PAPEETE, 12 juin 2018 - Le tribunal administratif enjoint le Pays à délivrer une licence d'opérateur de téléphonie mobile à la SAS Viti sous 30 jours. La décision rendue mardi est assortie d'une astreinte financière d'un million de francs par jour de retard, au-delà du 12 juillet.
> Lire aussi : Le compte-rendu de l'audience du 29 mai
La société par actions simplifiée (SAS) Viti, actuellement fournisseur d’accès à internet (FAI) devrait obtenir le droit de commercialiser une offre de services de téléphonie mobile avant le 12 juillet prochain, sur le marché local.
Dans une décision rendue mardi, le tribunal administratif enjoint le Pays à délivrer sous 30 jours une licence d’opérateur à la société Viti. La décision implicite de rejet opposée à sa dernière demande, le 8 octobre dernier, est annulée par le tribunal. Surtout, la décision rendue mardi est assortie d'une astreinte d'un millions Fcfp par jour de retard, passé le délai de 30 jours laissé à l'administration pour appliquer la mesure ordonnée par la justice.
Les diverses demandes d'autorisation formulées depuis 2016 par la SAS Viti pour devenir opérateur de téléphonie mobile sont jusqu’à présent restées lettre mortes, alors que ce secteur est ouvert à la concurrence depuis 2003.
Après Vini, l’opérateur historique et PMT-Vodafone depuis bientôt cinq ans, cela annonce l’arrivée en 2018 d’un troisième opérateur sur ce marché qui génère un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 12 milliards Fcfp, en Polynésie française et pour intervenir sur lequel la société Viti assure disposer déjà des infrastructures techniques suffisantes et des accords de partenariat nécessaires.
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La société par actions simplifiée (SAS) Viti, actuellement fournisseur d’accès à internet (FAI) devrait obtenir le droit de commercialiser une offre de services de téléphonie mobile avant le 12 juillet prochain, sur le marché local.
Dans une décision rendue mardi, le tribunal administratif enjoint le Pays à délivrer sous 30 jours une licence d’opérateur à la société Viti. La décision implicite de rejet opposée à sa dernière demande, le 8 octobre dernier, est annulée par le tribunal. Surtout, la décision rendue mardi est assortie d'une astreinte d'un millions Fcfp par jour de retard, passé le délai de 30 jours laissé à l'administration pour appliquer la mesure ordonnée par la justice.
Les diverses demandes d'autorisation formulées depuis 2016 par la SAS Viti pour devenir opérateur de téléphonie mobile sont jusqu’à présent restées lettre mortes, alors que ce secteur est ouvert à la concurrence depuis 2003.
Après Vini, l’opérateur historique et PMT-Vodafone depuis bientôt cinq ans, cela annonce l’arrivée en 2018 d’un troisième opérateur sur ce marché qui génère un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 12 milliards Fcfp, en Polynésie française et pour intervenir sur lequel la société Viti assure disposer déjà des infrastructures techniques suffisantes et des accords de partenariat nécessaires.