PAPEETE, le 13 juin 2014. Il ne reste que trois représentations ce samedi soir et dimanche après-midi et soir au Petit théâtre de la Maison de la culture pour découvrir la pièce «La Maîtresse en maillot de bain». La compagnie du Caméléon qui a fait venir les artistes a rajouté ce vendredi la représentation de dimanche à 15 heures en raison du succès rencontré par la pièce depuis une quinzaine de jours. Bon moment et rires garantis.
Amateurs de théâtre, ne ratez pas la pièce de Fabienne Galula, car la tranche de rires prévue au programme est bel et bien au rendez-vous. Si le titre est celui d’une comptine pour petits enfants, le spectacle s’adresse en revanche à un public plus mature, en âge de comprendre que ces êtres sacrés pour nos 3-6 ans que sont les maîtres et maîtresses de maternelle, sont en fait de chair et d’os. Même les ados, tout juste sortis de cet univers, apprécient. Car c’est le propos de cette tragi-comédie où l’on rit beaucoup de la simple exposition, au grand jour, des relations humaines entre collègues dans leur relation hiérarchique ou non. Ici, les scènes se déroulent dans une salle des professeurs entre la machine à café et le porte-manteau, mais ce pourrait être n’importe quel lieu de repos d’une petite entreprise où les membres d’une équipe vivent dans un entre soi mouvant en fonction des humeurs de chacun. Alors, quand dans ce huis clos organisé autour de la directrice -vieille fille-débarque une jeune psychologue scolaire mandatée par le Ministère pour une enquête sur la violence, il faut s’attendre à des étincelles. En l’occurrence, c’est un véritable feu d’artifice.
Si on apprécie la démesure du jeu de Ludivine de Chastenet, la directrice d’école, forcément risible à force d’être étriquée dans ses vestes à épaulettes de dominatrice, il faut souligner la justesse de ton de Pauline Guimard, la psy fraîche émoulue ; l’aisance de Fabrice Feltzinger dans son rôle de joli cœur d’artichaut et plus encore la «bouille de Calimero» de Christophe Corsand, gentil et doux instituteur de petite section qui va finir par révéler sa vraie personnalité. Le spectacle est dynamique et communicatif en rires à souhait –même les comédiens ont parfois du mal à se retenir- et se termine en happy end auquel on ne s’attend pas. A la sortie du spectacle, on peut discuter avec les comédiens, venus de métropole à l’invitation de la compagnie du Caméléon, une autre bonne raison d’apprécier ces moments de théâtre vivants.
Représentations au Petit théâtre de la Maison de la culture : samedi 14 juin à 19h30 ; dimanche 15 juin 15 heures et 18 heures. La représentation de 15 heures a été rajoutée ce vendredi.
Amateurs de théâtre, ne ratez pas la pièce de Fabienne Galula, car la tranche de rires prévue au programme est bel et bien au rendez-vous. Si le titre est celui d’une comptine pour petits enfants, le spectacle s’adresse en revanche à un public plus mature, en âge de comprendre que ces êtres sacrés pour nos 3-6 ans que sont les maîtres et maîtresses de maternelle, sont en fait de chair et d’os. Même les ados, tout juste sortis de cet univers, apprécient. Car c’est le propos de cette tragi-comédie où l’on rit beaucoup de la simple exposition, au grand jour, des relations humaines entre collègues dans leur relation hiérarchique ou non. Ici, les scènes se déroulent dans une salle des professeurs entre la machine à café et le porte-manteau, mais ce pourrait être n’importe quel lieu de repos d’une petite entreprise où les membres d’une équipe vivent dans un entre soi mouvant en fonction des humeurs de chacun. Alors, quand dans ce huis clos organisé autour de la directrice -vieille fille-débarque une jeune psychologue scolaire mandatée par le Ministère pour une enquête sur la violence, il faut s’attendre à des étincelles. En l’occurrence, c’est un véritable feu d’artifice.
Si on apprécie la démesure du jeu de Ludivine de Chastenet, la directrice d’école, forcément risible à force d’être étriquée dans ses vestes à épaulettes de dominatrice, il faut souligner la justesse de ton de Pauline Guimard, la psy fraîche émoulue ; l’aisance de Fabrice Feltzinger dans son rôle de joli cœur d’artichaut et plus encore la «bouille de Calimero» de Christophe Corsand, gentil et doux instituteur de petite section qui va finir par révéler sa vraie personnalité. Le spectacle est dynamique et communicatif en rires à souhait –même les comédiens ont parfois du mal à se retenir- et se termine en happy end auquel on ne s’attend pas. A la sortie du spectacle, on peut discuter avec les comédiens, venus de métropole à l’invitation de la compagnie du Caméléon, une autre bonne raison d’apprécier ces moments de théâtre vivants.
Représentations au Petit théâtre de la Maison de la culture : samedi 14 juin à 19h30 ; dimanche 15 juin 15 heures et 18 heures. La représentation de 15 heures a été rajoutée ce vendredi.
