Tahiti, le 26 mai 2021 - Des précisions État-Pays sur l’annonce d’allègement du ministre des Outre-mer, les acteurs du tourisme et du monde économique retiennent surtout la date du 2 juin. Liée à la mise en œuvre du projet de loi sur la sortie progressive de l'état d'urgence sanitaire. Cette échéance leur permet d’espérer capter les voyageurs européens.
Pas d’avancées notoires pour les professionnels du tourisme. Les précisions apportées hier par le haut-commissaire, Dominique Sorain et le président Édouard Fritch ont certes permis de détailler l’allègement des mesures pour les voyageurs vaccinés, mais de nombreuses questions restent en suspens. Comme celle des mineurs. Le CPH (Conseil polynésien de l'hôtellerie) ne se fait d’illusion. “La solution serait qu’en France ils vaccinent à partir de 12 ans”, glisse son coprésident Christophe Guardia. “On veut être sûr d’avoir bien compris. Mais pour les enfants, la position semble rester la même”, commente le directeur de l’InterContinental Tahiti, Guillaume Epinette. “Quid des personnes non vaccinées ? On attend de voir aussi pour la simplification des protocoles d’entrée qui sont très contraignants. Les taux de refus à l’embarquement sont assez élevés”.
En contact avec les autorités, les acteurs du tourisme espèrent avoir des “détails” dans les 48 heures. “Ça en exergue toute la complexité du processus. Mais toute précision est bonne à prendre”, commente le numéro un du Medef, Frédéric Dock. “Pour moi, on est au point de départ, il faut continuer à suivre les instructions de vaccination, ce qui rejoint le message de Lecornu. C’est malheureusement la seule issue”.
TousAntiCovid
Résolument optimiste, le directeur de Tahiti tourisme Jean-Marc Mocellin retient d’une part la date du 9 juin pour une éventuelle évolution sur le cas des mineurs, et d’autre part la date du 2 juin, avec la mise en œuvre du projet de loi sur la sortie progressive de l'état d'urgence sanitaire. “On comprend qu’il y aura une ouverture aussi sur l’Europe et c’est une bonne nouvelle, mais pour le reste ça reste en suspens. On ne sait pas ce qu’il en est des immunisés, ce n’est pas la majorité des voyageurs mais c’est important”, développe le responsable. “D’autant que je ne vois pas pourquoi il y aurait une différence de traitement entre les Américains et les Européens”.
Mais le texte adopté par l’Assemblée nationale le 11 mai confère également une base juridique au pass sanitaire, qui s'inscrit dans une initiative européenne (certificat vert numérique). Celui-ci donnera accès à partir du 9 juin en métropole –notamment via l'application TousAntiCovid– aux événements de plus de 1 000 personnes, et devrait être étendu à partir de la mi-juin aux vols à destination de l'Europe. “Le plus simple pour nous serait de pouvoir l’intégrer. Si on avait un QR code, ça permettrait de simplifier le système”, reconnaît Jean-Marc Mocellin. Notamment parce Tahiti Tourisme ne cache pas ses attentes sur le Canada et sur d’autres marchés émetteurs de plus en plus accessibles d’un point de vue sanitaire. “Si tout ou partie des obstacles se lèvent début juin on commencera à voir le bout du tunnel”.
Pas d’avancées notoires pour les professionnels du tourisme. Les précisions apportées hier par le haut-commissaire, Dominique Sorain et le président Édouard Fritch ont certes permis de détailler l’allègement des mesures pour les voyageurs vaccinés, mais de nombreuses questions restent en suspens. Comme celle des mineurs. Le CPH (Conseil polynésien de l'hôtellerie) ne se fait d’illusion. “La solution serait qu’en France ils vaccinent à partir de 12 ans”, glisse son coprésident Christophe Guardia. “On veut être sûr d’avoir bien compris. Mais pour les enfants, la position semble rester la même”, commente le directeur de l’InterContinental Tahiti, Guillaume Epinette. “Quid des personnes non vaccinées ? On attend de voir aussi pour la simplification des protocoles d’entrée qui sont très contraignants. Les taux de refus à l’embarquement sont assez élevés”.
En contact avec les autorités, les acteurs du tourisme espèrent avoir des “détails” dans les 48 heures. “Ça en exergue toute la complexité du processus. Mais toute précision est bonne à prendre”, commente le numéro un du Medef, Frédéric Dock. “Pour moi, on est au point de départ, il faut continuer à suivre les instructions de vaccination, ce qui rejoint le message de Lecornu. C’est malheureusement la seule issue”.
TousAntiCovid
Résolument optimiste, le directeur de Tahiti tourisme Jean-Marc Mocellin retient d’une part la date du 9 juin pour une éventuelle évolution sur le cas des mineurs, et d’autre part la date du 2 juin, avec la mise en œuvre du projet de loi sur la sortie progressive de l'état d'urgence sanitaire. “On comprend qu’il y aura une ouverture aussi sur l’Europe et c’est une bonne nouvelle, mais pour le reste ça reste en suspens. On ne sait pas ce qu’il en est des immunisés, ce n’est pas la majorité des voyageurs mais c’est important”, développe le responsable. “D’autant que je ne vois pas pourquoi il y aurait une différence de traitement entre les Américains et les Européens”.
Mais le texte adopté par l’Assemblée nationale le 11 mai confère également une base juridique au pass sanitaire, qui s'inscrit dans une initiative européenne (certificat vert numérique). Celui-ci donnera accès à partir du 9 juin en métropole –notamment via l'application TousAntiCovid– aux événements de plus de 1 000 personnes, et devrait être étendu à partir de la mi-juin aux vols à destination de l'Europe. “Le plus simple pour nous serait de pouvoir l’intégrer. Si on avait un QR code, ça permettrait de simplifier le système”, reconnaît Jean-Marc Mocellin. Notamment parce Tahiti Tourisme ne cache pas ses attentes sur le Canada et sur d’autres marchés émetteurs de plus en plus accessibles d’un point de vue sanitaire. “Si tout ou partie des obstacles se lèvent début juin on commencera à voir le bout du tunnel”.