Dili, Timor Oriental | AFP | lundi 09/02/2015 -Le Premier ministre ministre et héros de la résistance au Timor Oriental a démissionné lundi dans cette ancienne colonie portugaise d'Asie du Sud-Est devenue un petit pays indépendant en 2002, après 24 ans de combats sanglants contre l'occupation indonésienne.
Xanana Gusmao, un dirigeant charismatique de 68 ans, était un ex-meneur de la guérilla devenu le premier président du Timor oriental indépendant avant d'être Premier ministre.
Il avait signalé depuis longtemps son intention de quitter son poste et adressé une lettre en ce sens au chef de l'Etat la semaine dernière. Au cours d'un conseil des ministres lundi, le président Taur Matan Ruak a annoncé avoir "accepté la demande de démission" de M. Gusmao, indique le gouvernement dans un communiqué.
Le président va maintenant lancer le processus en vue de former un nouveau gouvernement qui devrait être constitué d'ici à la fin de la semaine, selon la même source.
Les autorités ont fait savoir précédemment qu'elles entendaient "réduire la taille de l'exécutif et créer un organe d'Etat plus efficace, afin de permettre à une génération de dirigeants plus jeunes de contribuer au développement de la nation".
Des ministres de la coalition de Gusmao devraient être évincés sur fond de soupçons de corruption, un fléau qui nuit à la prospérité de ce minuscule pays situé au nord de l'Australie, l'un des plus pauvres d'Asie.
Son développement a par ailleurs été freiné par les violences qui ont émaillé la décolonisation du pays. Un quart de la population a été décimé par plus de deux décennies de conflit, depuis l'invasion par l'Indonésie en 1975, année du départ des Portugais, jusqu'à l'indépendance en 2002.
Le Timor Oriental compte 1,1 million d'habitants dont la moitié vit sous le seuil de pauvreté. Le taux de malnutrition est le troisième plus important au monde et la mortalité infantile est de 55 pour 100.000, plus qu'au Bangladesh, par exemple.
L'ancienne colonie portugaise, très majoritairement catholique, se bat de plus avec le quatrième taux de fécondité de la planète (6,5 enfants par famille).
Xanana Gusmao, un dirigeant charismatique de 68 ans, était un ex-meneur de la guérilla devenu le premier président du Timor oriental indépendant avant d'être Premier ministre.
Il avait signalé depuis longtemps son intention de quitter son poste et adressé une lettre en ce sens au chef de l'Etat la semaine dernière. Au cours d'un conseil des ministres lundi, le président Taur Matan Ruak a annoncé avoir "accepté la demande de démission" de M. Gusmao, indique le gouvernement dans un communiqué.
Le président va maintenant lancer le processus en vue de former un nouveau gouvernement qui devrait être constitué d'ici à la fin de la semaine, selon la même source.
Les autorités ont fait savoir précédemment qu'elles entendaient "réduire la taille de l'exécutif et créer un organe d'Etat plus efficace, afin de permettre à une génération de dirigeants plus jeunes de contribuer au développement de la nation".
Des ministres de la coalition de Gusmao devraient être évincés sur fond de soupçons de corruption, un fléau qui nuit à la prospérité de ce minuscule pays situé au nord de l'Australie, l'un des plus pauvres d'Asie.
Son développement a par ailleurs été freiné par les violences qui ont émaillé la décolonisation du pays. Un quart de la population a été décimé par plus de deux décennies de conflit, depuis l'invasion par l'Indonésie en 1975, année du départ des Portugais, jusqu'à l'indépendance en 2002.
Le Timor Oriental compte 1,1 million d'habitants dont la moitié vit sous le seuil de pauvreté. Le taux de malnutrition est le troisième plus important au monde et la mortalité infantile est de 55 pour 100.000, plus qu'au Bangladesh, par exemple.
L'ancienne colonie portugaise, très majoritairement catholique, se bat de plus avec le quatrième taux de fécondité de la planète (6,5 enfants par famille).