invalidantes, selon deux essais cliniques internationaux publiés mercredi aux Etats-Unis.
Cette nouvelle molécule, le vedolizumab du laboratoire japonais Takeda, offre un nouvel espoir aux quatre millions de personnes atteintes de l'une ou l'autre de ces pathologies auto-immunes, estiment les chercheurs qui ont mené ces études cliniques parues dans le New England Journal of Medicine.
Ces essais cliniques de phase 3, conduits dans 39 pays, auxquels ont participé quelque 3.000 personnes, "ont montré des résultats très encourageants pour des malades souffrant de la maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique, pour qui les traitements conventionnels comme les stéroïdes ou des suppresseurs du système immunitaire sont inefficaces", explique le Dr William Sandborn, directeur du centre des maladies inflammatoires intestinales à l'Université de Californie à San Diego, qui a mené l'étude sur la maladie de Crohn.
"Ce traitement modifie l'approche thérapeutique de ces maladies car chez de nombreux malades atteints de rectocolite notamment on a observé une guérison de l'intestin qui a été maintenue en continuant à prendre du vedolizumab", précise-t-il.
Cet anticorps administré par intraveineuse, cible des cellules immunitaires dans l'intestin qui libèrent des protéines (cytokines) responsables de l'inflammation, qui endommage les tissus du gros et petit intestins et provoque des diarrhées.
Ce traitement est très ciblé, ce qui limite le risque d'effets secondaires, alors que les traitements traditionnels s'accompagnent d'effets secondaires comme la perte de poids, les nausées et les maux de tête, soulignent les chercheurs.
De plus, les médicaments conventionnels contre la maladie de Crohn et la rectocolite affaiblissent le système immunitaire, accroissant le risque d'infection.
Ces maladies peuvent entraîner des complications graves comme une occlusion intestinale, de la malnutrition ou un cancer du colon, nécessitant parfois une ablation chirurgicale de parties des intestins.
Sur les 3.000 participants à ces essais cliniques, âgés de 18 à 80 ans, 1.900 étaient atteints de la maladie de Crohn et 1.100 de rectocolite hémorragique.
Les malades, dont un groupe témoin a pris un placebo, ont été traités pendant un an et les effets ont été constatés après six semaines.
Takeda, qui a financé ces essais cliniques, a demandé le feu vert des agences américaine et européenne des médicaments, la FDA et l'EMA, pour la mise sur le marché du vedolizumab.
Cette nouvelle molécule, le vedolizumab du laboratoire japonais Takeda, offre un nouvel espoir aux quatre millions de personnes atteintes de l'une ou l'autre de ces pathologies auto-immunes, estiment les chercheurs qui ont mené ces études cliniques parues dans le New England Journal of Medicine.
Ces essais cliniques de phase 3, conduits dans 39 pays, auxquels ont participé quelque 3.000 personnes, "ont montré des résultats très encourageants pour des malades souffrant de la maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique, pour qui les traitements conventionnels comme les stéroïdes ou des suppresseurs du système immunitaire sont inefficaces", explique le Dr William Sandborn, directeur du centre des maladies inflammatoires intestinales à l'Université de Californie à San Diego, qui a mené l'étude sur la maladie de Crohn.
"Ce traitement modifie l'approche thérapeutique de ces maladies car chez de nombreux malades atteints de rectocolite notamment on a observé une guérison de l'intestin qui a été maintenue en continuant à prendre du vedolizumab", précise-t-il.
Cet anticorps administré par intraveineuse, cible des cellules immunitaires dans l'intestin qui libèrent des protéines (cytokines) responsables de l'inflammation, qui endommage les tissus du gros et petit intestins et provoque des diarrhées.
Ce traitement est très ciblé, ce qui limite le risque d'effets secondaires, alors que les traitements traditionnels s'accompagnent d'effets secondaires comme la perte de poids, les nausées et les maux de tête, soulignent les chercheurs.
De plus, les médicaments conventionnels contre la maladie de Crohn et la rectocolite affaiblissent le système immunitaire, accroissant le risque d'infection.
Ces maladies peuvent entraîner des complications graves comme une occlusion intestinale, de la malnutrition ou un cancer du colon, nécessitant parfois une ablation chirurgicale de parties des intestins.
Sur les 3.000 participants à ces essais cliniques, âgés de 18 à 80 ans, 1.900 étaient atteints de la maladie de Crohn et 1.100 de rectocolite hémorragique.
Les malades, dont un groupe témoin a pris un placebo, ont été traités pendant un an et les effets ont été constatés après six semaines.
Takeda, qui a financé ces essais cliniques, a demandé le feu vert des agences américaine et européenne des médicaments, la FDA et l'EMA, pour la mise sur le marché du vedolizumab.