Palm Beach, États-Unis | AFP | vendredi 04/04/2025 - L'heure tourne pour la plateforme de vidéos TikTok, propriété d'un groupe chinois, à laquelle les Etats-Unis ont donné jusqu'à samedi 04H00 GMT pour trouver un nouveau propriétaire à ses activités américaines.
La très populaire application, qui compte plus de 170 millions d'utilisateurs aux Etats-Unis et plus d'un milliard dans le monde, est sous la menace d'une loi votée au Congrès en 2024 ordonnant à sa maison mère, ByteDance, de vendre ses activités américaines sous peine d'interdiction aux Etats-Unis.
A bord de l'avion qui l'emmenait jeudi dans sa résidence en Floride, Donald Trump a affirmé être "très proche" d'un accord impliquant des investisseurs "multiples" pour le rachat de TikTok, sans plus de détails.
Motivé par des craintes liées à l'utilisation des données personnelles des citoyens américains et au lien potentiel de TikTok avec les autorités chinoises, le texte était entré en vigueur le 19 janvier, veille de l'investiture de Donald Trump.
Le réseau social était ensuite devenu temporairement inaccessible.
Dès son retour à la Maison Blanche, le président américain avait cependant accordé à ByteDance un délai supplémentaire de 75 jours pour vendre ses activités américaines, qui arrive à expiration samedi à 04H00 GMT.
Donald Trump a toutefois déjà laissé entendre qu'il était prêt, si besoin, à repousser encore l'échéance.
Le président américain a suggéré d'inclure TikTok dans le cadre de négociations économiques plus larges avec la Chine, qui vient de se voir imposer des droits de douane allant jusqu'à 54% sur ses exportations aux Etats-Unis.
Interrogé jeudi pour savoir s'il était prêt à conclure des accords avec les pays sur les droits de douane, il a répondu: "Tant qu'ils nous donnent quelque chose de bien. Par exemple avec TikTok".
Selon plusieurs médias américains, le scénario le plus probable est celui d'une scission de TikTok de sa maison mère, où les actionnaires de ByteDance se verraient confier des actions de la nouvelle entité à concurrence de leur participation actuelle dans le géant chinois.
- Amazon sur les rangs -
Quelques nouveaux venus américains pourraient acquérir une participation minoritaire à cette occasion, le nom du spécialiste de l'informatique à distance (cloud) Oracle, qui héberge les serveurs de TikTok aux Etats-Unis, circulant notamment avec insistance.
Mais l'incertitude persiste, notamment autour du sort du fameux algorithme de recommandation de TikTok, considéré comme le meilleur au monde.
Le New York Times a suggéré que la nouvelle entité pourrait obtenir une licence auprès de ByteDance pour l'exploiter.
Or, c'est bien au contrôle de ce programme par une entité chinoise que voulait mettre fin le Congrès, qui craignait que des données d'utilisateurs américains puissent être remontées aux autorités chinoises.
Toujours selon le quotidien new-yorkais, le géant Amazon aurait soumis une offre de rachat de dernière minute portant sur l'intégralité de TikTok, qui ne serait toutefois pas considérée comme très sérieuse.
Plusieurs autres prétendants sont aussi sur les rangs, dont la start-up d'intelligence artificielle Perplexity AI ou le Project Liberty porté par le promoteur immobilier Frank McCourt, propriétaire du club de football de l'Olympique de Marseille.
En 2020, à la fin de son premier mandat, Donald Trump avait lui-même cherché, en vain, à interdire TikTok aux Etats-Unis.
Il a changé d'avis pendant sa dernière campagne, prenant la défense de l'application, très populaire auprès des jeunes.
"J'aimerais que TikTok reste en vie", avait avancé Donald Trump. "Egoïstement parlant, j'ai gagné le vote des jeunes de 36 points. Les républicains ne font généralement pas aussi bien auprès des jeunes et je pense que ça pourrait en grande partie être dû à TikTok".
La très populaire application, qui compte plus de 170 millions d'utilisateurs aux Etats-Unis et plus d'un milliard dans le monde, est sous la menace d'une loi votée au Congrès en 2024 ordonnant à sa maison mère, ByteDance, de vendre ses activités américaines sous peine d'interdiction aux Etats-Unis.
A bord de l'avion qui l'emmenait jeudi dans sa résidence en Floride, Donald Trump a affirmé être "très proche" d'un accord impliquant des investisseurs "multiples" pour le rachat de TikTok, sans plus de détails.
Motivé par des craintes liées à l'utilisation des données personnelles des citoyens américains et au lien potentiel de TikTok avec les autorités chinoises, le texte était entré en vigueur le 19 janvier, veille de l'investiture de Donald Trump.
Le réseau social était ensuite devenu temporairement inaccessible.
Dès son retour à la Maison Blanche, le président américain avait cependant accordé à ByteDance un délai supplémentaire de 75 jours pour vendre ses activités américaines, qui arrive à expiration samedi à 04H00 GMT.
Donald Trump a toutefois déjà laissé entendre qu'il était prêt, si besoin, à repousser encore l'échéance.
Le président américain a suggéré d'inclure TikTok dans le cadre de négociations économiques plus larges avec la Chine, qui vient de se voir imposer des droits de douane allant jusqu'à 54% sur ses exportations aux Etats-Unis.
Interrogé jeudi pour savoir s'il était prêt à conclure des accords avec les pays sur les droits de douane, il a répondu: "Tant qu'ils nous donnent quelque chose de bien. Par exemple avec TikTok".
Selon plusieurs médias américains, le scénario le plus probable est celui d'une scission de TikTok de sa maison mère, où les actionnaires de ByteDance se verraient confier des actions de la nouvelle entité à concurrence de leur participation actuelle dans le géant chinois.
- Amazon sur les rangs -
Quelques nouveaux venus américains pourraient acquérir une participation minoritaire à cette occasion, le nom du spécialiste de l'informatique à distance (cloud) Oracle, qui héberge les serveurs de TikTok aux Etats-Unis, circulant notamment avec insistance.
Mais l'incertitude persiste, notamment autour du sort du fameux algorithme de recommandation de TikTok, considéré comme le meilleur au monde.
Le New York Times a suggéré que la nouvelle entité pourrait obtenir une licence auprès de ByteDance pour l'exploiter.
Or, c'est bien au contrôle de ce programme par une entité chinoise que voulait mettre fin le Congrès, qui craignait que des données d'utilisateurs américains puissent être remontées aux autorités chinoises.
Toujours selon le quotidien new-yorkais, le géant Amazon aurait soumis une offre de rachat de dernière minute portant sur l'intégralité de TikTok, qui ne serait toutefois pas considérée comme très sérieuse.
Plusieurs autres prétendants sont aussi sur les rangs, dont la start-up d'intelligence artificielle Perplexity AI ou le Project Liberty porté par le promoteur immobilier Frank McCourt, propriétaire du club de football de l'Olympique de Marseille.
En 2020, à la fin de son premier mandat, Donald Trump avait lui-même cherché, en vain, à interdire TikTok aux Etats-Unis.
Il a changé d'avis pendant sa dernière campagne, prenant la défense de l'application, très populaire auprès des jeunes.
"J'aimerais que TikTok reste en vie", avait avancé Donald Trump. "Egoïstement parlant, j'ai gagné le vote des jeunes de 36 points. Les républicains ne font généralement pas aussi bien auprès des jeunes et je pense que ça pourrait en grande partie être dû à TikTok".