PAPEETE, 14 mars 2018 - Gustave Heitaa fonde un collectif pour appeler les électeurs polynésiens à voter "responsable" et non "militant", lors des prochaines élections territoriales.
Gustave Heitaa ne peut se présenter aux prochaines élections, empêché par une peine d’inéligibilité. Petit candidat à tous les derniers rendez-vous démocratiques, il saisit cette année la tribune des élections territoriales pour plaider en faveur d’un changement d’attitude de l’électeur polynésien. "J’ai décidé de monter ce collectif d’information pour appeler les électeurs à en finir avec le vote militant", a-t-il expliqué mercredi matin lors d’une conférence de presse donnée dans les jardins de Paofai. "Il faut que les électeurs se disent ‘Le ticket que je vais prendre est le plus important pour moi et pour mon Pays’ (…) : ça suffit le vote militant. Nous souhaitons informer les électeurs sur l’importance d’un vote responsable et réfléchi".
Le collectif s’appelle "Transparence", Ha’amaramaramara’a e te nuna’a en tahitien. Il compte pour l’instant trois membres : "C’est un groupe de personnes qui ont une même vision sur les choses", explique-t-il : "On espère faire passer notre message de bouche à oreille et éveiller la conscience des électeurs. Après, que les gens votent pour qui ils veulent".
L’ancien chroniqueur de Radio Maohi purge actuellement une condamnation à trois ans d’inéligibilité prononcée par le Conseil constitutionnel le 22 avril 2015. Candidat malheureux aux élections sénatoriales de septembre 2014 lors desquelles il n’avait obtenu qu’une voix, Gustave Heitaa avait été sanctionné par la haute cour de justice pour défaut de présentation de ses comptes de campagne dans les délais légaux, sur demande de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Avant cela, Gustave Heitaa s’était présenté sur la première circonscription électorale aux législatives de 2012 puis à l’élection partielle de juin 2014, où il avait à chaque fois été crédité d’un score inférieur à 1%.
Gustave Heitaa ne peut se présenter aux prochaines élections, empêché par une peine d’inéligibilité. Petit candidat à tous les derniers rendez-vous démocratiques, il saisit cette année la tribune des élections territoriales pour plaider en faveur d’un changement d’attitude de l’électeur polynésien. "J’ai décidé de monter ce collectif d’information pour appeler les électeurs à en finir avec le vote militant", a-t-il expliqué mercredi matin lors d’une conférence de presse donnée dans les jardins de Paofai. "Il faut que les électeurs se disent ‘Le ticket que je vais prendre est le plus important pour moi et pour mon Pays’ (…) : ça suffit le vote militant. Nous souhaitons informer les électeurs sur l’importance d’un vote responsable et réfléchi".
Le collectif s’appelle "Transparence", Ha’amaramaramara’a e te nuna’a en tahitien. Il compte pour l’instant trois membres : "C’est un groupe de personnes qui ont une même vision sur les choses", explique-t-il : "On espère faire passer notre message de bouche à oreille et éveiller la conscience des électeurs. Après, que les gens votent pour qui ils veulent".
L’ancien chroniqueur de Radio Maohi purge actuellement une condamnation à trois ans d’inéligibilité prononcée par le Conseil constitutionnel le 22 avril 2015. Candidat malheureux aux élections sénatoriales de septembre 2014 lors desquelles il n’avait obtenu qu’une voix, Gustave Heitaa avait été sanctionné par la haute cour de justice pour défaut de présentation de ses comptes de campagne dans les délais légaux, sur demande de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Avant cela, Gustave Heitaa s’était présenté sur la première circonscription électorale aux législatives de 2012 puis à l’élection partielle de juin 2014, où il avait à chaque fois été crédité d’un score inférieur à 1%.
