PAPEETE, le 21 aout 2014 - b[Le conseil municipal de la commune de Teva i Uta a voté ce mercredi 20 aout « une délibération sollicitant la Polynésie française afin d’instaurer une taxe sur la vente de l’énergie hydroélectrique dans la commune de Teva i Uta » et une autre sur « l’embouteillage des eaux de source ».]b
Il s’agit d’un « vœu » émis par la commune en direction du gouvernement du Pays et de l’Assemblée pour qu’une loi de Pays l’autorise à instaurer une taxe sur les barrages et sur les sociétés produisant de l’eau en bouteille sur son territoire. Pour l’instant, il ne s’agit que de Secosud et de l’eau Vaimato. Le maire de la commune, Tearii Alpha, assure qu’il ne s’agit pas de taxer les consommateurs, mais plutôt d’instaurer « une fiscalité municipale moderne, au lieu de dépendre des subventions de l’Etat et du Pays ». Les usagers de l’électricité bénéficient quoi qu’il arrive de tarifs réglementés sur ce produit de première nécessité, et la commune ne table que sur quelques millions de francs : « Il ne s’agit pas de ruiner ces sociétés mais d’instaurer une fiscalité solidaire. »
La commune veut tabler sur sa force : « nous avons un gros potentiel à Teva i Uta, c’est l’eau. Dans les prochaines années, je pense qu’il y aura 2 ou 3 barrages et autant de sociétés d’embouteillage d’eau en plus dans la commune. Nous attendons juste l’autorisation du Pays pour instaurer cette taxe. » La délibération a été votée à 27 voix sur 29 par le Conseil.
D’autres municipalités suivraient la même démarche pour trouver des ressources. Ainsi, aux Tuamotu, Tearii Alpha affirme que des réflexions sont menées sur des taxes sur la pêche et la perle, et à Bora Bora la commune fait payer aux hôtels des taxes sur les nuitées.
Si un projet de loi de Pays venait à être examinée par le Conseil des ministres et que le tavana était encore au gouvernement, il assure que « évidemment je ne participerai pas aux débats, et même je serai obligé de sortir de la salle du conseil. »
Nous avons enquêté sur cette délibération après qu'un lecteur nous ait envoyé cette photographie de l'ordre du jour du conseil municipal de sa commune. Toute information que vous souhaitez partager peut être envoyée à [email protected] (ou sur notre page Facebook.
Il s’agit d’un « vœu » émis par la commune en direction du gouvernement du Pays et de l’Assemblée pour qu’une loi de Pays l’autorise à instaurer une taxe sur les barrages et sur les sociétés produisant de l’eau en bouteille sur son territoire. Pour l’instant, il ne s’agit que de Secosud et de l’eau Vaimato. Le maire de la commune, Tearii Alpha, assure qu’il ne s’agit pas de taxer les consommateurs, mais plutôt d’instaurer « une fiscalité municipale moderne, au lieu de dépendre des subventions de l’Etat et du Pays ». Les usagers de l’électricité bénéficient quoi qu’il arrive de tarifs réglementés sur ce produit de première nécessité, et la commune ne table que sur quelques millions de francs : « Il ne s’agit pas de ruiner ces sociétés mais d’instaurer une fiscalité solidaire. »
La commune veut tabler sur sa force : « nous avons un gros potentiel à Teva i Uta, c’est l’eau. Dans les prochaines années, je pense qu’il y aura 2 ou 3 barrages et autant de sociétés d’embouteillage d’eau en plus dans la commune. Nous attendons juste l’autorisation du Pays pour instaurer cette taxe. » La délibération a été votée à 27 voix sur 29 par le Conseil.
D’autres municipalités suivraient la même démarche pour trouver des ressources. Ainsi, aux Tuamotu, Tearii Alpha affirme que des réflexions sont menées sur des taxes sur la pêche et la perle, et à Bora Bora la commune fait payer aux hôtels des taxes sur les nuitées.
Si un projet de loi de Pays venait à être examinée par le Conseil des ministres et que le tavana était encore au gouvernement, il assure que « évidemment je ne participerai pas aux débats, et même je serai obligé de sortir de la salle du conseil. »
Nous avons enquêté sur cette délibération après qu'un lecteur nous ait envoyé cette photographie de l'ordre du jour du conseil municipal de sa commune. Toute information que vous souhaitez partager peut être envoyée à [email protected] (ou sur notre page Facebook.