PAPEETE, le 21 mars 2019 - La représentante du Tavini Huiraatira veut que le président du Pays apporte des réponses au sujet des pratiques d'Engie pour "transformer les provisions de renouvellement en provisions pour risques", c'est-à-dire en bénéfices à "distribuer aux actionnaires sous forme de dividendes".
La représentante du Tavini Huiraatira veut que le président du Pays s'exprime sur certaines pratiques réalisées au sein de la multinationale Engie.
Le 14 mars 2018, l'assemblée adopte la loi du Pays relative aux provisions pour renouvellement des immobilisations dans les délégations de service public. Un texte dans lequel, il est stipulé que "les provisions pour renouvellement ne peuvent avoir pour objet ou pour effet de produire un revenu distribuable pour le délégataire de service", et que "le solde des provisions pour renouvellement non utilisé est restitué à l'autorité dans l'intérêt des usagers du service public".
En d'autres termes, "les provisions pour renouvellement ne peuvent plus être détournées par les délégataires de service public, lesquels s'emploient à les transformer en bénéfices pour ensuite les distribuer sous forme de dividendes aux actionnaires". Selon Tina Cross, même Antonio Perez, rapporteur de la commission de l'énergie reconnait que ces abus se chiffrent en milliards de francs.
En 2017, selon Tina Cross, la multinationale Engie aurait bénéficié de 8,8 milliards de francs de provisions de renouvellement "transformées en provisions pour risques à distribuer aux actionnaires sous forme de dividendes".
Face à cela, la représentante indépendantiste aimerait qu'Edouard Fritch s'explique car "dans le même temps, vous annoncez une augmentation du prix de l'électricité et une dette de près de 2 milliards de francs à l'égard d'Engie." Pour Tina Cross, le président du Pays aurait dû exiger de la multinationale ces provisions de renouvellement, ce qui aurait fait baisser le prix du kWh.
Aujourd’hui, Tina Cross aimerait qu'un débat télévisé soit réalisé entre elle et le président du Pays afin que la lumière soit faite sur cette affaire.
La représentante du Tavini Huiraatira veut que le président du Pays s'exprime sur certaines pratiques réalisées au sein de la multinationale Engie.
Le 14 mars 2018, l'assemblée adopte la loi du Pays relative aux provisions pour renouvellement des immobilisations dans les délégations de service public. Un texte dans lequel, il est stipulé que "les provisions pour renouvellement ne peuvent avoir pour objet ou pour effet de produire un revenu distribuable pour le délégataire de service", et que "le solde des provisions pour renouvellement non utilisé est restitué à l'autorité dans l'intérêt des usagers du service public".
En d'autres termes, "les provisions pour renouvellement ne peuvent plus être détournées par les délégataires de service public, lesquels s'emploient à les transformer en bénéfices pour ensuite les distribuer sous forme de dividendes aux actionnaires". Selon Tina Cross, même Antonio Perez, rapporteur de la commission de l'énergie reconnait que ces abus se chiffrent en milliards de francs.
En 2017, selon Tina Cross, la multinationale Engie aurait bénéficié de 8,8 milliards de francs de provisions de renouvellement "transformées en provisions pour risques à distribuer aux actionnaires sous forme de dividendes".
Face à cela, la représentante indépendantiste aimerait qu'Edouard Fritch s'explique car "dans le même temps, vous annoncez une augmentation du prix de l'électricité et une dette de près de 2 milliards de francs à l'égard d'Engie." Pour Tina Cross, le président du Pays aurait dû exiger de la multinationale ces provisions de renouvellement, ce qui aurait fait baisser le prix du kWh.
Aujourd’hui, Tina Cross aimerait qu'un débat télévisé soit réalisé entre elle et le président du Pays afin que la lumière soit faite sur cette affaire.