Aux îles du vent, Faa'a est la seule commune qui n'a pas succombé au raz-de-marée orange. Sur la Polynésie leTahoera'a Huira'atira arrive en tête dans 41 communes sur 48.
Les résultats du deuxième tour des élections territoriales 2013 montrent assez clairement l’ampleur du raz-de-marée orange qui déferle sur la Polynésie française, confirmant le résultat du Tahoera’a aux élections législatives de 2012 alors que se profilent déjà les élections municipales de mars et les sénatoriales de septembre 2014.
Dimanche, le Tahoera’a Huira’atira est arrivé en tête dans sept des huit sections électorales de Polynésie et totalise 62 340 voix (45,11%) sur l’ensemble de la circonscription avec une amélioration de 11 024 voix par rapport à son score du 21 avril dans un contexte où, avec un taux de participation de 72,8%, 10 225 électeurs se sont prononcés de plus qu’au premier tour.
Compte tenu du mode de scrutin et de la prime majoritaire de 19 sièges prévue pour la liste parvenue en tête sur le territoire, le parti de Gaston Flosse enlève les deux tiers des sièges de l’Assemblée de Polynésie française (38 sur 57), alors qu’avec 40 434 suffrages favorables (29,26%) l’UPLD conserve 11 sièges et A Ti’a Porinetia 8, avec ses 35 421 électeurs (25,63%).
> voir aussi : La composition de la nouvelle Assemblée de Polynésie
Aux îles sous-le-vent, les reports de vote autonomistes du premier tour se sont opérés majoritairement en faveur de la liste A Ti’a Porinetia, qui arrive en tête avec 50 voix de plus que le parti orange, mais ne décroche que deux sièges sur les huit de la section, contre cinq pour le Tahoera’a grâce au bonus de 3 sièges offert par la prime majoritaire sur les Raromatai.
Aux îles du vent, seule Faa’a (UPLD) a résisté à la marée orange, bien que dans cette commune 52% des suffrages exprimés ont été autonomistes. Il faut se rendre aux Australes pour trouver la seconde commune où le parti souverainiste a terminé en tête du scrutin de dimanche : Raivavae. Mais l’avance bleue de 10 voix sur la liste Tahoera’a Huira’atira apparaît bien maigre.
La liste A Ti’a Porinetia arrive en tête à Bora Bora (44,78%), Huahine (46,68%), Uturoa (42,82%), Ua Pou (55,46%) et Ua Huka (52,7%).
La liste conduite par Gaston Flosse parvient assez nettement en tête dans 41 communes sur les 48 de Polynésie française. Si ces conditions demeurent, ces mairies ont de fortes chances de tomber dans l’escarcelle orange en mars prochain, ce qui aura une influence déterminante sur le résultat des sénatoriales de septembre 2014 où Richard Tuheiava pourrait abandonner son mandat au Palais du Luxembourg au bénéfice d'un élu orange.
Une ombre à ce joli tableau : la possible peine d’inéligibilité qui menace Gaston Flosse dans l’affaire des emplois fictifs. Le vieux lion apparaît plus que jamais comme le gage de stabilité du Tahoera’a huira’atira. Une éventuelle déchéance de ses mandats électifs pourrait provoquer un grand désordre dans le parti. Son pourvoi doit être considéré par la cour de Cassation avant la fin de l’année.
Dimanche, le Tahoera’a Huira’atira est arrivé en tête dans sept des huit sections électorales de Polynésie et totalise 62 340 voix (45,11%) sur l’ensemble de la circonscription avec une amélioration de 11 024 voix par rapport à son score du 21 avril dans un contexte où, avec un taux de participation de 72,8%, 10 225 électeurs se sont prononcés de plus qu’au premier tour.
Compte tenu du mode de scrutin et de la prime majoritaire de 19 sièges prévue pour la liste parvenue en tête sur le territoire, le parti de Gaston Flosse enlève les deux tiers des sièges de l’Assemblée de Polynésie française (38 sur 57), alors qu’avec 40 434 suffrages favorables (29,26%) l’UPLD conserve 11 sièges et A Ti’a Porinetia 8, avec ses 35 421 électeurs (25,63%).
> voir aussi : La composition de la nouvelle Assemblée de Polynésie
Aux îles sous-le-vent, les reports de vote autonomistes du premier tour se sont opérés majoritairement en faveur de la liste A Ti’a Porinetia, qui arrive en tête avec 50 voix de plus que le parti orange, mais ne décroche que deux sièges sur les huit de la section, contre cinq pour le Tahoera’a grâce au bonus de 3 sièges offert par la prime majoritaire sur les Raromatai.
Aux îles du vent, seule Faa’a (UPLD) a résisté à la marée orange, bien que dans cette commune 52% des suffrages exprimés ont été autonomistes. Il faut se rendre aux Australes pour trouver la seconde commune où le parti souverainiste a terminé en tête du scrutin de dimanche : Raivavae. Mais l’avance bleue de 10 voix sur la liste Tahoera’a Huira’atira apparaît bien maigre.
La liste A Ti’a Porinetia arrive en tête à Bora Bora (44,78%), Huahine (46,68%), Uturoa (42,82%), Ua Pou (55,46%) et Ua Huka (52,7%).
La liste conduite par Gaston Flosse parvient assez nettement en tête dans 41 communes sur les 48 de Polynésie française. Si ces conditions demeurent, ces mairies ont de fortes chances de tomber dans l’escarcelle orange en mars prochain, ce qui aura une influence déterminante sur le résultat des sénatoriales de septembre 2014 où Richard Tuheiava pourrait abandonner son mandat au Palais du Luxembourg au bénéfice d'un élu orange.
Une ombre à ce joli tableau : la possible peine d’inéligibilité qui menace Gaston Flosse dans l’affaire des emplois fictifs. Le vieux lion apparaît plus que jamais comme le gage de stabilité du Tahoera’a huira’atira. Une éventuelle déchéance de ses mandats électifs pourrait provoquer un grand désordre dans le parti. Son pourvoi doit être considéré par la cour de Cassation avant la fin de l’année.
