PAPEETE, le 2 avril 2015. Dans son intervention, Teva Rohfritsch, du groupe A Ti'a Porinetia, a apporté son soutien à la convention liant l'Etat et le Pays. Cette convention doit permettre le retour de la participation de l'Etat au financement du Régime de solidarité territorial. "ATP votera contre ce texte s’il n’est pas rétabli dans sa forme initiale avec les amendements du gouvernement", a-t-il souligné.
Teva Rohfritsch est d'abord revenu lors de son intervention sur les tensions au sein du groupe Tahoeraa Huiraatira. "Huit ans que nous demandions, attendions, souhaitions tous, exigions pour certains, le retour de l’Etat au financement de la solidarité polynésienne. 8 ans que chaque groupe d’opposition a pu traiter d’incompétent et de nul chaque gouvernement qui revenait de Paris sans obtenir ce retour de l’Etat", a-t-il mis en avant. "Mais contrairement à ce que tout le monde imaginait après de telles négociations, le plus dur n’aura pas été de trouver des pistes de réformes pour tenter de sauver notre système de solidarité envers les plus démunis (...) le plus dur pour le gouvernement sera de faire accepter à une partie de sa propre majorité qu’il aura réussi là où l’ancien président déchu et sûrement déçu se sera lui aussi cassé les dents ! Papa Chirac n’est plus là et Tonton Edouard a finalement obtenu gain de cause avec Tatie Pau Langevin. Ça fait grincer les dents de papi Erima."
Le représentant A Ti'a Porinetia a ensuite rappelé la situation de la Protection sociale généralisée (PSG). "Notre PSG doit donc corriger le tir ou mourir de son propre cancer en luttant contre les maux qu’elle porte en son sein", a-t-il insisté. "Des ateliers ont été lancés par le gouvernement et ATP y participe comme tous ceux et toutes celles qui souhaitent se joindre à l’effort de réflexion pour assumer nos responsabilités et mettre un point d’honneur à trouver par nous-mêmes les solutions efficaces pour assurer une plus grande équité de chance et de traitement dans notre pays autonome."
Sur le vote on non de cette convention, Teva Rohfritch appelle "l'assemblée à revenir dans une sagesse qu’elle n’aurait jamais dû quitter en en rétablissant le texte tel qu’il a été négocié par les deux parties. Il nous appartient ensuite de rejeter ou de valider ce texte mais certainement pas de nous mettre à la place que nous n’avons pas. Si cette place vous intéresse, la motion de défiance est une voie à votre disposition". "Mais de grâce, à la veille de cette célébration de Pâques, respectez nos institutions et n’oubliez pas que ce texte ne vise au final qu’à permettre à l’Etat de revenir au financement de la solidarité envers les plus démunis en étudiant des pistes de réformes qu’il nous faudra tous finir par prendre. ATP votera contre ce texte s’il n’est pas rétabli dans sa forme initiale avec les amendements du gouvernement", a-t-il terminé.
Teva Rohfritsch est d'abord revenu lors de son intervention sur les tensions au sein du groupe Tahoeraa Huiraatira. "Huit ans que nous demandions, attendions, souhaitions tous, exigions pour certains, le retour de l’Etat au financement de la solidarité polynésienne. 8 ans que chaque groupe d’opposition a pu traiter d’incompétent et de nul chaque gouvernement qui revenait de Paris sans obtenir ce retour de l’Etat", a-t-il mis en avant. "Mais contrairement à ce que tout le monde imaginait après de telles négociations, le plus dur n’aura pas été de trouver des pistes de réformes pour tenter de sauver notre système de solidarité envers les plus démunis (...) le plus dur pour le gouvernement sera de faire accepter à une partie de sa propre majorité qu’il aura réussi là où l’ancien président déchu et sûrement déçu se sera lui aussi cassé les dents ! Papa Chirac n’est plus là et Tonton Edouard a finalement obtenu gain de cause avec Tatie Pau Langevin. Ça fait grincer les dents de papi Erima."
Le représentant A Ti'a Porinetia a ensuite rappelé la situation de la Protection sociale généralisée (PSG). "Notre PSG doit donc corriger le tir ou mourir de son propre cancer en luttant contre les maux qu’elle porte en son sein", a-t-il insisté. "Des ateliers ont été lancés par le gouvernement et ATP y participe comme tous ceux et toutes celles qui souhaitent se joindre à l’effort de réflexion pour assumer nos responsabilités et mettre un point d’honneur à trouver par nous-mêmes les solutions efficaces pour assurer une plus grande équité de chance et de traitement dans notre pays autonome."
Sur le vote on non de cette convention, Teva Rohfritch appelle "l'assemblée à revenir dans une sagesse qu’elle n’aurait jamais dû quitter en en rétablissant le texte tel qu’il a été négocié par les deux parties. Il nous appartient ensuite de rejeter ou de valider ce texte mais certainement pas de nous mettre à la place que nous n’avons pas. Si cette place vous intéresse, la motion de défiance est une voie à votre disposition". "Mais de grâce, à la veille de cette célébration de Pâques, respectez nos institutions et n’oubliez pas que ce texte ne vise au final qu’à permettre à l’Etat de revenir au financement de la solidarité envers les plus démunis en étudiant des pistes de réformes qu’il nous faudra tous finir par prendre. ATP votera contre ce texte s’il n’est pas rétabli dans sa forme initiale avec les amendements du gouvernement", a-t-il terminé.
