Marc Lievremont, , l'entraineur charismatique de l'équipe
PARIS, 26 novembre 2010 (AFP) - Le XV de France doit l'emporter samedi (20h45) au Stade de France contre l'Australie, une de ses bêtes noires depuis cinq ans, pour aborder sereinement l'année 2011 conduisant jusqu'à la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande et rassurer son public sur la qualité de son jeu.
France-Australie, ou le grand examen. Après une victoire sans grande signification (34-12) contre les Fidji sous la pluie nantaise, l'habituelle mais salutaire peur de perdre affichée contre l'Argentine pour un succès sans essai (15-9), les Français retrouvent les Wallabies pour une dernière confrontation avec un des géants de l'hémisphère sud avant le Mondial.
L'Australie n'est pas n'importe quel adversaire pour le XV de France, battu (35-12) à Cardiff en finale du Mondial-1999 --Marc Lièvremont et Emile Ntamack étaient alors sur le terrain--, incapable de l'emporter depuis 2005 et accusant notamment quatre défaites en autant de confrontations sous l'ère Lièvremont.
Ce décor étant planté, malgré les critiques entourant le faible rendement offensif tricolore, la victoire passera avant tout dans le froid et peut-être même la neige du Stade de France. Dans le cas contraire, les Français aborderont sous grosse pression le Tournoi des six nations en février, dernière compétition avant le Mondial.
"Avant de parler des contenus, on va surtout parler de la victoire. C'est quand même le premier des objectifs sachant que ce serait la première fois qu'on accomplirait trois victoires dans une série de tests, printemps ou automne", a souligné l'entraîneur Marc Lièvremont.
Opposition de styles
Ce match contre les Wallabies doit également permettre d'évaluer la pertinence de la stratégie retenue pour cette tournée automnale, avec une rotation d'effectif conséquente entre les deux premiers matches et une relative stabilité pour ce dernier rendez-vous, le 3e ligne Fulgence Ouedraogo remplaçant Imanol Harinordoquy dans le groupe et Julien Bonnaire dans le XV de départ.
Privés de Lionel Nallet, contraint de déclarer forfait en raison de douleurs au dos et remplacé par Jérôme Thion dans le XV de départ, les Français tenteront notamment d'affirmer leur supériorité en mêlée, point faible des Wallabies durement expérimenté le 13 novembre en Angleterre, avec une cuisante défaite (35-18) à la clé.
Mais l'Australie, qui reste sur un succès sans relief en Italie (32-14), fait figure d'inconnue. En quête d'un titre depuis le Tri-Nations en 2001 mais toujours dangereux, victorieux (26-24) de la Nouvelle-Zélande le 30 octobre à Hong Kong après près de deux ans d'attente mais balayés à Twickenham, les Wallabies sont eux aussi en quête d'un succès pour mettre un terme positif à une année difficile, et se rassurer en Europe avant d'aborder la ligne droite menant au Mondial.
Les poids lourds du centre de l'attaque française, Yannick Jauzion et Aurélien Rougerie placés derrière l'ouvreur Damien Traille, promettent une belle opposition de styles avec les virevoltants Australiens emmenés par leur fantasque ouvreur Quade Cooper, le frêle mais redoutable ailier James O'Connor et l'imprévisible arrière Kurtley Beale. La star Matt Giteau prendra place sur le banc.
"Ce sera sûrement une opposition de style, nous avons des joueurs différents, des approches différentes. La semaine dernière, ils ont joué un jeu assez direct, cette semaine ils ont dû peut-être travailler sur le volume de jeu. Ce sera un bon match pour finir notre tournée. Si nous gagnons, nous aurons réussi notre tournée", avance l'entraîneur néo-zélandais des Wallabies, Robbie Deans.
bpa/pga/jcp
France-Australie, ou le grand examen. Après une victoire sans grande signification (34-12) contre les Fidji sous la pluie nantaise, l'habituelle mais salutaire peur de perdre affichée contre l'Argentine pour un succès sans essai (15-9), les Français retrouvent les Wallabies pour une dernière confrontation avec un des géants de l'hémisphère sud avant le Mondial.
L'Australie n'est pas n'importe quel adversaire pour le XV de France, battu (35-12) à Cardiff en finale du Mondial-1999 --Marc Lièvremont et Emile Ntamack étaient alors sur le terrain--, incapable de l'emporter depuis 2005 et accusant notamment quatre défaites en autant de confrontations sous l'ère Lièvremont.
Ce décor étant planté, malgré les critiques entourant le faible rendement offensif tricolore, la victoire passera avant tout dans le froid et peut-être même la neige du Stade de France. Dans le cas contraire, les Français aborderont sous grosse pression le Tournoi des six nations en février, dernière compétition avant le Mondial.
"Avant de parler des contenus, on va surtout parler de la victoire. C'est quand même le premier des objectifs sachant que ce serait la première fois qu'on accomplirait trois victoires dans une série de tests, printemps ou automne", a souligné l'entraîneur Marc Lièvremont.
Opposition de styles
Ce match contre les Wallabies doit également permettre d'évaluer la pertinence de la stratégie retenue pour cette tournée automnale, avec une rotation d'effectif conséquente entre les deux premiers matches et une relative stabilité pour ce dernier rendez-vous, le 3e ligne Fulgence Ouedraogo remplaçant Imanol Harinordoquy dans le groupe et Julien Bonnaire dans le XV de départ.
Privés de Lionel Nallet, contraint de déclarer forfait en raison de douleurs au dos et remplacé par Jérôme Thion dans le XV de départ, les Français tenteront notamment d'affirmer leur supériorité en mêlée, point faible des Wallabies durement expérimenté le 13 novembre en Angleterre, avec une cuisante défaite (35-18) à la clé.
Mais l'Australie, qui reste sur un succès sans relief en Italie (32-14), fait figure d'inconnue. En quête d'un titre depuis le Tri-Nations en 2001 mais toujours dangereux, victorieux (26-24) de la Nouvelle-Zélande le 30 octobre à Hong Kong après près de deux ans d'attente mais balayés à Twickenham, les Wallabies sont eux aussi en quête d'un succès pour mettre un terme positif à une année difficile, et se rassurer en Europe avant d'aborder la ligne droite menant au Mondial.
Les poids lourds du centre de l'attaque française, Yannick Jauzion et Aurélien Rougerie placés derrière l'ouvreur Damien Traille, promettent une belle opposition de styles avec les virevoltants Australiens emmenés par leur fantasque ouvreur Quade Cooper, le frêle mais redoutable ailier James O'Connor et l'imprévisible arrière Kurtley Beale. La star Matt Giteau prendra place sur le banc.
"Ce sera sûrement une opposition de style, nous avons des joueurs différents, des approches différentes. La semaine dernière, ils ont joué un jeu assez direct, cette semaine ils ont dû peut-être travailler sur le volume de jeu. Ce sera un bon match pour finir notre tournée. Si nous gagnons, nous aurons réussi notre tournée", avance l'entraîneur néo-zélandais des Wallabies, Robbie Deans.
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