"Ca fait cinq ans et demi que je suis professionnel, ça fait cinq ans et demi que j'attendais une grande victoire", soulignait, tout sourire, le coureur français de 29 ans.
"Quand j'étais petit et que devais faire des voeux, l'un d'eux était de devenir professionnel et de réussir une grande carrière. J'en fais une honorable, je garnis tout doucement mon palmarès", raconte-t-il.
Son premier voeu, Riblon l'a réalisé en 2005, à 24 ans, quelques mois après son titre de champion de France amateur sur route.
Depuis, ce passionné s'attache à réaliser le deuxième à force de travail et de patience. "Dans le vélo, j’aime tout. La montagne, le plat, les sprints ou la piste. Même à la télé, je ne rate rien", explique-t-il.
Ce boulimique de vélo, marié à une infirmière et père d'une petite Emma, mène de front les compétitions sur piste, où il a découvert le vélo de haut niveau, et sur route avec un certain succès.
Sur la piste, il a été deux fois médaillé d'argent de la course aux points aux Championnats du monde, en 2008 (Manchester) puis 2010 (Copenhague). Il est également l'un des spécialistes français de l'américaine.
"Il a souvent trop donné"
Sur la route, il a d'abord été considéré comme un bon équipier avant d'affirmer l'étendue de ses qualités de rouleur mais aussi de grimpeur, notamment grâce des qualités physiologiques naturelles qui lui permettent de résister à la durée des Grands Tours.
La reconnaissance du grand public est venue l'an dernier sur le Tour lors de sa participation à l'échappée vers Andorre-Arcalis où il avait finalement sacrifié ses chances pour aider son coéquipier, l'Italien Rinaldo Nocentini, à obtenir le maillot jaune.
Celle du milieu cycliste a été assise quelques semaines plus tard par le sélectionneur Laurent Jalabert qui l'a pris parmi les six coureurs français pour les Championnats du monde de Mendrisio (Suisse).
"C'est un coureur qui ne compte pas ses efforts. Il anticipe les choses, il n'attend pas qu'on lui dise le travail à faire, il sait ce qu'il faut faire et quand il faut le faire. Il a souvent trop donné et ça lui avait ensuite manqué en certaines occasions", souligne son équipier Nicolas Roche.
"Il donne beaucoup de sa personne: aux briefings, à table, sur un vélo...", ajoute l'Irlandais.
"C'est un compétiteur, un râleur, mais toujours pour le bien de l'équipe", souligne son manager Vincent Lavenu qui disait de lui en début de saison: "Il ne lui manque pas grand-chose pour être au niveau des meilleurs".
Dimanche, après avoir débuté son troisième Tour de France en-dessous de ses espérances, il a tenu tête aux Andy Schleck, Contador, Samuel Sanchez et autres Menchov qui l'avaient pris en chasse. Pour atteindre seul le sommet.
sva/jm/nk
"Quand j'étais petit et que devais faire des voeux, l'un d'eux était de devenir professionnel et de réussir une grande carrière. J'en fais une honorable, je garnis tout doucement mon palmarès", raconte-t-il.
Son premier voeu, Riblon l'a réalisé en 2005, à 24 ans, quelques mois après son titre de champion de France amateur sur route.
Depuis, ce passionné s'attache à réaliser le deuxième à force de travail et de patience. "Dans le vélo, j’aime tout. La montagne, le plat, les sprints ou la piste. Même à la télé, je ne rate rien", explique-t-il.
Ce boulimique de vélo, marié à une infirmière et père d'une petite Emma, mène de front les compétitions sur piste, où il a découvert le vélo de haut niveau, et sur route avec un certain succès.
Sur la piste, il a été deux fois médaillé d'argent de la course aux points aux Championnats du monde, en 2008 (Manchester) puis 2010 (Copenhague). Il est également l'un des spécialistes français de l'américaine.
"Il a souvent trop donné"
Sur la route, il a d'abord été considéré comme un bon équipier avant d'affirmer l'étendue de ses qualités de rouleur mais aussi de grimpeur, notamment grâce des qualités physiologiques naturelles qui lui permettent de résister à la durée des Grands Tours.
La reconnaissance du grand public est venue l'an dernier sur le Tour lors de sa participation à l'échappée vers Andorre-Arcalis où il avait finalement sacrifié ses chances pour aider son coéquipier, l'Italien Rinaldo Nocentini, à obtenir le maillot jaune.
Celle du milieu cycliste a été assise quelques semaines plus tard par le sélectionneur Laurent Jalabert qui l'a pris parmi les six coureurs français pour les Championnats du monde de Mendrisio (Suisse).
"C'est un coureur qui ne compte pas ses efforts. Il anticipe les choses, il n'attend pas qu'on lui dise le travail à faire, il sait ce qu'il faut faire et quand il faut le faire. Il a souvent trop donné et ça lui avait ensuite manqué en certaines occasions", souligne son équipier Nicolas Roche.
"Il donne beaucoup de sa personne: aux briefings, à table, sur un vélo...", ajoute l'Irlandais.
"C'est un compétiteur, un râleur, mais toujours pour le bien de l'équipe", souligne son manager Vincent Lavenu qui disait de lui en début de saison: "Il ne lui manque pas grand-chose pour être au niveau des meilleurs".
Dimanche, après avoir débuté son troisième Tour de France en-dessous de ses espérances, il a tenu tête aux Andy Schleck, Contador, Samuel Sanchez et autres Menchov qui l'avaient pris en chasse. Pour atteindre seul le sommet.
sva/jm/nk
