Temauri Foster s'est dit "soulagé" jeudi matin après sa condamnation en appel dans l'affaire Sofrecom
PAPEETE, 18 juin 2015 - Temauri Foster est déclaré coupable de favoritisme, en appel dans l’affaire Sofrecom, tout comme son ancien conseiller, Jean-Paul Pistolet. L’ancien maire de Hao n’exclut pas la possibilité de se pourvoir en cassation.
Temauri Foster s’est déclaré "soulagé" jeudi matin au Palais de justice de Papeete, peu après le rendu de l’arrêt le condamnant à 2 ans de prison avec sursis simple et 5 ans de privation de ses droits civils, civiques et de famille, pour favoritisme, dans l’affaire Sofrecom. Son ancien conseiller, Jean-Paul Pistolet, écope d’un an de prison avec sursis pour complicité de favoritisme. L’ancien maire de Hao n’exclut de se pourvoir en cassation.
Dans cette affaire, en première instance la relaxe générale avait été prononcée en juin 2013. C’est le parquet de Papeete qui avait saisi la chambre des appels correctionnels.
La justice reproche à Temauri Foster, alors président du conseil d’administration de l'Office des postes et télécommunications (OPT) en novembre 2004, d'avoir favorisé la société Sofrecom en lui accordant le marché pour la rénovation du système de facturation de l’Office. Le marché atteignait presque les 700 millions Fcfp alors que la prestation de cette une filiale de France Telecom était de 30% plus chère que les offres concurrentes, sans pour autant être conforme au cahier des charges de l’OPT.
L’opération avait été dénoncée par la plainte d’un responsable du service informatique de l’OPT. Dans ce dossier, Temauri Foster était inquiété du chef d’atteinte à la liberté d'accès ou à l'égalité des candidats dans les marchés publics. Jean-Paul Pistolet, ancien conseiller spécial de l'OPT, et quatre cadres de l'OPT avaient été mis en examen pour complicité d'atteinte à la liberté d'accès ou à l'égalité des candidats dans les marchés publics et favoritisme.
Temauri Foster s’est déclaré "soulagé" jeudi matin au Palais de justice de Papeete, peu après le rendu de l’arrêt le condamnant à 2 ans de prison avec sursis simple et 5 ans de privation de ses droits civils, civiques et de famille, pour favoritisme, dans l’affaire Sofrecom. Son ancien conseiller, Jean-Paul Pistolet, écope d’un an de prison avec sursis pour complicité de favoritisme. L’ancien maire de Hao n’exclut de se pourvoir en cassation.
Dans cette affaire, en première instance la relaxe générale avait été prononcée en juin 2013. C’est le parquet de Papeete qui avait saisi la chambre des appels correctionnels.
La justice reproche à Temauri Foster, alors président du conseil d’administration de l'Office des postes et télécommunications (OPT) en novembre 2004, d'avoir favorisé la société Sofrecom en lui accordant le marché pour la rénovation du système de facturation de l’Office. Le marché atteignait presque les 700 millions Fcfp alors que la prestation de cette une filiale de France Telecom était de 30% plus chère que les offres concurrentes, sans pour autant être conforme au cahier des charges de l’OPT.
L’opération avait été dénoncée par la plainte d’un responsable du service informatique de l’OPT. Dans ce dossier, Temauri Foster était inquiété du chef d’atteinte à la liberté d'accès ou à l'égalité des candidats dans les marchés publics. Jean-Paul Pistolet, ancien conseiller spécial de l'OPT, et quatre cadres de l'OPT avaient été mis en examen pour complicité d'atteinte à la liberté d'accès ou à l'égalité des candidats dans les marchés publics et favoritisme.
