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Technival en quête de soutien


Tahiti, le 10 octobre 2024 - Deux semaines après l'incendie du hangar de Technival, survenu dans la nuit du 26 au 27 septembre dernier, la collecte des déchets spéciaux demeure à l'arrêt. Au travers d'un courrier, le directeur général de Technival, Cyrille Bachelery, en appelle au soutien des acteurs du secteur afin de faire avancer “les démarches” entreprises.
 
La situation s'enlise et inquiète petit à petit les producteurs et opérateurs des déchets dits “dangereux et spéciaux” du Fenua. En effet, suite à l'incendie du hangar de Technival, survenu en septembre dernier, la société s'est vue obliger de stopper la collecte et le conditionnement de ces déchets. Une situation compliquée pour l'entreprise et qui pourrait, hélas, durer un certain temps. C'est pourquoi, la semaine dernière, le directeur général de Technival, Cyrille Bachelery, a envoyé une lettre à l'attention des différents acteurs du secteur afin d'obtenir leur soutien dans cette période délicate. Ce dernier les invitant à lui envoyer un courrier officiel afin d'appuyer les différentes démarches visant à la reprise complète des activités de la société.
 
Dans sa lettre, le directeur de Technival n'a pas manqué de souligner la gravité des dégâts occasionnés par l'incendie qui a réduit en cendre “l'intégralité du hangar technique de regroupement et de transit pour la manutention de ces déchets, ainsi que les bureaux techniques liés à l'activité”. L'occasion également pour Cyrille Bachelery de rappeler à ses partenaires et clients “l'intérêt général de son activité de gestion des déchets spéciaux”, et de facto “le rôle primordial” du soutien attendu par celui-ci dans la progression de ses démarches.

“J'espère qu'ils vont rapidement trouver des solutions”

Contacté, le directeur général de Fenua Ma, Benoit Layrle, assure que “certains programmes ne sont pas du tout perturbés par l'incendie”, à l'exemple de la collecte des piles et des batteries que le groupe à la tortue continue de déposer à Technival. Un bon point qui, malheureusement, ne suffit pas : “Par contre, pour les pots de peinture, on nous a demandé de mettre en stand-by leur dépôt”, déplore Benoit Layrle. “J'espère qu'ils vont rapidement trouver des solutions ou des nouveaux lieux de travail afin que ces déchets soient envoyés vers la Nouvelle Zélande.”
 
Mais pour l'heure, aucune solution réelle ne semble pointer à l'horizon. Et si le gouvernement avait annoncé qu'il mettrait à disposition de nouveaux locaux dans les plus brefs délais, force est de constater que ce dernier tarde. Aujourd'hui, deux semaines après l'incendie, la collecte de ces déchets dangereux et spéciaux demeure à l'arrêt. Les particuliers, ainsi que les différents acteurs privés, sont donc dans l'obligation de garder leurs déchets et de les stocker, malgré les risques...

Rédigé par Vaite Urarii Pambrun le Vendredi 11 Octobre 2024 à 17:08 | Lu 3387 fois