En dépit d'un réquisitoire favorable à la libération de l'ancien homme de confiance de Bill Ravel, au bénéfice d'un placement sous contrôle judiciaire, la chambre de l’instruction a estimé, dans une décision rendue mercredi 19, qu'il était préférable de maintenir Gaston Tetuanui en détention, compte tenu de la prochaine confrontation générale des divers mis en examen de ce dossier, devant le juge d'instruction, vendredi 21 décembre, au Palais de justice de Papeete.
Gaston Tetuanui est maintenu en détention provisoire depuis le 31 octobre dernier dans le cadre de l'instruction de l'affaire Ravel. Et celui que ce dossier de corruption supposée a présenté comme le "porte-valise" de Bill Ravel, chargé de "graisser la patte" du syndicaliste Cyril Le Gayic, devrait rester à Nuutania jusqu'à samedi au moins. Il avait fait appel de son placement en détention provisoire devant la Chambre de l’instruction de la cour d’appel de Papeete, mardi 18 décembre.
"Toutes les perquisitions ont été réalisées. En dehors de l'attente du renvoi des uns et des autres à cette confrontation, je ne vois pas ce qu'on peut espérer de plus à maintenir mon client en détention au-delà du 21 décembre", a expliqué maître Tauniua Céran-Jérusalémy, qui présentera au juge d'instruction une demande de libération de Gaston Tetuanui dès l'issue de la confrontation de vendredi. Confrontation qui devrait réunir les six mis en examen de ce dossier.
L’homme d’affaires Bill Ravel, 72 ans, est maintenu en détention depuis le 2 novembre dernier, soupçonné de corruption active et de trafic d’influence. Le syndicaliste Cyril Le Gayic, ancien secrétaire général de la Confédération des syndicats indépendants polynésiens (CSIP), est quant à lui incarcéré depuis le 31 octobre après avoir été mis en examen pour corruption passive et abus de confiance.
Kim Tham Trong et son épouse, bras droit et comptable de Bill Ravel en Nouvelle Calédonie, ont été déférés à Papeete le 14 novembre dernier, mis en examen pour complicité de corruption active et complicité de trafic d’influence actif puis placé sous contrôle judiciaire. Enfin, Carole Toofa, comptable personnelle de Bill Ravel et auteure du fameux listing des versements en espèce, pièce centrale de l’instruction, est maintenu sous contrôle judiciaire depuis fin octobre.
Gaston Tetuanui est maintenu en détention provisoire depuis le 31 octobre dernier dans le cadre de l'instruction de l'affaire Ravel. Et celui que ce dossier de corruption supposée a présenté comme le "porte-valise" de Bill Ravel, chargé de "graisser la patte" du syndicaliste Cyril Le Gayic, devrait rester à Nuutania jusqu'à samedi au moins. Il avait fait appel de son placement en détention provisoire devant la Chambre de l’instruction de la cour d’appel de Papeete, mardi 18 décembre.
"Toutes les perquisitions ont été réalisées. En dehors de l'attente du renvoi des uns et des autres à cette confrontation, je ne vois pas ce qu'on peut espérer de plus à maintenir mon client en détention au-delà du 21 décembre", a expliqué maître Tauniua Céran-Jérusalémy, qui présentera au juge d'instruction une demande de libération de Gaston Tetuanui dès l'issue de la confrontation de vendredi. Confrontation qui devrait réunir les six mis en examen de ce dossier.
L’homme d’affaires Bill Ravel, 72 ans, est maintenu en détention depuis le 2 novembre dernier, soupçonné de corruption active et de trafic d’influence. Le syndicaliste Cyril Le Gayic, ancien secrétaire général de la Confédération des syndicats indépendants polynésiens (CSIP), est quant à lui incarcéré depuis le 31 octobre après avoir été mis en examen pour corruption passive et abus de confiance.
Kim Tham Trong et son épouse, bras droit et comptable de Bill Ravel en Nouvelle Calédonie, ont été déférés à Papeete le 14 novembre dernier, mis en examen pour complicité de corruption active et complicité de trafic d’influence actif puis placé sous contrôle judiciaire. Enfin, Carole Toofa, comptable personnelle de Bill Ravel et auteure du fameux listing des versements en espèce, pièce centrale de l’instruction, est maintenu sous contrôle judiciaire depuis fin octobre.