PARIS, le 24 août 2016. Oscar Temaru était en début de semaine en Corse à la recherche des parrainages pour la prochaine présidentielle. Il a fait la Une de Corse-Matin mardi.
Lorsqu’Oscar Temaru se déplace en Corse, il se retrouve en territoire ami. Surtout depuis que les dernières élections territoriales de décembre ont porté les nationalistes Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni à la tête des institutions de l’île de Beauté.
Ce mardi, l’édition du journal local Corse-Matin, consacrait son sujet principal à la Une à la visite du leader indépendantiste : « Temaru, le Polynésien venu chercher les parrains corses » La trêve des armes est respectée depuis plusieurs années, il faut y voir là la quête des parrainages très politiques en vue de l’élection présidentielle. Puis, en page intérieure : « Pour les représentants de la majorité territoriale, il est évident que le parcours d’Oscar Temaru et du parti Tavini est un exemple. »
Lundi, Oscar Temaru et son conseiller Moetai Brotherson ont donc été reçus par Gilles Simeoni, président de l’exécutif et Jean-Guy Talamoni, président de l’assemblée. « Nous menons le même combat. Celui des peuples sans Etat. (…) Nous avons beaucoup à apprendre de ce qu’ils nous disent », a affirmé ce dernier. Oscar Temaru, en terrain conquis, a pu dérouler son discours habituel, parlant de « dignité » et de « droit inaliénable » à l’indépendance : « L’autodétermination est prévue dans la Constitution française, c’est la France qui devrait nous mener à l’émancipation mais ça, c’est de la littérature. »
Si ses alliés corses se battent pour davantage d’autonomie et pourraient envier le statut polynésien, Oscar Temaru les met en garde : « Notre statut n’est pas si avancé que ça », en affirmant que les décisions polynésiennes sont souvent contrecarrées par Paris. Gilles Simeoni comprend : « Nous sommes face à un Etat qui refuse la logique du dialogue politique sur le fond et qui joue la montre ».
Mais au-delà du cercle nationaliste, le discours peine à séduire. « Les présidents de tous les groupes de l’assemblée avaient été conviés au déjeuner à Ajaccio. La plupart d’entre eux avaient décliné l’invitation », écrit Corse-Matin.
Lorsqu’Oscar Temaru se déplace en Corse, il se retrouve en territoire ami. Surtout depuis que les dernières élections territoriales de décembre ont porté les nationalistes Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni à la tête des institutions de l’île de Beauté.
Ce mardi, l’édition du journal local Corse-Matin, consacrait son sujet principal à la Une à la visite du leader indépendantiste : « Temaru, le Polynésien venu chercher les parrains corses » La trêve des armes est respectée depuis plusieurs années, il faut y voir là la quête des parrainages très politiques en vue de l’élection présidentielle. Puis, en page intérieure : « Pour les représentants de la majorité territoriale, il est évident que le parcours d’Oscar Temaru et du parti Tavini est un exemple. »
Lundi, Oscar Temaru et son conseiller Moetai Brotherson ont donc été reçus par Gilles Simeoni, président de l’exécutif et Jean-Guy Talamoni, président de l’assemblée. « Nous menons le même combat. Celui des peuples sans Etat. (…) Nous avons beaucoup à apprendre de ce qu’ils nous disent », a affirmé ce dernier. Oscar Temaru, en terrain conquis, a pu dérouler son discours habituel, parlant de « dignité » et de « droit inaliénable » à l’indépendance : « L’autodétermination est prévue dans la Constitution française, c’est la France qui devrait nous mener à l’émancipation mais ça, c’est de la littérature. »
Si ses alliés corses se battent pour davantage d’autonomie et pourraient envier le statut polynésien, Oscar Temaru les met en garde : « Notre statut n’est pas si avancé que ça », en affirmant que les décisions polynésiennes sont souvent contrecarrées par Paris. Gilles Simeoni comprend : « Nous sommes face à un Etat qui refuse la logique du dialogue politique sur le fond et qui joue la montre ».
Mais au-delà du cercle nationaliste, le discours peine à séduire. « Les présidents de tous les groupes de l’assemblée avaient été conviés au déjeuner à Ajaccio. La plupart d’entre eux avaient décliné l’invitation », écrit Corse-Matin.
Ce mercredi matin, Nicolas Sarkozy, candidat déclaré à la présidentielle, a volé la vedette à Oscar Temaru en Une du quotidien local, et l’a relégué en page 7. La veille, il s’était rendu à la mairie de Bastia pour rencontrer le maire et les élus. Sur la route, il s’est arrêté dans le village de Poghju di Venacu, dans le centre de l’île, à la rencontre du maire et de « quelques maires d’obédience nationaliste ». Malgré la distance, le combat est le même : « Nous menons la même lutte contre un Etat colonisateur et jacobin », a affirmé l’édile de la commune. Un autre élu, Petr’Anto Tomasi, semble séduit : « Les partis indépendantistes ont pour tradition de ne pas voter aux élections présidentielles. Mais votre candidature nous intéresse. » Oscar Temaru précise que s’il n’était pas qualifié pour le second tour, il pourrait soutenir … François Hollande.
Le soutien des nationalistes corses sera-t-il suffisant pour qualifier Oscar Temaru à l’élection présidentielle ? « Je n’ai eu que des réponses positives », se réjouit-il, tout en restant volontairement flou sur le nombre de promesses de parrainages corses réellement collectées.
Oscar Temaru devrait être reçu à l'Elysée le 1er septembre par François Hollande.
Le soutien des nationalistes corses sera-t-il suffisant pour qualifier Oscar Temaru à l’élection présidentielle ? « Je n’ai eu que des réponses positives », se réjouit-il, tout en restant volontairement flou sur le nombre de promesses de parrainages corses réellement collectées.
Oscar Temaru devrait être reçu à l'Elysée le 1er septembre par François Hollande.