Le phénomène est devenu courant en métropole, mais c'est la première fois qu'il est constaté sur le territoire polynésien. Plusieurs sociétés du Fenua ont été les victimes d'une bande organisée de voleurs et de revendeurs de cuivre, ce métal très prisé qui se vend 6 000 euros la tonne sur le marché international.
Ces vols, dont les premiers remontent à 2008, ont pris progressivement de l'ampleur au fil des années, jusqu'à devenir un véritable trafic en bande organisée. Cette année, c'est plus de 40 tonnes de cuivre qui ont frauduleusement quitté la Polynésie direction: la Chine, à bord de porte-containers. En étudiant les comptes bancaires des malfaiteurs, et leurs déclarations en douane, la gendarmerie estime que 440 tonnes de métaux ferreux volés ont été exportés depuis 2009, dont 63 tonnes de cuivre.
Les malfaiteurs étaient bien organisés. Ils étaient au moins 5 à dérober le cuivre à des entreprises de travaux publics, d'électricité et de téléphonie, aussi bien sur les chantiers que dans les locaux. Ils n'ont jamais été pris sur le fait, car ils avaient pris l'habitude de se déguiser de gilets de chantier avec le logo des sociétés concernées. Ce cuivre était revendu à une famille qui se chargeait du conditionnement, de l'acheminement, et de la revente à Hong Kong.
Ces vols, dont les premiers remontent à 2008, ont pris progressivement de l'ampleur au fil des années, jusqu'à devenir un véritable trafic en bande organisée. Cette année, c'est plus de 40 tonnes de cuivre qui ont frauduleusement quitté la Polynésie direction: la Chine, à bord de porte-containers. En étudiant les comptes bancaires des malfaiteurs, et leurs déclarations en douane, la gendarmerie estime que 440 tonnes de métaux ferreux volés ont été exportés depuis 2009, dont 63 tonnes de cuivre.
Les malfaiteurs étaient bien organisés. Ils étaient au moins 5 à dérober le cuivre à des entreprises de travaux publics, d'électricité et de téléphonie, aussi bien sur les chantiers que dans les locaux. Ils n'ont jamais été pris sur le fait, car ils avaient pris l'habitude de se déguiser de gilets de chantier avec le logo des sociétés concernées. Ce cuivre était revendu à une famille qui se chargeait du conditionnement, de l'acheminement, et de la revente à Hong Kong.
Luxueux train de vie
Une de ces personnes disposait même d'une patente d'import/export de métaux. "Ces acheteurs sont coupables de recel, et avec des circonstances aggravantes, puisqu'ils encourageaient les voleurs à leur trouver toujours plus de cuivre" explique le capitaine François Hulot, adjoint au commandant de la compagnie des Iles du vent.
Les recherches, menées avec la collaboration du GIR (le groupe d'intervention régional) ont permis de mettre à jour le luxueux train de vie de l'organisation, totalement déconnecté des revenus licites de ses membres : vacances prolongées à l'étranger, voyages en business class, achats de produits de luxe etc...
Au cours des perquisitions, les gendarmes ont mis la main sur 75 mètres cubes de métaux, soit l'équivalent d'un container, prêts à partir pour la Chine. Ils ont également découvert que l'organisation s'apprêtait à passer à la vitesse supérieure, grâce à l'acquisition de machines pour dénuder les fils de cuivre.
L'instigatrice principale a été placée en détention provisoire. Elle risque jusqu'à dix ans de prison.
Les recherches, menées avec la collaboration du GIR (le groupe d'intervention régional) ont permis de mettre à jour le luxueux train de vie de l'organisation, totalement déconnecté des revenus licites de ses membres : vacances prolongées à l'étranger, voyages en business class, achats de produits de luxe etc...
Au cours des perquisitions, les gendarmes ont mis la main sur 75 mètres cubes de métaux, soit l'équivalent d'un container, prêts à partir pour la Chine. Ils ont également découvert que l'organisation s'apprêtait à passer à la vitesse supérieure, grâce à l'acquisition de machines pour dénuder les fils de cuivre.
L'instigatrice principale a été placée en détention provisoire. Elle risque jusqu'à dix ans de prison.
A gauche, le capitaine François Hulot, qui a présenté les résultats de l'enquête menée par la brigade de recherche des IDV
