PARIS, 24 février 2012 (AFP) - Le salon mondial de la téléphonie mobile de Barcelone ouvre ses portes lundi, alors que les cartes sont rebattues par l'arrivée de nouveaux acteurs ambitieux dans un secteur qui se prépare fiévreusement à la révolution du portable de quatrième génération.
Les téléphones multifonctions "smartphones" représentent un marché très lucratif, avec un parc de 500 millions d'appareils aujourd'hui. En 2016, un milliard de consommateurs en seront équipés, selon le cabinet Forrester.
A Barcelone, incontournable rendez-vous annuel pour toute la profession, les équipementiers chinois Huawei et ZTE, qui vendaient jusqu'ici leur produit sous marque blanche aux opérateurs, vont se lancer sous leur propre marque.
Quant au géant japonais de l'électronique grand public Panasonic et son compatriote Fujitsu, spécialisé dans l'informatique, ils ont annoncé leur intention de se lancer dans le juteux marché des "smartphones" en Europe. Ils devraient dévoiler leurs premiers modèles de téléphones et de tablettes destinés au Vieux Continent lors du World Mobile Congress.
Panasonic revient ainsi sur un marché qu'il avait quitté il y a sept ans.
Ces luxueux appareils ne sont rien sans les systèmes d'exploitations (OS) qui permettent de les faire fonctionner et l'univers des applications qui va avec.
Ce salon sera donc l'occasion pour les géants américains des logiciels Google (Android) et Microsoft (Windows) de tenter de séduire constructeurs et communautés de développeurs d'applications.
- surcharge des réseaux -
Comme l'année dernière, on notera sur les stands une présence massive du petit robot vert symbolisant l'OS Android de Google. Le couple Nokia-Microsoft, qui entend concurrencer le géant américain, devrait lui lancer un nouveau "smartphone" sous Windows très attendu.
Microsoft profitera également du salon pour présenter la version "beta" (test) de son système d'exploitation Windows 8 qui sera "très axé sur les tablettes", selon Ian Fogg du cabinet IHS Global Insight.
"D'autres constructeurs lanceront aussi des téléphones sous Windows", assure-t-il, alors que ce système d'exploitation peine encore à s'imposer.
Souvent critiqué, "Microsoft n'est pas n'importe qui, il a prouvé son savoir faire", explique Anne Bouliac du cabinet Roland Berger. Le groupe américain "a déjà une vraie plateforme multi-supports qui va du téléphone à la XBox en passant par la tablette et le PC de bureau", contrairement à ses concurrents, fait-elle valoir.
Pour Magnus Rehle, analyste chez Greenwich Consulting, le principal défi auquel fait face le secteur est la surcharge du réseau. "Pas juste à cause des données échangées par les +smartphones+, mais aussi à cause des applications des téléphones", a noté M. Rehle.
Les équipementiers insisteront beaucoup à Barcelone sur leurs solutions de téléphonie de quatrième génération (4G), qui permettront à l'utilisateur d'avoir depuis son mobile un débit équivalent à celui dont un foyer dispose actuellement depuis sa ligne fixe internet très haut débit, et dont le déploiement est en cours dans de nombreux pays.
etr/fga/but/dfg
Les téléphones multifonctions "smartphones" représentent un marché très lucratif, avec un parc de 500 millions d'appareils aujourd'hui. En 2016, un milliard de consommateurs en seront équipés, selon le cabinet Forrester.
A Barcelone, incontournable rendez-vous annuel pour toute la profession, les équipementiers chinois Huawei et ZTE, qui vendaient jusqu'ici leur produit sous marque blanche aux opérateurs, vont se lancer sous leur propre marque.
Quant au géant japonais de l'électronique grand public Panasonic et son compatriote Fujitsu, spécialisé dans l'informatique, ils ont annoncé leur intention de se lancer dans le juteux marché des "smartphones" en Europe. Ils devraient dévoiler leurs premiers modèles de téléphones et de tablettes destinés au Vieux Continent lors du World Mobile Congress.
Panasonic revient ainsi sur un marché qu'il avait quitté il y a sept ans.
Ces luxueux appareils ne sont rien sans les systèmes d'exploitations (OS) qui permettent de les faire fonctionner et l'univers des applications qui va avec.
Ce salon sera donc l'occasion pour les géants américains des logiciels Google (Android) et Microsoft (Windows) de tenter de séduire constructeurs et communautés de développeurs d'applications.
- surcharge des réseaux -
Comme l'année dernière, on notera sur les stands une présence massive du petit robot vert symbolisant l'OS Android de Google. Le couple Nokia-Microsoft, qui entend concurrencer le géant américain, devrait lui lancer un nouveau "smartphone" sous Windows très attendu.
Microsoft profitera également du salon pour présenter la version "beta" (test) de son système d'exploitation Windows 8 qui sera "très axé sur les tablettes", selon Ian Fogg du cabinet IHS Global Insight.
"D'autres constructeurs lanceront aussi des téléphones sous Windows", assure-t-il, alors que ce système d'exploitation peine encore à s'imposer.
Souvent critiqué, "Microsoft n'est pas n'importe qui, il a prouvé son savoir faire", explique Anne Bouliac du cabinet Roland Berger. Le groupe américain "a déjà une vraie plateforme multi-supports qui va du téléphone à la XBox en passant par la tablette et le PC de bureau", contrairement à ses concurrents, fait-elle valoir.
Pour Magnus Rehle, analyste chez Greenwich Consulting, le principal défi auquel fait face le secteur est la surcharge du réseau. "Pas juste à cause des données échangées par les +smartphones+, mais aussi à cause des applications des téléphones", a noté M. Rehle.
Les équipementiers insisteront beaucoup à Barcelone sur leurs solutions de téléphonie de quatrième génération (4G), qui permettront à l'utilisateur d'avoir depuis son mobile un débit équivalent à celui dont un foyer dispose actuellement depuis sa ligne fixe internet très haut débit, et dont le déploiement est en cours dans de nombreux pays.
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