« Nous demandons à notre population de se lever. C’est une stratégie non violente et pacifiste », explique le président du Tavini.
PAPEETE, le 26 mars 2019. Le Tavini Huira’atira organise une réunion publique samedi à partir de 17 heures. Oscar Temaru souhaite un débat sur la « constitution et le gouvernement de Maohi Nui ». Il appelle aussi les électeurs à glisser un bulletin « Maohi Nui » lors des élections européennes.
Après le séminaire qui s’est tenu le week-end dernier à Taravao, le Tavini Huira’atira a décidé d’organiser une réunion publique samedi à partir de 17 heures au motu Ovini à Faa’a. Le président du parti bleu ciel souhaite ouvrir un débat sur la « constitution et le gouvernement de Maohi Nui ». Oscar Temaru veut profiter des élections européennes pour que les Polynésiens fassent passer un message à l’Etat français. « L’idée est que la population se prononce démocratiquement sur l’avenir de notre pays en utilisant cette plateforme des européennes. C’est une élection qui n’intéresse personne avec un très faible taux de participation mais cette fois-ci nous demandons à la population de glisser un bulletin « Maohi Nui » dans les urnes », explique le président du Tavini Huira’atira. « Nous adresserons un courrier au haut-commissaire pour qu’il comptabilise ces bulletins. C’est une façon pacifique de nous exprimer. Il est question ensuite d’écrire la constitution de l’Etat fédéral de Maohi Nui et de mettre en place le gouvernement de Maohi Nui. »
Oscar Temaru espère que plusieurs milliers de personnes se déplacement samedi soir à Faa’a. « S’il y a 200-300 personne ce n’est pas la peine. On n’ira pas plus loin mais je souhaiterais vraiment qu’il y ait une grosse participation, quelques milliers de personnes pour qu’il y ait un débat sur ce que nous souhaitons pour le pays », indique le maire de Faa’a. « Je suis persuadé que si cela se faisait à ce moment-là : notre représentation démocratique ne pourrait plus être contestée par qui que ce soit C’est une opportunité qui se présente devant nous, que la population doit saisir. »
Organisées en France le 26 mai, les élections européennes prendront une dimension particulière dans le contexte de la crise provoquée par le mouvement des gilets jaunes. Pour les électeurs de Polynésie française, les élections européennes se dérouleront le samedi 25 mai. Les européennes 2019 seront les premières élections nationales depuis les législatives de 2017. Elles précéderont les municipales 2020.
Le président du Tavini poursuit : « Nous demandons à notre population de se lever. C’est une stratégie non violente et pacifiste ».
Le 17 mai 2013, l’ONU a adopté une résolution qui a placé la Polynésie française sur la liste des 16 territoires à décoloniser, affirmant ainsi le droit inaliénable de la population à l’autodétermination et à l’indépendance. L’Etat français, qui n’avait pas pris part au vote, a, depuis, contesté cette décision. « Depuis six ans, l’Etat fait la politique de l’autruche », regrette Oscar Temaru.
Après le séminaire qui s’est tenu le week-end dernier à Taravao, le Tavini Huira’atira a décidé d’organiser une réunion publique samedi à partir de 17 heures au motu Ovini à Faa’a. Le président du parti bleu ciel souhaite ouvrir un débat sur la « constitution et le gouvernement de Maohi Nui ». Oscar Temaru veut profiter des élections européennes pour que les Polynésiens fassent passer un message à l’Etat français. « L’idée est que la population se prononce démocratiquement sur l’avenir de notre pays en utilisant cette plateforme des européennes. C’est une élection qui n’intéresse personne avec un très faible taux de participation mais cette fois-ci nous demandons à la population de glisser un bulletin « Maohi Nui » dans les urnes », explique le président du Tavini Huira’atira. « Nous adresserons un courrier au haut-commissaire pour qu’il comptabilise ces bulletins. C’est une façon pacifique de nous exprimer. Il est question ensuite d’écrire la constitution de l’Etat fédéral de Maohi Nui et de mettre en place le gouvernement de Maohi Nui. »
Oscar Temaru espère que plusieurs milliers de personnes se déplacement samedi soir à Faa’a. « S’il y a 200-300 personne ce n’est pas la peine. On n’ira pas plus loin mais je souhaiterais vraiment qu’il y ait une grosse participation, quelques milliers de personnes pour qu’il y ait un débat sur ce que nous souhaitons pour le pays », indique le maire de Faa’a. « Je suis persuadé que si cela se faisait à ce moment-là : notre représentation démocratique ne pourrait plus être contestée par qui que ce soit C’est une opportunité qui se présente devant nous, que la population doit saisir. »
Organisées en France le 26 mai, les élections européennes prendront une dimension particulière dans le contexte de la crise provoquée par le mouvement des gilets jaunes. Pour les électeurs de Polynésie française, les élections européennes se dérouleront le samedi 25 mai. Les européennes 2019 seront les premières élections nationales depuis les législatives de 2017. Elles précéderont les municipales 2020.
Le président du Tavini poursuit : « Nous demandons à notre population de se lever. C’est une stratégie non violente et pacifiste ».
Le 17 mai 2013, l’ONU a adopté une résolution qui a placé la Polynésie française sur la liste des 16 territoires à décoloniser, affirmant ainsi le droit inaliénable de la population à l’autodétermination et à l’indépendance. L’Etat français, qui n’avait pas pris part au vote, a, depuis, contesté cette décision. « Depuis six ans, l’Etat fait la politique de l’autruche », regrette Oscar Temaru.
