PARIS, 17 octobre 2011 (AFP) - L'écart entre les chiffres des prises de thon rouge en Méditerranée officiellement déclarées et ceux du commerce international de cette espèce menacée a atteint un niveau record en 2010, selon un rapport du centre de recherche américain Pew Environment Group.
En 2010, 12.373 tonnes de thons rouges ont été capturées selon les données fournies par les Etats pêcheurs pour une quantité commercialisée de 32.564 tonnes.
L'auteur du rapport s'est basé sur les données fournies par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), qui fixe et surveille le respect des quotas de capture, et les données commerciales et douanières des importations et exportations de thons rouges.
"En 2008, la quantité de thon rouge de l'Atlantique Est (La Méditerranée, ndlr) négociée sur le marché mondial dépassait de 31% le quota ajusté de la CICTA. En 2010, cette quantité passait à 141%", indique le rapport.
Cette différence flagrante entre les chiffres des thons pêchés et ceux commercialisés s'est aggravée malgré les progrès pour renforcer la surveillance du respect des quotas de capture depuis 2008, dans le souci de permettre à l'espèce de renouveler ses stocks après des années de surpêche.
"Si la pêche se maintient à ses niveaux actuels, les scientifiques de la CICTA ont déterminé que cette population a moins de 24% de chances de se reconstituer conformément à l'objectif fixé pour 2022 par les Etats membres de la Commission", note encore le rapport.
Malgré les améliorations apportées à la gestion des stocks de thon rouge "ce rapport montre qu'il reste encore beaucoup à faire", a souligné à l'AFP l'auteur du document, Roberto Mielgo Bregazzi.
Il a dénoncé le problème des fermes d'engraissement de thons rouges, nombreuses en Méditerranée et dans l'Adriatique. "Un bien plus grand nombre de thons rouges en sort que les chiffres déclarés de ceux y entrant lors de leur transfert après la capture" en mer, note-t-il.
Le Pew Environment Group recommande également de remplacer dès 2012 les supports papier actuels par un système électronique de documentation des captures, afin de les enregistrer plus rapidement, en temps réel et les entrer dans une base de données centrale.
Pour 2011, les 48 Etats membres de la CICTA ont fixé le quota de captures à 12.900 tonnes contre 13.500 en 2010.
En 2010, 12.373 tonnes de thons rouges ont été capturées selon les données fournies par les Etats pêcheurs pour une quantité commercialisée de 32.564 tonnes.
L'auteur du rapport s'est basé sur les données fournies par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), qui fixe et surveille le respect des quotas de capture, et les données commerciales et douanières des importations et exportations de thons rouges.
"En 2008, la quantité de thon rouge de l'Atlantique Est (La Méditerranée, ndlr) négociée sur le marché mondial dépassait de 31% le quota ajusté de la CICTA. En 2010, cette quantité passait à 141%", indique le rapport.
Cette différence flagrante entre les chiffres des thons pêchés et ceux commercialisés s'est aggravée malgré les progrès pour renforcer la surveillance du respect des quotas de capture depuis 2008, dans le souci de permettre à l'espèce de renouveler ses stocks après des années de surpêche.
"Si la pêche se maintient à ses niveaux actuels, les scientifiques de la CICTA ont déterminé que cette population a moins de 24% de chances de se reconstituer conformément à l'objectif fixé pour 2022 par les Etats membres de la Commission", note encore le rapport.
Malgré les améliorations apportées à la gestion des stocks de thon rouge "ce rapport montre qu'il reste encore beaucoup à faire", a souligné à l'AFP l'auteur du document, Roberto Mielgo Bregazzi.
Il a dénoncé le problème des fermes d'engraissement de thons rouges, nombreuses en Méditerranée et dans l'Adriatique. "Un bien plus grand nombre de thons rouges en sort que les chiffres déclarés de ceux y entrant lors de leur transfert après la capture" en mer, note-t-il.
Le Pew Environment Group recommande également de remplacer dès 2012 les supports papier actuels par un système électronique de documentation des captures, afin de les enregistrer plus rapidement, en temps réel et les entrer dans une base de données centrale.
Pour 2011, les 48 Etats membres de la CICTA ont fixé le quota de captures à 12.900 tonnes contre 13.500 en 2010.