Lomé, Togo | AFP | jeudi 07/09/2017 - Une foule massive a de nouveau répondu à l'appel de l'opposition dans les rues de Lomé jeudi, deuxième journée de mobilisation pour réclamer une alternance politique et des réformes, après 50 ans de pouvoir de la même famille au Togo, a constaté l'AFP.
Les manifestants ont commencé à marcher dans le calme avec des sifflets et des drapeaux du Togo en fin de matinée, protestant contre le régime du président Faure Gnassingbé, qui a succédé il y a douze ans à son père, lui-même resté au pouvoir près de quarante ans.
D'importantes forces de sécurité ont été déployées aux carrefours stratégiques de la capitale.
"Nous allons rester dans la rue jusqu'à ce qu'il nous écoute. Nous voulons que Faure rétablisse la Constitution de 92 et qu'il s'en aille", a affirmé un manifestant, Jonas Badagbon, 29 ans, à l'AFP.
"Je connais la même famille depuis que j'ai 14 ans, libérons le Togo pour que ces enfants voient autre chose. Nous sommes fatigués. Trop c'est trop", a renchérit une autre manifestante, Agnès, 64 ans.
L'opposant historique Jean-Pierre Fabre défilait à pied au milieu du cortège, encerclé par une chaine humaine.
"Nous n'écoutons pas assez la population. Aujourd'hui nous demandons de l'écouter et d'écouter ses souffrances", a-t-il déclaré durant la marche.
L'Internet mobile était toujours coupé jeudi au Togo au lendemain d'une journée de mobilisation massive dans les rues de Lomé et d'autres villes du pays.
Selon le directeur d'Amnesty international au Togo, Aimé Adi, joint par l'AFP, Internet mais aussi les réseaux de téléphonie mobile étaient par ailleurs totalement coupés jeudi dans plusieurs villes du nord.
Mercredi, une marée humaine (plus de 100.000 selon Amnesty International, un million selon des opposants) avait déjà défilé à Lomé et dans plusieurs villes du Togo, à l'appel de plusieurs coalitions de partis, véritable démonstration de force pour une opposition qui a longtemps échoué à s'unir.
Les manifestants ont commencé à marcher dans le calme avec des sifflets et des drapeaux du Togo en fin de matinée, protestant contre le régime du président Faure Gnassingbé, qui a succédé il y a douze ans à son père, lui-même resté au pouvoir près de quarante ans.
D'importantes forces de sécurité ont été déployées aux carrefours stratégiques de la capitale.
"Nous allons rester dans la rue jusqu'à ce qu'il nous écoute. Nous voulons que Faure rétablisse la Constitution de 92 et qu'il s'en aille", a affirmé un manifestant, Jonas Badagbon, 29 ans, à l'AFP.
"Je connais la même famille depuis que j'ai 14 ans, libérons le Togo pour que ces enfants voient autre chose. Nous sommes fatigués. Trop c'est trop", a renchérit une autre manifestante, Agnès, 64 ans.
L'opposant historique Jean-Pierre Fabre défilait à pied au milieu du cortège, encerclé par une chaine humaine.
"Nous n'écoutons pas assez la population. Aujourd'hui nous demandons de l'écouter et d'écouter ses souffrances", a-t-il déclaré durant la marche.
L'Internet mobile était toujours coupé jeudi au Togo au lendemain d'une journée de mobilisation massive dans les rues de Lomé et d'autres villes du pays.
Selon le directeur d'Amnesty international au Togo, Aimé Adi, joint par l'AFP, Internet mais aussi les réseaux de téléphonie mobile étaient par ailleurs totalement coupés jeudi dans plusieurs villes du nord.
Mercredi, une marée humaine (plus de 100.000 selon Amnesty International, un million selon des opposants) avait déjà défilé à Lomé et dans plusieurs villes du Togo, à l'appel de plusieurs coalitions de partis, véritable démonstration de force pour une opposition qui a longtemps échoué à s'unir.