PAPEETE, mercredi 24 septembre 2012 – Le rapporteur public du Tribunal administratif de Papeete a exposé, ce mardi matin en audience, des conclusions en faveur d’une annulation de l’arrêté n°49 CM du 18 janvier 2012, par lequel la société Pacific Mobile Telecom (PMT) est autorisée à utiliser les fréquences radioélectriques GSM 900 et UMTS 2100.
> Mara Télécom n’est pas mort... et attaque Pacific Mobile Telecom
Le Tribunal rendra sa décision courant novembre. Un jugement allant dans le sens de l’appréciation du rapporteur public, comme très souvent, mettrait un bémol dans l’expansion commerciale de PMT Vodafone, alors que l’opérateur de téléphonie mobile prévoit très probablement son entrée en exploitation commerciale dans le courant du premier semestre 2013, sur la Polynésie française. Au plan infrastructurel, sur Tahiti et Moorea, une vingtaine d’antennes relai sont déjà opérationnelles dans un réseau Vodafone qui en comptera 80 à terme.
En attendant, sabre au clair, Patrick Moux s’agace de ce possible contretemps administratif et ne cache pas ses reproches : "La bataille ne va pas se faire dans les papiers, dans les combines : la bataille doit avoir lieu sur le terrain. Elle doit se faire en prenant à témoin le consommateur polynésien ; elle doit définir qui est le meilleur", clame le Pdg de PMT Vodafone tout en revendiquant une confiance sans faille en la justice.
Tahiti infos : Quel est le planning de lancement du service Vodafone en Polynésie française ?
Patrick Moux : C’est quelque chose que je ne peux pas révéler pour l’instant. Nous serons là en temps et en heure.
Tahiti infos : Pour revenir sur l’audience du Tribunal administratif de ce mardi : très souvent, les conclusions du rapporteur public fondent la décision du tribunal. Mardi, une demande d’annulation de l’arrêté n°49 CM du 18 janvier 2012, a été motivée par ce dernier. Par cet arrêté Vodafone a l’autorisation d’utiliser la bande de fréquences GSM 900 en Polyénsie. Quelle est votre réaction ?
Patrick Moux : Je fais confiance en la justice. J’attends la décision du Tribunal administratif. Nous avons un dossier solide. Je pense que le Tribunal prendra la bonne décision, surtout compte tenu des enjeux.
Vous dire que nous n’avons pas été surpris serait mentir. Je veux juste dire que, suite aux notes versées au dossier et suite aux explications qui ont été fournies, je fais confiance en la justice. J’attends.
Tahiti infos : Une décision allant dans le sens des conclusions du rapporteur public serait-elle de nature à freiner l’expansion de PMT ?
Patrick Moux : Je ne me prononce pas tant que je n’ai pas la décision. Je ne peux pas avoir une réponse claire là-dessus.
Tahiti infos : Commercialement, avez-vous perçu ce recours comme une attaque au flan de la part de votre concurrent, Mara Telecom ?
Patrick Moux : Non, c’est le fait de quelqu’un de désespéré qui tente d’éliminer les concurrents sans même aller jusqu’à se battre sur le terrain. Je les invite à ouvrir et à venir se battre commercialement devant les consommateurs. Que Mara se mette en face de Vodafone, avec le service Mara Télécom – et je me demande encore quel service ils seront en mesure de proposer – contre le service PMT Vodafone. Le consommateur jugera.
Nous savons que nous avons un bon produit. Ce qui compte n’est pas de savoir si le marché, ici, doit être limité à 1, 2 ou 3 opérateurs. La question c’est de savoir ce que nous apportons aux consommateurs polynésiens. C’est ça la vraie question. En dehors d’une baisse de tarif, il doit s’agir de vrais services. Outre une offre de téléphonie mobile de qualité exceptionnelle, demain nous ouvrons aux polynésiens un « roaming » international dans les 182 pays où Vodafone est présent.
(…) La bataille ne va pas se faire dans les papiers, dans les combines : la bataille doit avoir lieu sur le terrain. Elle doit se faire en prenant à témoin le consommateur polynésien ; elle doit définir qui est le meilleur.
> Mara Télécom n’est pas mort... et attaque Pacific Mobile Telecom
Le Tribunal rendra sa décision courant novembre. Un jugement allant dans le sens de l’appréciation du rapporteur public, comme très souvent, mettrait un bémol dans l’expansion commerciale de PMT Vodafone, alors que l’opérateur de téléphonie mobile prévoit très probablement son entrée en exploitation commerciale dans le courant du premier semestre 2013, sur la Polynésie française. Au plan infrastructurel, sur Tahiti et Moorea, une vingtaine d’antennes relai sont déjà opérationnelles dans un réseau Vodafone qui en comptera 80 à terme.
En attendant, sabre au clair, Patrick Moux s’agace de ce possible contretemps administratif et ne cache pas ses reproches : "La bataille ne va pas se faire dans les papiers, dans les combines : la bataille doit avoir lieu sur le terrain. Elle doit se faire en prenant à témoin le consommateur polynésien ; elle doit définir qui est le meilleur", clame le Pdg de PMT Vodafone tout en revendiquant une confiance sans faille en la justice.
Tahiti infos : Quel est le planning de lancement du service Vodafone en Polynésie française ?
Patrick Moux : C’est quelque chose que je ne peux pas révéler pour l’instant. Nous serons là en temps et en heure.
Tahiti infos : Pour revenir sur l’audience du Tribunal administratif de ce mardi : très souvent, les conclusions du rapporteur public fondent la décision du tribunal. Mardi, une demande d’annulation de l’arrêté n°49 CM du 18 janvier 2012, a été motivée par ce dernier. Par cet arrêté Vodafone a l’autorisation d’utiliser la bande de fréquences GSM 900 en Polyénsie. Quelle est votre réaction ?
Patrick Moux : Je fais confiance en la justice. J’attends la décision du Tribunal administratif. Nous avons un dossier solide. Je pense que le Tribunal prendra la bonne décision, surtout compte tenu des enjeux.
Vous dire que nous n’avons pas été surpris serait mentir. Je veux juste dire que, suite aux notes versées au dossier et suite aux explications qui ont été fournies, je fais confiance en la justice. J’attends.
Tahiti infos : Une décision allant dans le sens des conclusions du rapporteur public serait-elle de nature à freiner l’expansion de PMT ?
Patrick Moux : Je ne me prononce pas tant que je n’ai pas la décision. Je ne peux pas avoir une réponse claire là-dessus.
Tahiti infos : Commercialement, avez-vous perçu ce recours comme une attaque au flan de la part de votre concurrent, Mara Telecom ?
Patrick Moux : Non, c’est le fait de quelqu’un de désespéré qui tente d’éliminer les concurrents sans même aller jusqu’à se battre sur le terrain. Je les invite à ouvrir et à venir se battre commercialement devant les consommateurs. Que Mara se mette en face de Vodafone, avec le service Mara Télécom – et je me demande encore quel service ils seront en mesure de proposer – contre le service PMT Vodafone. Le consommateur jugera.
Nous savons que nous avons un bon produit. Ce qui compte n’est pas de savoir si le marché, ici, doit être limité à 1, 2 ou 3 opérateurs. La question c’est de savoir ce que nous apportons aux consommateurs polynésiens. C’est ça la vraie question. En dehors d’une baisse de tarif, il doit s’agir de vrais services. Outre une offre de téléphonie mobile de qualité exceptionnelle, demain nous ouvrons aux polynésiens un « roaming » international dans les 182 pays où Vodafone est présent.
(…) La bataille ne va pas se faire dans les papiers, dans les combines : la bataille doit avoir lieu sur le terrain. Elle doit se faire en prenant à témoin le consommateur polynésien ; elle doit définir qui est le meilleur.
