Billabong Pro : Michel Bourrez est qualifié pour le round 3 (crédit : SB - Local Vision)
Les conditions de houle ont baissé comme prévu et la compétition continue, vendredi 17 août, pour le round 2 des épreuves qualificatives, à Teahupoo. Douze séries de deux surfeurs vont s'affronter au long de la journée pour accéder au troisième round de la Billabong Pro 2012, l'antichambre des quarts de finales.
La compétition a été initiée vendredi vers 7 h 30 dans des conditions de swell assez faibles, 1 m à 1.5 mètre. Les vagues sont « jolies » cependant, de l'affirmation des observateurs. A Teahupoo, le vent comme souvent le matin est faible. Les vagues sont longues à venir et les organisateurs ont décidé d’allonger le temps de série, pour ce deuxième round, en le passant de 25 minutes à 35 minutes.
Le surfeur réunionnais Jérémie Florès a eu deux bonnes notes et se qualifie pour le tour suivant dans la deuxième série de cette journée éliminant le hawaiien de 24 ans Dusty Payne, dans des vagues rares et très techniques.
Dans la troisième série, très attendue, vers 8 h 30, Michel Bourez a affronté l'américain Parick Gudauskas, qui évolue dans le top 34 ASP. En début de confrontation, Bourrez réalise un magnifique 7,33 en sortant d’un beau tube, puis un 5. Son adversaire n’a pas eu l'opportunité d'une belle vague pour s'exprimer et n’arrive pas à "scorer" sur celles qu'il prend.
Malgré ses 27 ans, Parick Gudauskas manque d’expérience à Teahupo’o. Il se place trop à l’intérieur, tombe souvent au « take off ». Il prend une dernière vague qui ne tube pas et semble gêné dans ses manoeuvres par la longueur de sa planche.
La vague de Teahupo’o est réputée pour ses tubes dont il faut à tout prix sortir : les compétiteurs privilégient des planches longues et étroites.
Certains compétiteurs peuvent être gênés dans les conditions de swell où les vagues sont petites et creuses, pas faciles à gérer. La vague reste consistante et les possibilités de blessure bien réelles.
Alejandro Muniz le brésilien en a d’ailleurs fait les frais dans la série suivante en faisant un roller sur la fin de sa vague pour finir sa course sur le récif. Miraculeusement il ne casse pas ses dérives et se retrouve de l’autre côté du récif et s’en sort avec des éraflures sanguinolentes sur les mains.
Il se fera récupérer par un water patrol en jetski pour être ramené jusqu'au « peak », apparemment sans gros bobo.
Si le vent se lève cela risque de se compliquer. Avec ces conditions changeantes à chaque round, le combat devient stratégique.
La Billabong Pro 2012 a débuté jeudi 16 août et peut se dérouler jusqu'au lundi 27, avec l'opportunité d'une waiting period. Si les conditions de vague venaient à se détériorer encore, l'organisation pourrait décider de précipiter les quart, demi et finale dans la journée de dimanche.
>> Lire aussi : 1ère journée de la Billabong Pro: Alain Riou éliminé, Bourez et Flores au repêchage, Kelly Slater vainqueur
Article SB - Tahiti infos
La compétition a été initiée vendredi vers 7 h 30 dans des conditions de swell assez faibles, 1 m à 1.5 mètre. Les vagues sont « jolies » cependant, de l'affirmation des observateurs. A Teahupoo, le vent comme souvent le matin est faible. Les vagues sont longues à venir et les organisateurs ont décidé d’allonger le temps de série, pour ce deuxième round, en le passant de 25 minutes à 35 minutes.
Le surfeur réunionnais Jérémie Florès a eu deux bonnes notes et se qualifie pour le tour suivant dans la deuxième série de cette journée éliminant le hawaiien de 24 ans Dusty Payne, dans des vagues rares et très techniques.
Dans la troisième série, très attendue, vers 8 h 30, Michel Bourez a affronté l'américain Parick Gudauskas, qui évolue dans le top 34 ASP. En début de confrontation, Bourrez réalise un magnifique 7,33 en sortant d’un beau tube, puis un 5. Son adversaire n’a pas eu l'opportunité d'une belle vague pour s'exprimer et n’arrive pas à "scorer" sur celles qu'il prend.
Malgré ses 27 ans, Parick Gudauskas manque d’expérience à Teahupo’o. Il se place trop à l’intérieur, tombe souvent au « take off ». Il prend une dernière vague qui ne tube pas et semble gêné dans ses manoeuvres par la longueur de sa planche.
La vague de Teahupo’o est réputée pour ses tubes dont il faut à tout prix sortir : les compétiteurs privilégient des planches longues et étroites.
Certains compétiteurs peuvent être gênés dans les conditions de swell où les vagues sont petites et creuses, pas faciles à gérer. La vague reste consistante et les possibilités de blessure bien réelles.
Alejandro Muniz le brésilien en a d’ailleurs fait les frais dans la série suivante en faisant un roller sur la fin de sa vague pour finir sa course sur le récif. Miraculeusement il ne casse pas ses dérives et se retrouve de l’autre côté du récif et s’en sort avec des éraflures sanguinolentes sur les mains.
Il se fera récupérer par un water patrol en jetski pour être ramené jusqu'au « peak », apparemment sans gros bobo.
Si le vent se lève cela risque de se compliquer. Avec ces conditions changeantes à chaque round, le combat devient stratégique.
La Billabong Pro 2012 a débuté jeudi 16 août et peut se dérouler jusqu'au lundi 27, avec l'opportunité d'une waiting period. Si les conditions de vague venaient à se détériorer encore, l'organisation pourrait décider de précipiter les quart, demi et finale dans la journée de dimanche.
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Article SB - Tahiti infos
Jeremy Flores remporte sa série au round 2 de la Billabong Pro Tahiti. Le surfeur réunionnais a surfé un superbe tube lui permettant de l'emporter sur le hawaiien Dusty Payne et accéder au round 3. (photo ASP/Robertson)
Michel Bourez remporte aisément sa série face à l'américain Pat Gudauskas, grâce à deux vagues lui permettant de totaliser 12.33 points contre 3.40 pour son adversaire. Le tahitien accède ainsi au 3e round qualificatif de la compétition.