Le conseil des ministres s’est tenu à la mairie de Vairao, en présence des élus de Taiarapu-Ouest (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 12 juin 2024 – Un conseil des ministres délocalisé s’est tenu à Taiarapu-Ouest, mercredi matin. À la veille du coup d’envoi du relais de la flamme olympique, les élus des trois communes associées ont attiré l’attention du gouvernement sur divers enjeux du quotidien.
Malgré le tumulte politique lié aux élections législatives, à la veille du passage de la flamme olympique et à un mois et demi des JO, c’est à Taiarapu-Ouest que le gouvernement a tenu son dernier conseil des ministres délocalisé au sud de Tahiti, ce mercredi. Si les élus communaux, certains ministres et le président se voient régulièrement en comité de pilotage, au-delà de l’échéance olympique, cette rencontre a permis d’aborder un panel de sujets beaucoup plus large, en lien avec le quotidien des administrés.
Les tāvana ont présenté et défendu des besoins et projets dans chaque section. “Nous avons un projet d’acquisition d’un terrain à côté de la mairie pour développer la pratique d’activités sportives et aquatiques. Je suis également revenue sur la route de Hauone, comme je le fais régulièrement en conseil municipal, car c’est un quartier où les pompiers ne peuvent pas monter”, résume Charline Saint-Saëns, maire déléguée de Toahotu, entre autres points. Tandis qu’une nouvelle salle omnisports a été inaugurée l’an dernier, le projet de reconstruction de l’école primaire au plateau des ananas se poursuit, nous a également indiqué le maire de Taiarapu-Ouest, pour environ 1,8 milliard de francs.
Malgré le tumulte politique lié aux élections législatives, à la veille du passage de la flamme olympique et à un mois et demi des JO, c’est à Taiarapu-Ouest que le gouvernement a tenu son dernier conseil des ministres délocalisé au sud de Tahiti, ce mercredi. Si les élus communaux, certains ministres et le président se voient régulièrement en comité de pilotage, au-delà de l’échéance olympique, cette rencontre a permis d’aborder un panel de sujets beaucoup plus large, en lien avec le quotidien des administrés.
Les tāvana ont présenté et défendu des besoins et projets dans chaque section. “Nous avons un projet d’acquisition d’un terrain à côté de la mairie pour développer la pratique d’activités sportives et aquatiques. Je suis également revenue sur la route de Hauone, comme je le fais régulièrement en conseil municipal, car c’est un quartier où les pompiers ne peuvent pas monter”, résume Charline Saint-Saëns, maire déléguée de Toahotu, entre autres points. Tandis qu’une nouvelle salle omnisports a été inaugurée l’an dernier, le projet de reconstruction de l’école primaire au plateau des ananas se poursuit, nous a également indiqué le maire de Taiarapu-Ouest, pour environ 1,8 milliard de francs.
Les JO, et après ?
Porte-parole des élus de Vairao, Jonathan Tarihaa a lui aussi évoqué plusieurs points, dont une étude de faisabilité d’une servitude agricole pour désenclaver 12 hectares de terres communales et domaniales. Le projet du centre Tefaao, réhabilité en faveur de la formation, de la vie associative et du sport, se chiffre aujourd’hui à 580 millions de francs. Le potentiel en matière de tourisme vert a également été souligné, en lien avec les aménagements en cours au quai. “Ça peut être une source de développement économique et d’emplois pour nos jeunes, qui ont pensé le tracé du Raid Maui”, remarque le maire délégué.
Son homologue de Teahupo’o avait défini huit sujets prioritaires à aborder. Outre la nécessité d’acquérir un terrain pour bâtir un nouveau cimetière et la surveillance du rāhui, une demande en faveur de la rétrocession de la nouvelle marina a été formulée. “L’ancien ponton a été rénové, mais il a été diminué, donc ça fait moins d’emplacements pour les résidents du Fenua ‘Aihere et les prestataires”, s’inquiète Roniu Tupana-Poareu. “On va d’abord s’assurer, après les JO, de compléter ce qui doit l’être, pour que cette marina réponde complètement aux besoins de la commune, des habitants, des entreprises, des pêcheurs, etc. (…) La rétrocession, ce n'est pas forcément la bonne formule : on peut mettre en place des conventions de gestion, mais on va étudier chaque dossier au cas par cas, car ça dépend de la compétence qui est associée”, a indiqué Moetai Brotherson aux médias. Concernant la consultation publique relative à l’avenir du domaine Rose, “l’agriculture arrive en tête, suivie de près par le sport, ensuite la culture et d’autres sujets”, a poursuivi le président du Pays. “Le terrain est relativement grand, donc on peut peut-être faire un usage combiné pour optimiser, en tenant compte des résultats de ce sondage.” S’agissant de la poursuite de l’électrification du Fenua ‘Aihere, “Secosud prendra en charge”, a précisé la maire déléguée de Teahupo’o. “Ça concerne 18 habitations et logements touristiques sur 1,2 km, de chez Tamu, au niveau du deuxième captage, à Bonjouir.”
À cette occasion, le maire de Taiarapu-Ouest, de retour après une période de convalescence, a fait un point sur le projet d’adduction en eau potable. “On tient à remercier le nouveau gouvernement et l’ancien pour les subventions qui nous ont été accordées. Concernant l’avancement des travaux, on est à 95% de réseau posé et alimenté sur Teahupo’o. C’est confirmé depuis hier (mardi, NDLR), tous les sites des JO sont alimentés en eau potable. Une deuxième analyse est prévue pour validation. Sur Vairao, 60% du réseau de distribution est posé, et on va continuer sur Toahotu. On va attendre que les JO soient passés pour nous rapprocher de la population avant d’alimenter les foyers en eau chlorée. Certains sont prêts, mais pas tous”, conclut Tetuanui Hamblin. La rencontre s’est achevée par une série de visites sur le terrain, dans l’après-midi.
Moetai Brotherson, président de la Polynésie française : “Beaucoup de demandes de financement, mais pas seulement”
“Il nous a semblé opportun, à la veille du relais de la flamme, qui va partir de Teahupo’o, de venir faire le point avec l’ensemble des tāvana de Taiarapu-Ouest, d’abord sur leurs demandes. Comme je l’ai dit en introduction, depuis le fond de l’avenue Pouvana’a a Oopa, on ne voit pas Taiarapu-Ouest, ses montagnes, ses vallées, ses habitants, donc pour nous, c’est important de venir. Ils ont recensé l’ensemble des projets qui sont en cours ou à venir, et des demandes parfois de la population, qui a des soucis au quotidien. Tout ça nous a été exposé ce matin, et chaque ministre a noté ce qu’il y a à faire dans ses compétences. On a apporté des premières réponses. Il y a des demandes qui ne relèvent pas forcément du gouvernement, mais qu’on va tout de même accompagner au plan technique. Il y a beaucoup de demandes de financement, mais pas seulement.”